«Nous sommes en train de mettre en place deux fonds importants : un fonds d'infrastructure et un fonds souverain », a déclaré le président kényan William Ruto. Toutefois, le président n'a pas précisé la date à laquelle ces deux fonds deviendront opérationnels. Il faut savoir que ce pays d'Afrique de l'Est présente un ratio élevé de remboursement de la dette, lié aux investissements importants réalisés ces dernières années dans les infrastructures. Une loi sur la privatisation des actifs publics, récemment adoptée par le Parlement, doit permettre de mobiliser des capitaux pour alimenter ces nouveaux fonds. La campagne de privatisation débutera par la vente d'actions de la Kenya Pipeline Company, gestionnaire du transport de produits pétroliers au Kenya et vers les pays voisins. L'opération devrait permettre de lever jusqu'à 130 milliards de shillings (environ 1,01 milliard de dollars), selon les données officielles. Le fonds d'infrastructure vise notamment à renforcer l'agriculture, pilier de l'économie kényane, et à accroître la capacité énergétique du pays, rapporte faapa.