Des vérités au sujet de cette mauvaise image donnée à la ville de Meknès suite aux événements du dernier CODM-MAS. « Les responsabilités sont partagées entre les supporters des deux clubs. Supporters, juste une minorité, précise Aboukhadija lors de la conférence de presse donnée à Casablanca (soirée du jeudi 29/12/201). Des jets de pierres et pourtant le service d'ordre et autres agents de sécurité représentant le privé, ce dispositif avait connu un personnel en force (3 fois le normal). Mobilisation et accueil dans de bonnes conditions des voisins et amis Fassis. Vraiment, on était surpris de voir les choses prendre un sens inverse ». Un stade plein (20.000 spectateurs), on nous fait savoir que pour la billetterie, seulement, 4300 spectateurs avaient acquitté de l'obligation d'avoir son billet d'entrée. Une autre difficulté qui fait que la resquille pèse lourd sur les caisses Codémistes et partant incitent les responsables de la ville à trouver des solutions à ce fléau du « Slit ». Belmahi, du comité directeur, lance l'appel suivant : « Entre Meknassis et Fassis, on est voisins, proches et amis. Tournons la page et allons de l'avant ». Des leçons et autres sanctions lourdes. Aboukhadija tout en respectant et la FRMF, le corps des arbitres, l'adversaire, répond : « Oui, ce sont des sanctions qui vont obliger le CODM à s'exiler pendant presque 2 mois (un huis clos à domicile plus 4 matches à l'extérieur sans public). Certes, nous allons interjeter appel, mais ça reste un coup dur pour le onze à Talib. Ce onze qui vient de quitter la division 2 et qui donne à la ville de Meknès ses lettres de noblesses ». De la provocation et aussi, ce vieux problème Aboukhadija-Amri qui reste tout de même un incident qu'il fallait éviter sachant que les dirigeants et autres encadreurs doivent montrer le bon exemple du fair-play. « J'ai la foi en Dieu », répond le président du CODM et de conclure : « Moi, personnellement, j'ai beaucoup d'estime et respect pour notre cadre national Rachid Taoussi ».