La promotion de l'utilisation des technologies de l'information et de la communication (TIC) au niveau des Parlements est de nature à renforcer leurs attributions législative, représentative et de contrôle, a souligné jeudi à Midrand, le président du groupe Haraki à la Chambre des conseillers, M. Abdelhamid Saadaoui. M. Saadaoui, qui intervenait lors des travaux de la Conférence mondiale 2010 sur le e-Parlement, organisée jeudi et vendredi par l'Organisation des Nations unies à Midrand, a mis en évidence le grand apport que pourrait favoriser la mise en œuvre du projet ambitieux du e-Parlement en termes de rapprochement des peuples, d'harmonisation des textes législatifs nationaux et de consécration du statut du Parlement. Il a également évoqué les objectifs stratégiques de ce grand projet, à savoir la promotion de la démocratie participative, le soutien au droit d'accès à l'information et la promotion d'une relation interactive entre le Parlement et le citoyen. Selon M. Saadaoui, le projet e-Parlement ne peut être concrétisé sans le développement d'un système numérique adapté aux normes internationales, l'utilisation de la nouvelle génération des TIC, l'augmentation des aides financières destinées à réduire les coûts d'accès à l'Internet et l'adoption de langues internationales pour faciliter l'accès et la formation continue des ressources humaines. Il a, en outre, jugé nécessaire la promotion du e-sécurité en vue d'assurer la protection et l'entretien des archives électroniques et la création d'une banque de données. M. Saadaoui a, par ailleurs, relevé que la Chambre des conseillers a franchi d'importantes étapes en matière d'intégration et de promotion des technologies de l'information et de la communication dans le but de faciliter la tâche à son personnel. Il a ajouté, dans ce cadre, que la présidence de la Chambre a consacré un budget pour l'achat d'ordinateurs et d'équipements informatiques de dernière génération en vue de permettre aux conseillers et personnel de la deuxième Chambre d'être en phase avec les nouvelles technologies. Organisée par l'ONU, l'Union interparlementaire, le Parlement d'Afrique du Sud, la Conférence mondiale 2010 sur l'e-Parlement constitue une opportunité pour des échanges de vues et d'expériences au niveau mondial entre institutions parlementaires sur l'impact des nouvelles technologies sur les prérogatives qui leur sont dévolues. Cette réunion s'appuie sur les résultats des Conférences mondiales de 2007, 2008 et 2009 sur l'e-Parlement, tenues respectivement à Genève, Bruxelles et Washington, ainsi que sur le rapport mondial 2010 sur l'e-Parlement, 2ème édition de l'ouvrage publié par le Département des affaires économiques et sociales de l'ONU (UN-DESA) et l'Union interparlementaire, et élaboré par le Centre mondial pour les TIC au Parlement.