L'annonce a été faite par la Maison Blanche le mardi 16 décembre 2025, citant une proclamation signée par le chef de l'Etat américain. La Sierra Leone, faisant auparavant partie des pays soumis à des restrictions partielles, se voit désormais imposer des restrictions totales et des limitations d'entrée. Quinze pays supplémentaires sont également ajoutés à la liste des pays soumis à des restrictions partielles et des limitations d'entrée dont : l'Angola, le Bénin, la Côte d'Ivoire, le Gabon, la Gambie, le Malawi, la Mauritanie, le Nigeria, le Sénégal, la Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe. Ces mesures, selon l'annonce, visent à empêcher l'entrée de ressortissants étrangers sur lesquels les Etats-Unis ne disposent pas d'informations suffisantes pour évaluer les risques qu'ils représentent, à obtenir la coopération des gouvernements étrangers, ainsi qu'à faire respecter les lois américaines en matière d'immigration. « Plusieurs pays soumis à des restrictions souffrent d'une corruption généralisée, de documents civils et de casiers judiciaires frauduleux ou peu fiables, et de l'inexistence de systèmes d'enregistrement des naissances ; ce qui empêche systématiquement toute vérification précise », indique la Maison Blanche, rapporte l'agence ecofin. Par ailleurs, la proclamation prévoit des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, ainsi que pour les personnes dont l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis. Plusieurs pays, dont le Bénin, le Nigeria et la Côte d'Ivoire, avaient entamé ces derniers mois une campagne de sensibilisation auprès de leurs ressortissants sur la nécessité de respecter les règles américaines en matière de visa, afin d'éviter des conséquences, telles que la révocation de visa, une éventuelle expulsion et l'interdiction. Ces efforts n'ont pas suffi à éviter l'inclusion de leurs citoyens dans la liste des pays soumis à restriction.