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Les points sur les i
Publié dans L'opinion le 20 - 01 - 2010

Quatre candidatures du Maroc à la Coupe du Monde. Le Royaume y a pensé officiellement en 1986 où fut déposée notre demande d'organiser le Mondial de 1994 et puis on récidiva pour celui de 1998. On revint à la charge pour le Mondial de 2006 et puis encore et enfin pour celui de 2010.
Tout le monde connaît cette histoire, on la rappelle souvent et beaucoup d'entre vous préfèrent peut-être l'oublier tellement la déception, à chaque fois, fut grande.
Pourtant, à chaque fois aussi, notre pays n'a pas su entendre certains appels du pied qui avaient été lancés dans sa direction par certains pontes de la FIFA… et puis à partir de 2006 quand l'Afrique du Sud entra dans le jeu, la FIFA pencha d'emblée pour le pays « arc-en-ciel » et c'est ce qui nous a permis d'entendre l'autre soir, lors d'une émission sur la « 5 », « C dans l'air » (télévision française) cette déclaration d'un analyste international du sport : « Pour 2010, le dossier du Maroc était meilleur que celui d'Afrique du Sud, mais l'Afrique du Sud avait Mandela ».
Pourquoi, rappelons-nous tout cela, aujourd'hui ? C'est d'abord pour souligner que toutes ces désignations de pays organisateurs ne se décident pas sur des critères objectifs. Souvent d'autres considérations l'emportent. Ainsi, l'attribution, par exemple, des J.O. 2008 en Chine, ou ceux de Londres 2012 face à l'exceptionnel dossier de Paris battu de 4 voix sur un scrutin de 121 votants, ne parlons pas des J.O. 2016 attribués à Rio de Janeiro au nez et à la barbe d'Obama qui soutenait Chicago, faisant ainsi du président Lula, l'homme le plus heureux du monde et le plus populaire aussi. Il fut choisi comme homme de l'année 2009 par le quotidien « Le Monde » et d'autres grands organes de presse.
Cela nous amène naturellement aux Jeux Olympiques de 2020 et pour lesquelles Rabat est citée parmi les potentiels candidats.
Le Comité International Olympique n'a pas encore officialisé la liste des villes en course mais elles sont dans la presse internationale. Voici ce qu'on a pu lire dans le quotidien parisien « Libération » en date du week-end des 16 et 17 janvier 2010 : « Le gouverneur de Tokyo a annoncé son intention de monter un dossier pour les J.O. de 2020. Rome, Venise, Palerme, Istanbul, seraient également candidats, alors que d'autres villes comme le Cap, Durban, Dubaï et Rabat sont également citées ». Fin de citation.
Le nom de Rabat annoncé dans l'article du journal français n'est sûrement pas le fruit du hasard. Ce n'est pas non plus un écho anodin. Il dot y avoir un début de source quelque part. Avant d'investiguer plus loin et de remonter vers les plus hauts décideurs pour confirmer ou informer, réfléchissons à la faisabilité de la chose.
Inutile d'y aller par quatre chemins, tout est faisable, absolument tout. Dans un pays en construction comme le Maroc, l'infrastructure nécessaire pour des Jeux Olympiques peut être envisagée. Si Venise, voire Palerme ou Durban et le Cap pensent y aller, pourquoi pas Rabat ?
Ensuite, c'est la vocation du Maroc que d'être pionnier pour les grands événements de cette dimension.
Maintenant, direz-vous, si on n'a pas eu la Coupe du Monde où il ne s'agissait que d'organiser des matches de football comment peut-on penser qu'on nous attribuera des Jeux où il y a toutes les disciplines olympiques ?
Tous les sports collectifs qui se jouent en même temps et donc plusieurs salles à construire, des pistes pour cyclisme, des bassins pour l'aviron et le canoë kayak, des carrières pour les épreuves d'équitation et de dressage, les arts martiaux, la gymnastique, et bien sûr, le stade olympique, le village du même nom, pour l'hébergement des athlètes et de leurs encadrants, et aussi le centre de presse gigantesque, lui aussi, pour les 13.000 journalistes (le double de ceux d'un Mondial) qui couvrent les J.O., et au-dessus de tout ça, l'aéroport aux multiples portes de débarquement pour accueillir convenablement le monde entier qui va atterrir chez nous à une cadence prodigieuse.
Voilà un peu le tableau avant que de recevoir le cahier des charges au cas où notre candidature serait rendue officielle. Maintenant réfléchissons à d'autres choses. Enjambons la phase des nécessaires infrastructures à lancer, survolons l'inévitable scepticisme qui ne va pas manquer de surgir ici ou là, et entrons directement dans le Bureau de vote. C'est-à-dire au cœur du CIO formé par la centaine des votants qui désignent la ville hôte. Madrid s'y est cassée les dents plus d'une fois. Et pour Rabat alors ?
Cela dépendra en partie du poids de Nawal El Moutawakil au sein du CIO. On peut penser qu'il est considérable puisque la Marocaine a supervisé les candidatures de 2012 et 2016 et qu'elle vient d'être désignée pour le suivi des J.O. de Rio de Janeiro.
De sacrées références...
Franchement, pour peu qu'on y réfléchisse et alors qu'on ne sait vraiment pas d'où « Libération » a sorti son « info » sur Rabat, on se dit tout simplement : « et pourquoi pas ? ». L'enjeu est magnifique et le défi tout à fait dans les ambitions d'une ville où l'on voit chaque jour s'imprimer la Volonté Royale d'en faire une capitale moderne et qui s'installe dans l'avenir.
Franchement, chers lecteurs, le projet olympique de Rabat vous paraît-il être un rêve fou ou un réel espoir ?
La 2ème réponse est plus dans le caractère des Marocains, peuple destiné à se fixer des horizons justifiés par la grandeur de son Histoire et mobilisateurs pour les générations présentes et à venir.


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