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Le Maroc habilité à jouer un rôle de réconciliation entre l'Islam et l'Occident (Secrétaire Général du CCME)
Publié dans MAP le 02 - 04 - 2010

Le Maroc, fort de son modèle religieux prônant la tolérance et le respect d'autrui, est habilité à jouer un rôle de réconciliation entre l'Islam et l'Occident, a estimé M. Abdellah Boussouf, secrétaire général du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME).
Propos recueillis par Mohamed Chennouni
"Les pays européens optent de plus en plus ces dernières années pour le modèle de l'Islam marocain. Le Royaume étant habilité à jouer un rôle de réconciliation entre l'Islam et l'Occident à travers son modèle religieux basé sur le juste milieu, la tolérance et le respect de l'autre", a souligné M. Boussouf dans un entretien à la MAP.
Le rite malékite, adopté au Maroc et dont les fondements sont proches des valeurs dominantes en Europe, a-t-il rappelé, avait déjà fleuri en Andalousie musulmane où il avait "donné lieu à une société de coexistence et de tolérance entre différentes religions et cultures".
M. Boussouf s'est, dans ce sens, dit convaincu que ce modèle de l'Islam d'ouverture et de tolérance sert aujourd'hui de "référence pour les Marocains et pour l'ensemble des Musulmans d'Europe".
Le colloque international sur l'Islam en Europe, tenu à l'initiative du Maroc dans l'enceinte du Conseil de l'Europe (29-30 mars), aura donc permis, et à juste titre, de mettre en exergue une nouvelle approche de gestion du culte musulman "en tant que composante de l'espace culturel et cultuel européen et non en tant qu'un culte étranger", a-t-il soutenu.
Force est de constater que cette rencontre, organisée par le CCME, s'est érigée en véritable espace de réflexion partagée et participative, où le débat s'est focalisé sur les différentes expériences d'exercice du culte, de formation des cadres religieux et d'enseignement de l'Islam dans plusieurs pays et institutions européennes.
A l'issue des débats, a souligné M. Boussouf, les participants ont été unanimes à relever que la gestion des affaires du culte musulman relève entièrement du ressort des pays et des communautés d'Europe.
L'Islam exige, au même titre que les autres religions, une organisation respectant le cadre, les principes et les fondements des sociétés d'accueil, a-t-il relevé.
Reste que l'apprentissage religieux et la formation des cadres religieux requièrent, à ses yeux, une attention toute particulière si l'on aspire à une bonne organisation du domaine cultuel, à l'amélioration de l'encadrement de ses adeptes et à une meilleure connaissance de ses fondements et de ses valeurs.
"Autant d'éléments liés à l'avenir du dialogue et de l'effort d'explication exigé aussi bien par l'Islam que par les autres religions pour la construction d'une société fondée sur les valeurs de compréhension, de tolérance et d'échange mutuel", a expliqué le secrétaire général du CCME.
De l'avis de M. Boussouf, cette action peut "servir aussi l'Islam en tant que religion d'une large partie de la population mondiale".
Il a, à cet égard, expliqué que l'enjeu qu'on doit relever en Europe consiste à "démontrer la capacité de l'Islam, non pas seulement à coexister ou bien à cohabiter avec les autres cultes mais surtout, à réussir son auto-gestion dans une société marquée par les principes de modernité, de démocratie, de laïcité et de sécularisation".
La rencontre sur "Islam en Europe : formation des cadres, éducation religieuse et enseignement du fait religieux", organisée en collaboration avec la Grande Mosquée de Strasbourg et sous le patronage du Conseil de l'Europe, intervient à un moment crucial où la question sur le culte musulman est propulsée au devant de la scène médiatique.
"Le nombre des participants autant que leur stature sont là pour mettre en évidence le grand intérêt de la thématique et son acuité sur le plan international", a-t-il tenu à souligner.
En effet, le colloque a réuni 150 spécialistes de divers horizons, dont des académiciens, chercheurs, responsables politiques et acteurs culturels et cultuels venus d'une dizaine de pays notamment du Maroc, France, Belgique, Italie, Pays-Bas, Grande-Bretagne, Espagne et Liban.
Pas moins de quarante institutions ont été représentées pour partager leurs expériences respectives dans les domaines de la formation des cadres religieux et de l'enseignement de l'Islam dans de nombreux pays européens.
Les diverses contributions ont mis en lumière les caractéristiques de ce genre de formation, ses contenus ainsi que les problèmes rencontrés.
En guise de recommandation, M. Boussouf a insisté, à l'instar de nombre d'intervenants au colloque, sur l'impératif d'approfondir le débat sur les moyens de conforter la place de l'islam en tant que thème d'enseignement et de recherche dans les universités européennes tout en garantissant à ces dernières la légitimité nécessaire de développer les sciences islamiques.-


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