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Conjoncture économique: Le spectre de la sécheresse pèse lourdement sur la croissance
Publié dans L'opinion le 30 - 01 - 2016

2016 sera mauvaise pour l'économie marocaine, puisque la croissance du PIB durant cette année s'établirait seulement à 1,3%, alors qu'elle a été de 4,4% en 2015. En cause, la mauvaise contre-performance des activités agricoles après une année 2015 exceptionnelle. Pour le Haut-Commissaire au Plan, ce faible niveau de croissance prévu en 2016 serait « la conséquence du repli de l'activité agricole à 12,7%, rejoignant ainsi celui des campagnes agricoles des années sèches, comme il serait la conséquence d'un faible taux de croissance des activités non-agricoles, estimé à +2,2% pour 2016».
«Au plan de la conjoncture agricole, au-delà de ses effets sur la croissance économique, il me semble nécessaire de formuler quelques inquiétudes sur les menaces sérieuses qu'elle fait peser, dans l'immédiat, sur l'état du cheptel et de l'emploi, du revenu et des conditions de vie des populations rurales ainsi que sur les ressources hydrauliques qui, sauf retournement exceptionnel de la conjoncture climatique, devraient connaitre de réelles tensions», a ajouté Ahmed Lahlimi Alami, , lors d'une conférence de presse tenue mercredi à Casablanca, consacrée à la présentation de l'évolution de l'économie nationale en 2015 et ses perspectives pour 2016.
M.Lahlim a dit, toutefois, que l'effet de la sécheresse sur l'activité agricole devrait être amorti en 2016, par l'amélioration relative des cultures irriguées et de la production arboricole. Une production qui devrait être favorisée par deux mesures : effet d'alternance de son cycle de production, et supplément des réserves de fourrages et de trésorerie des agriculteurs, consécutivement à la bonne année 2015 et ce, sur fond de renforcement des programmes d'investissement et de l'appui technique et financier du plan Maroc vert.
Dans sillage, M. Lahlimi a noté, que, pour relancer la production agricole et l'activité dans le monde rural, l'année 2016 et même les années qui la suivront, devrait susciter des inflexions sérieuses à la politique économique, financière et monétaire, autant qu'à la politique sociale et ce, quelque soit la clémence des conditions climatiques à venir. Des conditions qui sont par ailleurs porteuses d'un contexte social où la problématique de la pauvreté et des inégalités sociales et territoriales devrait se poser avec une nouvelle acuité en 2016. Une année durant laquelle la valeur ajoutée agricole devrait connaître une baisse à 10,2%.
La demande intérieure continuerait, pour sa part, à marquer un ralentissement notable e 2016, en raison d'un effort d'investissement moins soutenu et d'une baisse de régime de la consommation. Dans ce cadre, les dépenses de consommation des ménages croîtraient, ainsi, de 2,9%, un rythme parmi les plus faibles enregistrés au cours des huit dernières années. De son côté, l'investissement brut s'inscrirait dans le prolongement du sentier baissier amorcé en 2012, avec 29,6% du PIB en 2016, au lieu de 34,7% en 2013. Cette tendance concerne, particulièrement, les investissements des entreprises, dans un contexte moins attractif de financement où le taux d'accroissement annuel moyen des crédits bancaires est passé de 6% lors de la période 2009-2011 à 3,6% en 2012-2014.
Des performances en 2015
Lors de cette conférence, M. Lahlimi a mis l'accent également sur l'évolution de l'économie nationale en 2015. Une année qui a été bénéfique pour le Maroc, du fait de baisse des prix mondiaux de l'énergie et des matières premières. « Cette embellie a facilité la réforme de la Caisse de Compensation et a permis d'atténuer les déséquilibres macroéconomiques : un déficit budgétaire réduit à -4,4% du PIB, un déficit commercial des biens allégé de 18,7% et un déficit courant de la balance des paiements en baisse à -2,3% du PIB. Dans ces conditions, les réserves de change auraient atteint 224,6 milliards de dh à fin décembre 2015, équivalent à 6,8 mois d'importations de biens et services. Le déficit des liquidités bancaires serait passé de 68,4 milliards de dh à fin 2013 à 16,5 milliards de dh à fin 2015», s'est réjoui le Haut -Commissaire au Plan.
Outre le ralentissement des services, l'activité hors agriculture a été affectée par les faibles performances du secteur secondaire, dominé par les activités traditionnelles, à l'image des industries du textile-habillement et de l'agroalimentaire, dont la part dans le total exporté n'a cessé de baisser, pour atteindre 29% en 2015, au lieu de 40% en 2007.
«Les secteurs émergents des métiers mondiaux du Maroc, comme l'automobile et l'aéronautique, dont la production connait une dynamique remarquable depuis 2010, ont, certes, amélioré le niveau de compétitivité de nos exportations, mais ne parviennent pas à créer un effet d'entraînement sur l'appareil productif et à relever, ainsi, substantiellement la valeur ajoutée du secteur non-agricole», a indiqué M. Lahlimi.


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