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Un travail de sape
Publié dans L'opinion le 21 - 04 - 2011

Le problème des bidonvilles a toujours préoccupé les gouvernements successifs, mais sans parvenir à les éradiquer.
Depuis 2007, un effort considérable a été déployé pour lutter contre ce fléau. C'est dans ce cadre qu'une stratégie à court et à moyen terme a été adoptée pour faire disparaître les bidonvilles et pour lutter contre l'habitat insalubre.
C'est ainsi que les populations des bidonvilles dans différentes régions du Maroc ont bénéficié d'un logement décent, dans le cadre de la politique menée pour encourager le logement social.
Un vaste programme de construction d'immeubles a été mis en œuvre et des lots de terrain ont été attribués aux bidonvillois qui vivaient dans des conditions inhumaines, ne disposant ni d'eau, ni d'électricité, ni de voies praticables, ni d'infrastructures d'assainissement.
Cet effort considérable de l'Etat et des promoteurs immobiliers privés a permis de parvenir à proclamer plusieurs villes sans bidonvilles.
Cet effort se poursuit toujours, mais certains milieux agissent pour contrecarrer l'action entreprise avec succès concernant l'éradication des bidonvilles.
C'est ainsi qu'on a constaté qu'en l'espace de cinq années, 75.000 ménages ont de nouveau habité des bidonvilles. C'est un véritable acte de sabotage des efforts déployés par les pouvoirs publics.
Il est donc légitime de se demander : qui est responsable de cette action de sape ?
Le Maroc est parvenu, en mobilisant d'importantes ressources financières et le patrimoine foncier, à éradiquer actuellement 68 % des bidonvilles. Ce taux devait normalement atteindre 86 % s'il n'y avait pas cette recrudescence du nombre des bidonvilles nouvellement créés et l'augmentation des populations qui habitent ceux déjà existants.
La responsabilité des collectivités locales est, de toute évidence, mise en cause. Certes, il y a une convention qui a été signée entre les pouvoirs publics et les assemblées communales pour éviter que de nouveaux bidonvilles viennent remplacer ceux éradiqués, mais il semble que cette convention n'a pas toujours été respectée.
En effet, pour des considérations électoralistes ou autres, des conseillers communaux laissent faire les citoyens qui choisissent de vivre dans des bidonvilles.
Toutefois, on ne peut dire que les communes sont seules responsables de ce travail de gâchis. Les autorités locales ont leur part de responsabilité puisqu'elles laissent faire en adoptant une attitude négative, si ce n'est parfois de la complicité pure et simple.
Il importe donc de délimiter les responsabilités et de mettre fin à ces agissements qui empêchent notre pays, malgré les efforts soutenus, de parvenir à éradiquer l'habitat insalubre et les bidonvilles qui portent préjudice au droit des citoyens à un logement décent et à disposer de leur droit naturel à bénéficier d'un cadre de vie qui répond aux normes d'hygiène, de salubrité publique et préserve leur dignité humaine.


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