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Ce que vous devez savoir, faire ou éviter
La fête de tous les sacrifices
Publié dans L'opinion le 20 - 11 - 2009

Aune semaine de l'Aid c'est l'effervescence partout : les points de vente du bétail, les souks ; les petits métiers poussent comme des champignons et disparaitront sitôt la fête finie. Si on se régale à l'avance des festivités qui nous attendent, on devrait aussi faire montre de vigilance et de précautions quant aux mesures de santé et d'hygiène.
Aïd Al Adha est l'une des fêtes les plus importantes de l'islam ; il symbolise la soumission totale du prophète sidna Brahim et, par extension, de tout croyant en Dieu. Elle a lieu le 10ème jour du mois de Dhou al Hijja, et marque la fin du pèlerinage à La Mecque.
A l'occasion de l'Aïd El Kébir, l'ambiance prend le parfum du « méchoui ». Les commerces profitent de cette fête pour convertir leurs activités aux exigences de l'Aïd du mouton. Une fête exceptionnelle qui regroupe les familles autour du mèchoui, mbkhèr et Mhmèr.
Le même mouton qui fait courir
la foule...
Comme tout événement social, l'Aid et son tristement héro, le mouton, alimentent les discussions et les rumeurs. Si on se précipite sur la prime de l'Aid dans les administrations, on est un peu hésitants quant à l'achat. On est à deux semaines de l'Aid, il est vrai, rien ne sera de courir, mais on craint des prix exorbitants, comme ce qui s'est passé l'année dernière. On tâte encore le terrain avant de se lancer dans les spéculations.
Mais qui sont ces acharnés de la Sunna du sacrifie ? « Tous les Musulmans doivent le faire quand ils le peuvent. Non seulement ils font de la charité quand ils partagent une partie de leur bête de sacrifice, mais ils se gâtent eux aussi avec la part du lion qui leur reste » affirme un collègue qui n'a jamais raté cette occasion pour faire plaisir aux siens et aux autres.
Tous les croyants appliquent-ils vraiment la sunna ? Il parait que les gens à la page ont trouvé le moyen d'esquiver tout le remue-ménage et les bains de sang qui accompagnent le sacrifice difficilement arrangeables : « sacrifier » l'argent de l'Aid dans un voyage inoubliable ou en faire l'aumône intégralement. Et les pauvres ? Ils trouvent toujours le moyen de faire le sacrifice « pour une des deux raisons, affirme Khalid, chauffeur de taxi : soit parce que, pour les plus pauvres, ils ne mangent de la viande qu'une fois par an, durant l'Aid, et là ils font une cure de viande caprine (et de cholestérol par la même occasion (NDLR)) qui leur passera l'envie de viande pour un bout de temps, soit qu'ils ne peuvent priver leur (souvent nombreuse) marmaille quand tous les voisins le font.
Grandes surfaces, souks ou entrepôts aménagés à l'occasion pour acheter sa bête de sacrifice ? Les avis diffèrent souvent, dépendamment des circonstances et des expériences personnelles. Comme pour le reste des autres emplettes, acheter dans les grandes surfaces relève d'un savoir-vivre et de paraître voire de snobisme. « Je fais mes courses généralement dans les grandes surfaces, déclare Saloua, manager dans un grand hôtel de la Capitale. Pourquoi j'achèterai ailleurs ma bête de sacrifice ? Les grandes tentes ou hangars aménagés pour l'occasion offrent beaucoup de commodités et les moutons y sont d'aussi bonne qualité que dans les souks où on reste exposé aux intempéries et au soleil, où la propreté fait parfois défaut et où les vendeurs peuvent vous rouler et vous vendre des moutons malades ou mal engraissés. »
« Je ne suis pas de cet avis, conteste Y., fonctionnaire. Il m'est arrivé d'acheter mon mouton dans un centre commercial ; il pesait cinquante kilos environ, je l'avais laissé jusqu'à la veille de l'Aid. Il ne dépassait pas alors 45 kilos. J'étais sidéré... il était enflé d'eau ou d'engrais qui se sont dissous au fil des jours. On m'avait déjà raconté l'attrape mais je n'y crus que quand j'en fis les frais moi-même ». Ce changement de poids est expliqué autrement par un autre habitué de la vente dans les grandes surfaces : « Il arrive que des moutons perdent leur poids à cause du changement de climat qu'ils subissent en quittant le plein air des fermes où ils ont toujours été. Ils supportent mal l'humidité de leur nouveau gîte, le froid, le vent, la poussière». Les moutons seraient-ils dépressifs et spleenétiques à la vie de la ferme ? ...En tout cas, il n'est nullement question de baisse de qualité de la chair que tout un chacun croit reconnaitre à sa façon : « En palpant le ventre, ajoute fièrement Y. S'il est bourré d'eau on le sait rien qu'en tâtant sa bedaine qui ressemble alors plus à une gourde qu'à un ventre avec des tripes. » Le chauffeur de taxi, dont le père est un ex-fellah converti au commerce, est sûr de sa théorie : « Il faut toujours vérifier la nuque de l'animal et ses oreilles pour vérifier s'il n'a pas de verrues qui trahissent une faiblesse ou une maladie. Sa queue aussi doit être examinée, plus elle est grasse plus elle témoigne d'une excellente santé et une corpulence bienvenue. En tout cas, moi je n'achète que le sardi, le meilleur élément parmi les caprins ».
D'autres « connaisseurs » versent dans la poésie quand ils évoquent le précieux animal et le reconnaissent de vue, l'œil n'est-t-il pas le meilleur des juges comme le stipule l'adage populaire ?:« Un animal bien portant est reconnaissable à son port, se réjouit Ouissal, assistante à la direction, sa mine, sa forme » avant de laisser ajouter par une mine non moins réjouie, celle de Rachid, colporteur : « S'il est en forme et jouit d'une bonne santé, il se tient fièrement, fermement, avec assurance ».
Comme la qualité a un prix, les consommateurs se préparent plusieurs mois à l'avance aux dépenses de l'achat et aux festivités accompagnant l'Aid. Le moyen de financement le plus usité pour l'achat de la bête de sacrifice reste le prélèvement sur salaire ou la prime de l'Aid octroyée par l'employeur. La plupart des interrogés disent éviter de recourir aux crédits à la consommation pour ne pas s'endetter « Consommer de la viande pendant une semaine et rembourser le crédit toute l'année ? Ce n'est pas vraiment une bonne idée ». Ceux qui ont des rentrées fixes mensuelles prévoient généralement le budget de l'achat. Ce sont ceux qui exercent des métiers aux revenus non stables et incertains, tels les ouvriers, les femmes de ménages, les transporteurs, les vendeurs ambulants...qui recourent souvent à l'emprunt quand ils n'arrivent pas à mettre de l'argent de côté. Certains recourent à la formule de la cotisation pour s'en sortir.
Les marocains tiennent à maintenir la sunna. Mais l'appliquent-ils en prévoyant une partie de la bête sacrifiée pour la charité ? Les interrogés confirment leur volonté mais ne trouvent pas toujours preneur : « Ceux qui méritent cette charité sont généralement les premiers à faire le sacrifice. Il nous reste l'option de donner à ceux qui frappent à notre porte; on ne les connaît pas, on leur donne quand même, l'important est l'intention »...
Offre/demande : Cette année, les disponibilités couvrent la demande
Aid Al Adha, cette fête qui est plus qu'un simple événement religieux, est l'occasion pour les retrouvailles familiales. Elle est aussi synonyme de partage et de générosité envers les pauvres et les nécessiteux. Cette année, à la veille de l'Aid, les marocains se posent toujours des questions quant à la qualité, la disponibilité et surtout le prix des ovins et caprins destinés au sacrifice.
En se référant aux résultats d'une étude menée à cette occasion par le ministère de l'Agriculture et de la Pêche Maritime en concertation avec l'Association Nationale Ovine et Caprine (ANOC), on déduit que cette année l'offre dépasse largement la demande. Cette dernière est estimée à quelques 5,1 millions de têtes, dont 4,6 millions d'ovins et 420 000 caprins, alors que l'offre est estimée à 6,9 millions de têtes dont 4,3 millions d'ovins mâles et 2 ,6 millions d'agnelles et de caprins.
La comparaison entre l'offre et la demande montre clairement que les disponibilités couvrent la demande. Pour vérifier si les résultats de cette étude correspondent parfaitement à la réalité, nous avons visité quelques entrepôts du côté de l'ancienne Médina de Rabat. « Il est vrai que cette année l'offre dépasse la demande ; les prix sont abordables. Tout dépend bien évidemment de la qualité du mouton. En général le Sardi et le Bergui sont les races les plus demandées », déclare l'un des vendeurs.
Concernant la situation actuelle de l'offre, l'étude révèle un état d'engraissement des animaux satisfaisant, et ce, grâce à la bonne campagne agricole 2008/2009, et à la préparation de ces animaux au niveau des ateliers d'engraissement qui connaissent un développement exceptionnel à l'occasion de l'Aid. Ces ateliers sont situés dans les zones d'élevage et surtout dans les environs des grandes villes : Casablanca, Rabat, Kenitra, Benslimane...
Cette activité mobilise en effet d'importants moyens financiers pendant une période allant de 2 à 6 mois. Cela occasionne des frais d'alimentation variant entre 200 et 400 Dh par mouton selon la durée de la période d'engraissement.
Il faut dire que le rite de l'Aid Al Adha génère une multitude d'activités économiques aussi bien dans les villes que dans les campagnes. Il constitue également une opportunité pour améliorer la trésorerie des agriculteurs, pour lesquels l'élevage de petits ruminants représente la principale source de revenus. Les transactions commerciales sur les animaux dégagent, à elles seules, un chiffre d'affaires dépassant les 7,2 milliards de dirhams, dont la grande partie sera transférée au milieu rural. Ceci va certainement permettre aux agriculteurs de faire face aux dépenses des autres activités agricoles. Ces ressources contribueront également à dynamiser les activités économiques dans le monde rural.
Concernant les prix des animaux destinés au sacrifice, ils seront en effet soumis à la loi de l'offre et la demande, et varient bien évidemment selon la qualité, la race, l'âge des animaux et en fonction du lieu de vente et de la date de l'approchement du jour de l'Aid : «Cette année les prix sont plutôt bas par rapport à l'année dernière, cela est dû essentiellement au prix du fourrage. Une balle de paille d'orge coûte actuellement 13 Dh, celle des petits pois fait 50 Dh. En somme, les prix varient entre 1300 et 3500 Dh ; tout dépend de la qualité du mouton. Dans les grandes surfaces c'est 57 dh le kg».
S'agissant de l'état sanitaire du cheptel ovin et caprin, il est en général satisfaisant, dans l'ensemble des régions du Royaume, grâce notamment aux campagnes de vaccination contre les principales maladies contagieuses des ovins et caprins. Ces campagnes ont permis en effet, au titre de l'année 2009, de vacciner environ 23 millions de têtes ovines contre la peste des petits ruminants, environ 5000.000 têtes ovines contre la clavelée au niveau des foyers déclarés de cette maladie et environ 40.000 têtes ovines contre la bluetong (langue bleue), au niveau des provinces touchées par cette maladie.
Outre ces mesures, et à l'occasion de l'Aid, des contrôles sanitaires vétérinaires seront effectués au niveau des points de vente autorisés par les autorités locales et une permanence vétérinaire sera assurée le jour de l'Aid.
Pour une fête sans dégâts...
consignes à suivre
Certes, l'Aid est un moment de fête, de partage, et de rencontres familiales, mais pour que cette fête se déroule dans les meilleures conditions, les gens sont tenus de respecter certaines consignes relatives à l'achat, l'entretien et l'abattage de l'animal.
Lors de l'achat de l'animal, outres les exigences d'ordre religieux, il faut veiller à ce qu'il soit vif, et ne présente pas des signes comme la toux, la diarrhée ou une augmentation anormale du volume de l'abdomen.
Juste après l'achat, l'animal doit être entretenu dans un endroit qui ne présente pas de danger.
Il est conseillé donc d'alimenter l'animal avec de la paille et de l'eau propre avant les 12h qui précèdent l'abattage, afin que les préparations des viandes s'effectuent dans de bonnes conditions sanitaires et hygiéniques.
Au moment de l'abattage, il faut veiller à la propreté et à l'abondance de l'eau. De même, la personne qui procède à la saignée doit avoir une propreté corporelle et vestimentaire irréprochable.
Pour que les viandes ne soient pas souillées par la peau de l'animal, il est conseillé de faire très attention en évitant le soufflage par la peau. Avant l'éviscération, il faut donc laver le couteau et les mains car cette étape est très importante sur le plan sanitaire. Par la suite, il faut tirer et couper les intestins en évitant de souiller les viandes et les mettre dans un récipient à part et propre avant de les vider et les laver.
La même chose pour sortir les viscères restants (poumons, cœur et foie).
Il faut dire qu'en général, les ovins et caprins connaissent peu de maladies contagieuses transmissibles à l'homme à travers les viandes, toutefois il faut procéder à une inspection des viandes et des abats pour s'assurer qu'elles ne présentent pas de danger pour la santé. Si jamais la couleur de la viande est rouge foncé ou jaunâtre, il faut immédiatement contacter les services vétérinaires qui assurent une permanence le jour de l'Aid.
Concernant les autres organes, il existe plusieurs maladies dont les plus importantes sont les kystes hydatiques, la larve de taenia...
Les kystes hydatiques sont les affections les plus courantes. C'est une maladie commune entre l'homme et l'animal, elle se présente sous formes de kystes hydatiques au niveau des poumons et du foie et parfois au niveau du cœur. Si jamais on observe un ou deux kystes dans un organe on peut enlever les kystes et consommer le reste de l'organe, mais s'il y a une grande infection, il faut éliminer tout l'organe.
La larve de taenia est une maladie parasitaire qui se présente sous forme de points blancs au niveau du foie ou de kystes d'eau sur la face interne du foie ou sur la graisse mésentérique.
Si l'affection est légère dans un organe on peut enlever les points blancs ou les kystes et consommer le reste de l'organe. S'il y a une grande infection il faut éliminer tout l'organe.
La même chose pour le Distomatose qui est une maladie parasitaire qui atteint le foie. Si l'infection est légère, il suffit d'un épluchage. En cas d'une infection généralisée, il faut détruire l'organe en entier.
Autre maladie à laquelle il faut faire attention, le Stongle des poumons. C'est une maladie parasitaire qui atteint le poumon et se présenté sous forme de grain de plomb au niveau de la partie inférieure de l'organe. Dans ce cas il faut éliminer la partie atteinte.


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