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Les priorités des cinq prochaines années du Plan Maroc Vert : Un bon traitement de la problématique du foncier : Un meilleur ciblage de la politique de subvention et un renforcement de l'aval
Publié dans L'opinion le 05 - 05 - 2015

La huitième édition des Assises de l'Agriculture organisées le 27 avril 2015, à la veille de la 10ème édition du Salon International de l'Agriculture au Maroc, a permis au département de tutelle de rendre compte de l'état d'avancement de l'actuelle campagne agricole, de livrer un bilan d'étape de la mise en œuvre du Plan Maroc Vert et de renseigner sur les perspectives d'avenir en matière de politique ou grandes orientations agricoles.
La production prévisionnelle de la campagne céréalière 2014-2015 va atteindre un record de 110 millions de quintaux, les chiffres afférents au Plan Maroc Vert, allant de 2008 à 2014, font état d'une augmentation conséquente de la valeur ajoutée du secteur, d'une croissance de 34% des exportations de produits agricoles ainsi que d'une amélioration de 48% des revenus des agriculteurs, et à 5 années de l'échéance 2020, l'agriculture marocaine entame la ligne droite de son développement qui, à terme, verra la fusion des deux Piliers I et II, ainsi que l'émergence de nouveaux chantiers et percées stratégiques pour parfaire la construction de l'agriculture de demain.
Au département de l'Agriculture, l'on rappelle que durant les cinq premières années de sa mise en œuvre, le Pan Maroc Vert avait accordé une certaine priorité à la production pour stabiliser, voire augmenter, la productivité des cultures à haute valeur ajoutée tout en procédant à une certaine restructuration, via la reconversion des cultures inscrites dans le cadre de l'agriculture solidaire.
Au titre de l'année 2014, le Plan Maroc Vert a atteint un certain nombre d'objectifs. A titre d'exemple, l'assurance agricole a été élargie à l'arboriculture et dans la région de Chtouka-Aït Baha, 2,7 milliards de dirhams ont été investis dans la préservation de la nappe phréatique. Du côté de l'élevage, un programme a été lancé afin d'améliorer la traçabilité et la qualité de 3 millions de têtes du cheptel bovin et camelin. Dans le cadre du Pilier II du Plan Maroc vert, 20.000 agriculteurs ont bénéficié d'un encadrement et quelque 6 milliards de dirhams ont été rassemblés grâce aux bailleurs de fonds.
Toujours est-il que ces résultats n'ont pas empêché les opérateurs, lors du dernier bilan d'étape des contrats-programmes relatifs aux filières du Plan Maroc Vert, de plaider pour plus de visibilité.
L'on se rappelle alors que la Confédération marocaine de l'agriculture et du développement rural avait appelé à une restructuration des divers intervenants et a réclamé certaines garanties quant à l'avenir du secteur, dont une loi agricole qui aurait à fixer de manière définitive les diverses orientations agricoles. Lesquelles orientations agricoles devraient prendre en considération, entre autres, la nécessité de réguler la qualité et la quantité d'approvisionnement du marché intérieur moyennant des modalités de révision de l'accès au marché de gros, si ce n'est leur refonte globale.
Aujourd'hui, le département de l'Agriculture précise que la priorité serait donnée à la pérennisation des acquis et surtout le maintien du cap stratégique du Pan Maroc Vert dont la performance, la qualité, la compétitivité à l'international, la durabilité et la protection de l'environnement sont les maîtres mots.
Concrètement, la période 2015-2020 serait essentiellement consacrée à la réussite du défi de l'agro-industrie, et ce, moyennant l'accélération des investissements avec la multiplication par deux, à l'échéance 2020, des investissements orientés essentiellement vers l'aval, la rationalisation du périmètre irrigué dans la perspective d'aboutir à une valeur ajoutée de plus de 4000 dhs/ha et un doublement des exploitations agricoles.
Quant au Pilier II, l'essentiel de l'effort à venir serait consacré la pérennisation-consolidation des acquis avec le lancement de nouveaux projets qui visent à multiplier par 2 les revenus et les rendements des projets initiés dans le cadre de l'agriculture solidaire ; le développement de nouveaux projets adaptés à l'extrême pauvreté et la poursuite de la structuration de la petite agriculture avec notamment la création de 10.000 coopératives agricoles.
Que ce soit au niveau du Pilier I ou du Pilier II, l'atteinte de ces objectifs passe, entre autres, par un meilleur ciblage de la politique de subvention du Fonds du Développent Agricole ; une promotion de la finance de proximité ; une meilleure mobilisation du capital foncier ; une sécurisation des ressources budgétaires et une pérennisation des ressources hydriques à travers la réalisation de projets structurants dans l'amont et le renforcement de l'équipement dans l'aval.
Sans oublier, bien entendu, de soigner la mise en œuvre de l'agrégation, le bon traitement de la problématique du foncier et l'implantation de modèles efficaces de valorisation et de commercialisation qui conditionnent largement le devenir de l'aval de nombreuses filières.
Au département de l'Agriculture, l'on se veut rassurant.
D'une part, des mesures seront prises pour la dynamisation de l'agrégation, à savoir l'adoption, en cours, des textes d'application de la loi sur l'agrégation, en plus de la simplification des procédures et la différenciation des solutions en fonction des spécificités propres à chaque filière.
D'autre part, des initiatives sont en collaboration avec le ministère de l'Intérieur en vue d'une meilleure mobilisation du foncier, les terres collectives agricoles, notamment.
A en juger par les données chiffrées présentées au cours du lancement du débat national sur les terres collectives, celles-ci occupent une superficie estimée à environ 15 millions d'hectares et présentent de grands enjeux économiques.
D'autant plus que l'utilisation de ce patrimoine national est répartie entre des terres consacrées aux pâturages avec 12,6 millions d'hectares, à l'agriculture avec 2 millions d'hectares, dont 300.000 hectares situés dans les périmètres urbains et périurbains, et environ 100.000 hectares sont partagés entre l'espace forestier et les aires protégées.


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