Plus de 30 % des victimes d'accidents mortels de la route au Maroc sont des usagers de deux-roues motorisés, selon les statistiques officielles. Pour endiguer ce fléau, l'Agence nationale de la sécurité routière (NARSA) a annoncé un renforcement des contrôles visant les motos et cyclomoteurs modifiés illégalement. Chaque engin sera soumis à un test de vitesse : une moto dépassant 57 km/h sera considérée non conforme. En cas d'infraction, l'agent émettra un ordre d'immobilisation et de dépôt du véhicule, et le parquet décidera de sa restitution, de son maintien en fourrière ou de sa confiscation. Les sanctions prévues par la loi 52.05 vont d'une amende de 5.000 à 30.000 dirhams à une peine de prison de trois mois à un an en cas de récidive. La NARSA insiste sur la nécessité d'une homologation conforme avant toute remise en circulation et rappelle que ces mesures visent à protéger la vie des conducteurs et celle des autres usagers de la route.