BoA désignée la banque partenaire la plus active de la BERD    Melon charentais : la culture gagne du terrain au Maroc    Nigeria. L'inflation atteint son nouveau pic depuis 28 ans    Congo. Des perspectives économiques optimistes    Angola. L'agriculture familiale se développe    Revue de presse ce vendredi 17 mai 2024    La Bourse de Casablanca ouvre en baisse    Rwanda. La période électorale est ouverte    Présidentielle au Tchad. La victoire de Idriss Déby Itno validée    Sommet du Conseil de la Ligue arabe à Manama : Akhannouch s'entretient avec son homologue libanais    Mondial 2030 : Le trio Maroc-Espagne-Portugal va dévoiler son projet    Crise financière en Botola? Après l'IRT, le MC Oujda revendique ses droits    Al Jisr : 25 ans d'engagement pour l'éducation et la formation des jeunes    L'UA veut renforcer le développement du cinéma en Afrique    Société Générale Maroc célèbre l'art et la musique au festival Jazzablanca    Jazzablanca 2024 : Société Générale Maroc affiche son soutient au Festival avec la scène « Nouveau Souffle »    L'ambassadeur du Maroc aux USA rencontre le patron de la BM    Le temps qu'il fera ce vendredi 17 mai au Maroc    Le Sommet arabe met en avant les efforts du Maroc pour le règlement de la crise en Libye    Sécurité : Interpol salue le leadership du Maroc    Coopération sécuritaire internationale: le président d'Interpol salue le leadership du Maroc    Caftan Week. Romeo : « Les jeunes créateurs doivent s'armer de patience »    Coupe du Trône: Les FAR et le MCO demi-finalistes    Mondial féminin U17/ Avant dernier tour: Ce vendredi Algérie-Maroc à Alger    33ème Sommet Arabe : Plaidoyer Royal pour le maintien de la Cause palestinienne    Sommet arabe : Akhannouch s'entretient avec le chef du gouvernement libanais    THE Young Rankings : L'Université Sidi Mohamed Ben Abdellah classée première au Maroc    Maroc : Un vieux fossile dévoile les secrets des scorpions et des araignées    Morocco : Chaimae Lasri, a pillar of journalism, medicine, and activism, has passed away    Bilan mi-mandat Ep8. Abdellatif Miraoui : Les langues et le numérique, points forts de la réforme    Espagne : Les Marocains en tête des affiliés à la sécurité sociale, une première    Genève : Zniber plaide pour la prise en considération des droits des migrants en transit dans la gestion des frontières    Le roi Mohammed VI déplore le blocage de l'Union du Maghreb    Alpinisme : Le Marocain Mohamed Ouassil réussit l'ascension du mont Visevnik en Slovénie    SIEL 2024 : Le monde de la culture marocaine rend hommage à Lahcen Zinoun    Décès de Haj Ahmed Pirou, figure emblématique du Gharnati    Premier extrait de « EVERYBODY LOVES TOUDA » de Nabil Ayouch dévoilé    Patrimoine : Adidas lance une nouvelle collection de t-shirts à la marocaine    Le Maroc prochainement dans une mission de paix à Gaza?    Le Sommet arabe salue des initiatives marocaines en matière de lutte contre le terrorisme    Adil Hermach à la rescousse du Nîmes Olympique    La flotte marocaine de Canadairs se renforce avec un septième appareil    Anniversaire de la création de la DGSN : 68 ans au service de la protection de l'ordre public et des citoyens    CAN 2025 : 10 millions DH pour rénover le stade annexe du Complexe Mohammed V    M. Hilale: L'ambassadeur algérien délaisse ses responsabilités arabes au Conseil de sécurité au profit de son agenda sur le Sahara à Caracas    Casablanca : le dossier de l'urbanisme change de main    Des Sahraouis pro-marocains participent à la réunion du C24 de l'ONU à Caracas    Marocains séquestrés en Birmanie : L'ambassade suit de près la situation    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Espagne : Feijóo désigné pour former un gouvernement, y arriverait-il ?
Publié dans L'opinion le 23 - 08 - 2023

Alberto Núñez Feijóo, leader du PP, a été choisi par le roi d'Espagne Felipe VI. Le chef de la droite va ainsi tenter d'être investi Premier ministre par les députés, bien qu'il n'ait pas la majorité requise pour l'instant.
Le roi a communiqué « sa décision de proposer monsieur Alberto Núñez Feijóo comme candidat à la présidence du gouvernement », a déclaré en conférence de presse la socialiste Francina Armengol, nouvelle présidente du Congrès des députés renouvelé lors des élections du 23 juillet.
C'était un choix cornélien pour le roi et l'issue est, toujours, très incertaine. Car ni Alberto Núñez Feijóo, ni Pedro Sanchez, Premier ministre socialiste sortant, ne disposent de la majorité requise, en raison des résultats des élections anticipées du 23 juillet. Pour l'heure, il reste à fixer une date pour le débat d'investiture. Elle sera décidée dans les prochaines heures, à l'occasion d'un échange entre Francina Armengol et Alberto Núñez Feijóo.
À l'issue de leurs entretiens respectifs avec le roi mardi, les deux candidats au poste avaient affirmé qu'ils étaient prêts à se soumettre à un vote d'investiture si le choix du souverain se portait sur eux.
Felipe VI, qui avait entamé ses entretiens lundi, a reçu mardi matin le chef du parti d'extrême droite Vox, puis Pedro Sánchez, avant de s'entretenir dans l'après-midi avec le leader du PP.
Au premier tour, la majorité absolue de 176 voix (sur un total de 350 députés) est requise, alors qu'une majorité simple suffit au second tour. En cas d'échec du vote d'investiture, un compte à rebours de deux mois sera déclenché pour tenter de trouver une autre majorité, faute de quoi, des élections législatives seront de nouveau convoquées.

Le choix de Feijóo, une perte de temps ?

Alberto Núñez Feijóo a répété qu'il revendiquait le droit de se soumettre à un vote d'investiture, parce que le PP a remporté le 23 juillet le plus grand nombre de sièges. Mais il ne peut disposer au maximum que de 172 voix : celles des 137 députés du PP, plus les 33 de Vox et les députés de deux petits partis régionaux.
Partant de ce constat, Pedro Sánchez estime que Alberto Núñez Feijóo n'a aucune chance et a longtemps estimé que le désigner pour se présenter devant les députés était une perte de temps.
Il a toutefois déclaré mardi, après son audience avec le roi, qu'il n'aurait aucune objection si Felipe VI désignait son opposant. « Quelle que soit la décision que prendra le chef de l'Etat, elle aura le soutien du Parti socialiste ouvrier espagnol », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse avant l'annonce de la décision du roi, tout en répétant qu'un vote d'investiture du leader du PP serait « un échec ». « Il n'y a pas d'autre alternative qu'un gouvernement de progrès », a-t-il dit, c'est-à-dire une reconduction de la coalition sortante entre les socialistes et la gauche radicale.

Il a reconnu qu'Alberto Núñez Feijóo disposait d'un total assuré de 172 voix, mais, a-t-il dit, « il semble évident que nous avons un plafond plus élevé ». Il se référait au fait que Francina Armengol avait été élue, jeudi dernier, à la présidence du Congrès au premier tour avec 178 voix grâce aux voix des députés des deux partis indépendantistes catalans, ERC et surtout Junts per Catalunya (JxCat).
La Catalogne, en faiseur de chefs de gouvernement
Pedro Sánchez mise sur un échec d'Alberto Núñez Feijóo pour lui prendre le témoin de former un gouvernement. Sanchez espère réunir la même majorité (178 voix) qui permis de porter, dès le premier tour, la socialiste Francina Armengol qui avait été élue, jeudi dernier, au perchoir du Congrès.
Mais si Francina Armengol a pu accéder à la présidence du Congrès espagnol, c'est grâce aux voix des députés des deux partis indépendantistes catalans, ERC et surtout Junts per Catalunya (JxCat).
Mais pour l'investiture d'un chef de gouvernement, c'est une autre paire de manche. Pedro Sanchez ne peut compter que sur 164 voix et doit négocier âprement pour combler un déficit de 12 voix qui sont dans l'escarcelle des partis catalans,ERC et surtout Junts.
Ces derniers ont, en effet, souligné la semaine dernière qu'un vote d'investiture nécessiterait de nouvelles négociations pour laquelle ils ont placé la barre très haut. Leurs deux revendications principales portent sur un referendum d'autodétermination et sur une amnistie pour toutes les personnes inculpées après la tentative de sécession avortée de la Catalogne de 2017 qui contraignit Carles Puigdemont à fuir en Belgique pour échapper à la justice espagnole.
Alberto Núñez Feijóo a affirmé être « à seulement quatre voix de la majorité absolue », alors que Pedro Sánchez, a-t-il dit, « est à la distance d'une amnistie » et « d'un referendum d'indépendance ».


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.