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Télégramme
Publié dans L'opinion le 20 - 01 - 2014

Panique sur l'Atlantique. La spécialiste des chiffres, nulle en lettres puisqu'elle confond Kerouac avec souak, que n'a pas encore exploité Yves Rocher, installé maintenant à Yacoub El Mansour, en attendant Yves SL, a annoncé des vagues hautes de 3 et 5 mètres pour avant-hier samedi.
Comme d'autres qui veulent nous effrayer après le tsunami marocain qui n'a intéressé aucun requin des sites parfumés au kabrite, elle ne sait pas que la houle qui ne fait pas bouger Al ghoul, et ses grandes vagues, arrive tous les 10 ans comme nous le précise Adelkrim Chrif, surnommé Sridina, alors qu'il n'est ni météorologue ni océanographe, là encore, le climat change, et non tous les 7 ans comme nous l'avons écrit.
A la télé, le concierge qui a fait peur aux téléspectateurs, en disant qu'il n'avait jamais vu ça, sans préciser qu'il n'était à Rabat que depuis quelques années, aurait du être interrompu par la journaliste du caméra trottoir qui aurait pu lui demander des précisions. Mais ni elle ni lui, n'ont effectivement vu des vagues déferler sur le Borj ou sur Talborjt, un phénomène déjà vu pour les anciens qui ne sont pas dépourvus de mémoire, capables de plancher sur les mythes à revoir. stop.
En plein centre ville, en haut de l'avenue Allal Ben Abdallah, on a vu un guitariste black se promenant à l'aise, en jouant des morceaux de choix, comme si on était à la rue de la Hachette ou à la rue Saint Benoît, dans ce Paris où on tolère encore les artistes ambulants dans les couloirs de métro, ou devant les terrasses des cafés de Montmartre ou de la rue Lacepède où on peut manger de bonnes tartes aux myrtilles.
Mais à Rabat, on n'avait jamais vu encore un musicien, un samedi à midi, dans un centre désert, dans un quartier où il n'y a que des chmakriya le week-end, à la recherche d'une pièce de monnaie. Notre artiste qui vient certainement de débarquer dans la capitale où des gnaouis chantant Lalla Malika Chrifa Alaouia, lui ont donné l'idée de faire le troubadour, dans un pays de tolérance... Mais Rabat, emmitouflée dans sa raideur conformiste, n'est ni Tolède ni Ibiza où l'on ne risque pas de chanter Singing in the rain... stop.
Des curieux attendent le 8 février pour voir le sit-in prévu par des magistrats, après les indemnités et les avantages, à la suite du décret fixé dernièrement par le Conseil de gouvernement, pour certains grades. Sit-in attendu, pour entendre les slogans de ces fonctionnaires respectables, qui ne seront certainement pas les mêmes que ceux des indignados de la place Bab El Had, sans gants. stop.
L'annotation des passeports ne sera plus requise pour les ventes de devises billets de banques, selon l'Office des Changes. Cette mesure, prévue par l'instruction générale des opérations de change du 31 décembre 2013, inclut les dotations touristiques, l'allocation départ-scolarité, les dotations pour missions et stages à l'étranger et celles pour émigrations.
Des ventes de devises qui nous font rigoler au bas de la grande avenue où des débrouillards, loin du brouillard du Dawn Street, proposent des euros et des dollars aux passants qui se rendent dans le pays de Maupassant ou dans les villes de la Puerta Del Sol. Ces échangistes sans calculette, refilent des euros à des barèmes qu'on ne trouvera ni au Cap ni ailleurs. Ils imposent des chiffres au voyageur, qui est déjà passé par un bureau de change mais dont la dotation lui donne des palpitations, surtout quand il veut claquer son fric à Zurich ou à Torremolinos où un gros boss dîne à côté des hermanas et des hermanos sans beaucoup de bocadillos. stop.
Des victimes de l'amiante, utilisée dans le ciment par un holding dingue qui ne veut pas dédommager des malades du fibrociment, vont venir à Rabat, pour dénoncer l'indifférence des marchands de sable, des européanisés qui investissent dans des résidences de faux luxe avec vue lointaine...sur la mer. Jusqu'ici, le scandale de l'amiante au Maroc a été étouffé par des publications qui se contentent de placards publicitaires qui ne vont pas faire taire les défenseurs des Droits de l'Homme. A suivre. stop.
Les farachas qui étendent leur linge style Souk Laghzel enterré le long de la route côtière sans catastrophe meurtrière – cata, dit Jack Lang de l'IMA, en parlant de catastrophe pour faire plus jeune que Mitterrand, qui parlait de « chéhran » - proposent maintenant, au pied de la tour Saâda, des manteaux en cachemire + wool, de la laine à laver sans peine chez un bon pressing, qui n'est pas pressé de laver et de rincer à 50 dh... « A l'manto b' khamssin derhem », crie l'ambulant qui vient des balles de Casa, sans s'arrêter à Bouznika qui fait « aïn mica » sur l'autoroute qui veut l' exclure des joints venture.
Des manteaux trempés dans des bains à 100% avant de rejoindre les souks ou les puces d'Aix-Les-Bains, connu chez les chibanis qui se rappellent aussi de Bani Merrok, ex-Galerie Lafayette du temps des paillettes. stop.
Tiens, voilà qu'on parle de camping sauvage à Taghazout, alors que des touristes venus de l'Europe, où on ne badine pas pourtant avec la protection de la nature, campent et bivouaquent depuis des années, sur des plages ou dans la région d'Agadir, dans leur camping-car où ils stockent des flageolets et du boursin, achetés avant de quitter le Perthus, la frontière qui donnait autrefois des fourmis aux jambes aux jeunes maghrébins candidats aux vendanges dans le Bordelais plus convoité que le lait.
C'est que l'on commence à s'apercevoir que le site touristique de la future station balnéaire Taghazout avec casino comme à Knock-le-Zoute où chantait autrefois Vigon qui n'a pas repris le petit Gonzalès de Dalida, était un site conçu à la va-vite. Car on a fait fi du village des pêcheurs et des fumeurs de chit avec ou sans hi-fi, dans des habitations de fortune, qui n'ont rien à envier aux favelas de Rio et de Bahia où s'est exilé le fils de Zahya.
Le camping sauvage va envoyer dans les bocages un projet touristique qui, dès le départ, aurait dû s'intéresser à la région tout entière. On ne fait pas d'omelette sans casser des œufs et en collant la muselière aux paumés qui craignent le coup de pied dans la fourmilière. stop.
Le maâlem de l'ONT a été nommé personnalité de l'année 2013 du secteur du Tourisme par Tourisma Post, qui n'envoie pas ses mails par El Bosta, ni au Poste Galiéni. 14 personnes étaient en lice sans mainmise pour ce Prix, mais le sort a voulu que ça soit Abderrafiï Zouitène qui n'a pas de lien de parenté avec les Zouiten de la capitale, ex-Galerie Laurent, restaurant chic à l'Agdal où on peut rencontrer Chakib Zouiten. Alors que le directeur de l'Office du Tourisme a été nommé en 2013 à la tête d'un Office casse-tête comme l'ONEP, les yeux fixés sur Neptune en attendant la crise de l'eau en 2020.
Petit détail : le trophée a été réalisé par le designer Hicham Lahlou qui est passé de la fameuse théière au Molière de la Siyaha, sans aucune manière. stop.
Trémie de Chimicolor, titre un canard laqué de Kouéza. Alors qu'il s'agit plutôt de la trémie du rond-point de Dakar. Un souterrain qui n'a pas été noyé comme le passage sous les Oudayas, où des automobilistes ont pris peur, avant que la Protection Civile n'arrive à l'heure.
Après la trémie de Chimicolor, on va nous sortir une trémie Fenie-Brossette où l'on apprécie le tajine aux côtelettes et des crêpes Suzette. stop.
Avec 5 dirhams par mois, Hanane bent la porte de Dieu, Bab Allah, qui apprécie une à deux bananes par jour, 1⁄2 kilo de mandarines – elles n'ont jamais été aussi délicieuses que cette année, qu'elles viennent de Nador où Guerrouj a obtenu la médaille d'or de la meilleure ferme ou du Souissi Parador – arrive à être en contact ave ses proches. Elle bipe son type sur son portable et raccroche en coup de vent et voilà sa cousine qui l'appelle aussitôt, pour voir si elle a besoin de cerises ou d'abricots.
Hanane appelle aussi son cousin dans le Limousin en faisant sonner son portable 2 fois, jamais 3, avant de raccrocher... Là encore, elle est servie pour tout, étant donné qu'elle ne travaille pas et n'a pas les moyens de se payer des profiteroles genre Lipp. Bipe moi, je te dirai qui tu es... stop.
La bouteille d'huile jaune habillée dans un emballage qui cache le contenu, n'aide guère la ménagère à voir le contenant. Alors qu'une bouteille transparente permet à la cuisinière de faire l'kyass, en mesurant à chaque fois sa dose pour préparer l'alose, revenue, mais à quel prix ! stop.
Comme l'acteur Fernandel, un ancien copain de Samia Gamal, qui fait rire les gens, Haj Thami, un peu bandit, ne va plus aux enterrements parce qu'il fait rigoler les personnes venues se recueillir et non se réjouir. stop.
La Suisse où il n'y a plus de «saïgue bla do» à Berne ou à Locarno. Depuis le 1er janvier 2014, l'année des batoz qui n'écraseront plus les démunis, les feux doivent être allumés jour et nuit, sinon c'est une amende qu'il fasse beau ou «movitan», dit le marchane chifoune qui vend maintenant des pc blessés qui ont fait leur temps. stop.


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