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Algues marines
Trouver une solution au stock dont la taxe n'a pas été encore payée
Publié dans L'opinion le 11 - 05 - 2011

L'Association Marocaine d'Exploitation des Algues Marines (AMEAM) constitue un maillon indispensable dans la chaîne du secteur de la récolte des algues et joue un rôle important dans la stabilité du marché. Aujourd'hui, il s'avère selon les observateurs qu'il est difficile et inconcevable de ne prendre en considération son action et soutien dans l'élaboration ou l'établissement des nouvelles orientations, afin d'assurer une bonne démarche de cette activité.
A quelques encablures de l'ouverture de la saison, l'AMEAM estime que pour commencer une campagne 2011 saine et sereine, le ministère de la Pêche Maritime doit impérativement trouver une solution au stock (dont la taxe n'a pas été encore payée) détenu chez certains exportateurs ; le dénouement de ce problème ne fera que renforcer l'application de la nouvelle réglementation.
Par ailleurs, ceci n'empêche pas les professionnels de l'AMEAM de démontrer l'impartialité du ministère de tutelle: L'instauration d'un quota de commercialisation de 20% des récoltes pour l'ensemble des exportateurs et 80% pour une seule entité transformatrice n'est pas justifiée. Leurs arguments sont pertinents et se présentent d'ailleurs comme suit:
– Comment l'industrie locale qui proclame un discours de la préservation de la ressource et de sa valorisation soit parmi les sociétés exportatrices d'algues.
Sur les 6040 tonnes qui devront être récoltées, le MPM a voulu favoriser l'industrie représentée par une seule entité qui jouira de 80% soit: 4 832 tonnes et tous les exportateurs doivent se partager les 20%, soit 1 208 tonnes. Le comble c'est qu'on retrouve l'industrie locale sur le quota à l'export des 20%, pour finalement bénéficier de 85% du marché.
– Comment ne peut-on pas comprendre aisément que le fait de privilégier une entité par rapport à une autre, créera un déséquilibre du marché, une nuisance de la compétitivité sur un marché donné en situation de concurrence et par conséquent une surexploitation de la main d'ouvre.
– En essayant d'attribuer 80% à une seule entité, elle ne peut que se développer et par conséquent elle réclamera dans un proche avenir les 100%.
– Est-ce que le ministère peut garantir un prix minimum sur le marché local, une fois que les 20% seront exportées.
– En diminuant le tonnage sur la côte, le revenu du plongeur va systématiquement diminuer. Par conséquent, il faut garder un levier sur le marché et qui n'est autre que l'exportateur pour maintenir l'équilibre du prix.
– Le minist§re n'a aucune assise juridique pour attribuer ou favoriser un secteur sur un autre….
Par ailleurs, les fabricants européens d'Agar précisent pour leur part qu'ils dépendent dans une large mesure des algues du Maroc et pour cela ils applaudissent et appuient les mesures de contrôle de la biomasse marine des algues agarophites que le ministère a légiféré, afin d'assurer son maintien pour de longues d'années.
Il existe selon eux, deux aspects qui mettent en évidence que ces mesures sont inadéquates.
Le premier est le danger de créer un monopole au Maroc qui finalement nuirait aux milliers de récoltants qui se dédient à ce labeur. Le quota de 20% se consommerait très vite car il est très réduit étant donné la demande qui existe. Ce serait pratiquement comme interdire l'exportation. Les 80% restant resteraient sous le contrôle d'un seul acheteur qui pourrait imposer sa loi tant sur les prix comme que sur les conditions dilatées de paiement. Les récoltants vont déjà beaucoup souffrir de la réduction du quota de cueillette à moins de la moitié, mais en plus il n'est pas probable qu'ils connaissent à temps l'augmentation des prix qui est sans aucun doute entrain de se produire par la pénurie engendrée par cette réduction.
L'autre aspect se réfère aux relations commerciales entre le Maroc et l'Union Européenne. Le commerce des algues marines a toujours été libre au Maroc et c'est une régression de le soumettre maintenant à un régime restrictif de quotas et de permis. Cela va contre des accords avec l'Union Européenne et la réclamation auprès des autorités Marocaines a été faite dans ce sens.
En résumé, les producteurs de l'Agar européens défendent tous le maintien de la biomasse des algues agarophites. Il n'existe pas de confrontation, il n'existe qu'un débat. Il faut envisager les conséquences pour éviter des monopoles. Il faut protéger la population la moins favorisée et respecter les accords commerciaux avec l'UE.


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