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France / Affaire Bettencourt
Mise en examen Nicolas Sarkozy
Publié dans L'opinion le 23 - 03 - 2013

L'ancien chef de l'Etat Nicolas Sarkozy a été mis en examen pour «abus de faiblesse» jeudi à Bordeaux dans le cadre du dossier Bettencourt, portant notamment sur d'éventuels financements illégaux de la campagne présidentielle de 2007.
«M. Nicolas Sarkozy qui bénéficie de la présomption d'innocence s'est vu notifier une mise en examen du chef d'abus de faiblesse, commis en février 2007 et courant 2007 au préjudice de Liliane Bettencourt», a indiqué dans un communiqué le Parquet de Bordeaux.
L'ancien président de la République avait auparavant été confronté pendant trois quarts d'heure à Patrick Bonnefoy, l'ancien majordome de l'héritière de L'Oréal, Liliane Bettencourt, au Palais de justice de Bordeaux.
L'entrevue entre les deux hommes s'est déroulée dans le bureau du juge d'instruction Jean-Michel Gentil et a porté sur le nombre de visites effectuées par l'ancien président au domicile de la milliardaire pendant la campagne présidentielle de 2007, a dit à Reuters l'avocat de l'ex-majordome, Antoine Gillot.
Au cours de cette confrontation, Patrick Bonnefoy a confirmé avoir reçu Nicolas Sarkozy en 2007 et l'avoir conduit dans le bureau d'André Bettencourt, époux de Liliane Bettencourt décédé fin 2007, a précisé Me Gillot.
Nicolas Sarkozy, qui a également été confronté à d'autres membres du personnel des Bettencourt, est ressorti du Palais de justice vers 21h50 jeudi soir.
L'ancien chef de l'Etat, qui nie toute malversation, avait été placé fin novembre sous le statut de témoin assisté, à mi-chemin entre celui de simple témoin et une mise en examen.
Joint par Reuters, l'Elysée n'a fait aucun commentaire sur la mise en examen du prédécesseur de François Hollande.
Réagissant sur i'TELE, le vice-président de l'UMP Guillaume Peltier a dénoncé un acharnement judiciaire mené contre l'ancien chef de l'Etat. «Je ne peux pas m'empêcher à titre personnel de penser à un acharnement judiciaire, à un énième feuilleton judiciaire, en dix ans, tout a été reproché à Nicolas Sarkozy, Balladur, la Libye, Clearstream, jamais rien n'a été trouvé ni prouvé», a-t-il dit. «Plus Nicolas Sarkozy est populaire, plus certains tentent de l'empêcher, tout est fait pour le compromettre ou le salir. Il y a une vraie différence entre le tribunal médiatique qui condamne et le tribunal judiciaire qui souvent innocente.»
Sur son compte twitter, le député UMP des Alpes-Maritimes Lionnel Luca a dénoncé la décision du juge Gentil.
«Mettre en examen un ancien président pour abus de faiblesse sous prétexte de financement de campagne électorale est grotesque et en dit long sur la justice», écrit-il. «Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose! La mise en examen de Nicolas Sarkozy n'a pas d'autre intérêt pour le discréditer jusqu'au non-lieu!»
Pour le député écologiste Noël Mamère, la mise en examen de Nicolas Sarkozy souligne la nécessité de réformer le statut pénal du chef de l'Etat.
«Ce qui vient d'arriver à Nicolas Sarkozy aurait dû se passer pendant la période dans laquelle il était président de la République puisqu'il s'agit d'actes commis avant sa prise de fonction et qui lui ont permis précisément d'accéder au pouvoir», a-t-il dit sur i'TELE.
L'enquête, qui a mis au jour de nombreux abus de la fortune de la milliardaire, a permis de découvrir des retraits en espèces de plusieurs millions d'euros sur ses comptes suisses en 2007-2009.
Ces retraits, notamment deux de 400.000 euros en 2007, pourraient avoir servi à financer la campagne de l'ancien président en 2007, avec l'implication de tiers déjà poursuivis dans le dossier , comme l'ex-gestionnaire de fortune Patrice de Maistre, qui était membre du Premier cercle, club des donateurs fortunés de l'UMP.
Le juge d'instruction Jean-Michel Gentil a saisi les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy en 2007 et des agendas qui attestent l'existence d'une visite chez les Bettencourt le 24 février 2007, au moment d'un des retraits suspects.
Nicolas Sarkozy admet l'existence de cette visite mais a expliqué dans les médias qu'il s'agissait d'un simple déplacement de courtoisie. Il estime que la validation de ses comptes de campagne par le Conseil constitutionnel prouve qu'ils étaient exempts de reproches.


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