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Télégramme
Publié dans L'opinion le 18 - 03 - 2013

Signe des temps. On n'a jamais vu le vendredi vers midi autant de mendiantes entre deux âges autour de la mosquée Molina, même réaménagée par des capitaux du « Khalij », qui continue à afficher complet. Ce qui pousse les prieurs à venir avec un petit tapis plié sous le bras, ou un morceau de carton ramené on ne sait d'où pour prier à même le sol devant la maison de Dieu, fréquentée maintenant par tout le monde, y compris des francophones qui passent du Twitter à « vingt mille lieues sous les mers » qui suscite toujours la magie chez les jeunes lecteurs.
Ces femmes, pas toujours veuves qui tendent la main avec un air pitoyable, inspirant la compassion, ne sortent que le vendredi et à la veille de l'Aïd, le petit ou le grand. La wilaya de Si Hassan Amrani qui remplit le centre d'accueil à Aïn Atig, dont le hammam qui décrasse les cloches est en panne, ne ramasse plus dans les fourgonnettes municipales où des « grissoun » se font graisser la patte, entre 20 et 30 dh, avant de relâcher en chemin des mendigotes au coin de rue. Quant aux mendiants, ces hommes sans aucune ressource, ils tentent de moins en moins le coup, à cause des femmes présentes autour des mosquées de Sidi Fatah à Moulay Brahim qui donne toujours à ceux qui sont loin de chez eux, disaient les grand-mères. stop.
Samir Ben Makhlouf de Microsoft Maroc désigne le pays des mille et un royaumes comme le leader des télécoms à l'échelon africain, c'est-à-dire de Harare, où Rimbaud vendait des armes, des Kalachnikovs, à Tombouctou au Mali qui connaîtra, au rythme actuel, la situation somalienne qui rime avec la catastrophe malienne.
« Le leader de l'Afrique », en ajoutant que, toutefois, le Royaume est classé, toujours dans les télécoms, où on se bouscule entre major d'homme vivant aux crochets de Vivendi, 81ème à l'échelon international. De la place de leader au quatre-vingtième rang, ça fait réfléchir. Cela s'appelle : donner d'une main et prendre de l'autre. stop.
Des quantités d'alcool saisies à Tanger. Deux conducteurs ont été arrêtés lors de cette opération. L'enquête a révélé que la marchandise saisie était destinée à être écoulée par un grossiste à Tanger. Une perquisition au domicile de ce dernier a permis la saisie de 4 206 bouteilles et canettes d'alcool. Les trois mis en cause on été présentés à la justice. La marchandise et les deux véhicules saisis ont été remis aux services compétents, nous dit la dépêche.
Mais ce que l'on ne précise pas, c'est que deviennent ces caisses de scotch et de bira remises aux services compétents ? Brûlées comme du temps de la prohibition dans le Missouri ou le Kentucky ? That's the question, comme disait autrefois Abderrahmane Krombi qui va bientôt chanter un refrain de la Massira en russe après l'avoir chanté en chinois lors d'une semaine marocaine à Pékin. stop.
L'arrestation en série du dealer et de ses revendeurs de chit à Témara-Skhirat, était attendue dans le milieu. Ça devenait trop flagrant ces fonctionnaires qui arrangent leur fin de mois avec de l'argent trébuchant ramassé sans mal au ventre, comme disent les chibanis. Mais le coup de filet, qui a permis d'arrêter des revendeurs notoires de haschisch à Témara, a poussé les distributeurs de coc venus de Nador, le nouvel Andorre de la blanche, à réduire leurs déplacements à Harhoura qui se donne un air de Las Vegas sans casino, comme celui de Mazagan qui ruine les fellahs, qui ont perdu leur « sawt » depuis qu'ils vident la choukara avant de regagner Doukkala les poches à plat. stop.
Le professeur honoris causa Hassan Alaoui, qui nous a habitués aux chroniques fraîches du « Matin », s'en prend à la profession de la tribu - disait Nabil Arabi – des journalistes. Un pavé dans la marre aux diables, dirait Georges Sand qui revendique ses droits de la femme avant le 2 ou le 23 mars qui passionne les jeunes historiens qui veulent tout démystifier sans casser la baraque.
Que Si Hassan Alaoui, au long parcours sans avoir recours aux subterfuges, ne soit pas fier du métier de journaliste, menacé par les réseaux sociaux qui lui donnent la tremblote avec des thèmes récurrents rebelote chaque jour, c'est une chose concevable, mais qu'il généralise avec l'analyse de celui qui donne des leçons sans façon, voilà qui laisse le lecteur sur sa faim. Car, s'il y a des vieilles gloires qui vivent encore de la gloriole des années folles, où le lecteur n'était pas sevré d'infos comme de nos jours, où il est devenu membre à part entière du monde des médias, où il participe à tous les débats de la terre sans y être invité, le métier d'employé aux écritures, Si Hassan Alaoui, vous qui n'êtes pas de la rédaction des béni-oui-oui, est encore protégé par des dizaines de journalistes marocains qui ont survécu au cataclysme provoqué par l'Internet qui les aide à mieux appréhender les actualités. Il fallait oser faire le tri au lieu de taper dans le mil sans laisser de trace.
Après tant d'années d'exercice, il aurait pu désigner la gangrène qui ronge les graines naissantes asphyxiées par des dinosaures aux pieds d'argile, coupables d'occupation des locaux qui ne veulent pas céder du terrain au Maroc nouveau. C'est parce qu'ils ont profité du vide, en éloignant les hommes et les femmes qui avaient des choses à dire et à écrire, qu'ils ont donné l'occasion à n'importe qui de s'emparer de la profession qui reste toujours une passion pour des dizaines de journalistes du pays. stop.
«L'Equipe Maroc Magazine» a mis fin à son odyssée à Casablanca, avec un dernier numéro où Issa, comme notre bon vieux Aïssa qui préparait des pieds de mouton dans son restaurant parisien – on ne parle plus maintenant que de la princesse Fatima Hal dans le 11ème - lui a porté malheur. Issa Hayatou sera la dernière couverture de ce magazine qu'on croyait être un supplément de «L'Equipe» de la famille Amaury qui imprime aussi «Marie France» et «Point de Vue images du monde» qui suit Caroline de Monaco jusque dans son jardin avec son cabot.
Après deux ans d'exercice, «L'Equipe Maroc» arrête les frais. Les ventes s'entassaient dans les kiosques et la pub n'a pas suivi. En fait, le magazine a voulu rester dans le sportivement correct au lieu de faire du «Akhbar Souk», genre la défunte «Al Kora» qui a roulé sans bola. Tchao, tchao, à bientôt peut-être avec un papier moins glacé qui exige un capital bien placé et une équipe mieux étoffée, qui trouvera le ton pour parler du MAS, d'Anderlecht et du Marathon de Marrakech. A suivre. stop.
Une polémique reprise dans «Le Matin du Maghreb et du Sahara» aux variétés pétillantes.
Alain Delon, qui parle maintenant de géopolitique alors qu'il ne maîtrise même pas la politique, a été éclaboussé par son fils Fabien qui s'est fendu d'articles fracassants sur l'acteur préféré des Japonais, pas encore des laponais, qui serait, d'après le fiston, un père sévère qui le traitait de gros branleur, dans le texte de la revue «Vanity Fair» où il ne manque que des faire-part des disparus de Saint Agil.
Mais, d'après une journaliste genre Louella Intérim, Fabien, le fils de Rocco, aurait un frère né d'une liaison de son père avec la chanteuse du Velvet Underground, une certaine Nico, morte à Ibiza où elle faisait du vélo. Une histoire qui a échappé à nos confrères du journal «Le Matin». stop.
Lahcen Haddad, qui maîtrise de plus en plus le secteur du tourisme vecteur d'emplois qui donnent à boire et à manger à bien des catégories sociales, a parfois des réponses toutes faites. Voici ce qu'il a répondu au journal «Le Soir» qui lui posait la question de la rénovation des hôtels :
«Il faut que les professionnels assument leurs responsabilités. Il y a des standards et des normes internationales qu'il faut respecter. Il ne faut pas badiner avec l'hygiène, la propreté et la sécurité. Et puis, il y a le fonds Renovotel pour rénover leurs hôtels».
C'est ça ! Pourquoi chercher midi à 14 heures, Renovotel résout tous les problèmes ? Le fonds de rénovation des unités hôtelières n'a empêché ni la fermeture de l'Ecole Hôtelière de la rue Laghouat, ex-Toulouse, ni la fermeture de bien des hôtels à Ouarzazate qui a eu le malheur de vouloir devenir un deuxième Marrakech sans transport aérien de poids, sans autoroute autobahn, comme chantait Kraftwerk, groupe allemand de musique électronique qui a influencé le new wave, lancé dans les années 80 par Mina Glaoui qui était aussi star que Nina Haguen. stop.


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