Placé dans le groupe C du Mondial 2026, le Maroc devra affronter le Brésil, l'Ecosse et Haïti pour réserver son ticket de qualification pour le prochain tour et poursuivre sur sa lancée après son exploit historique lors de la dernière Coupe du monde au Qatar, où le Onze marocain avait atteint le stade des demi-finales. Ainsi, 28 ans après le mondial de 1998 en France, le Maroc retrouvera en juin prochain la Seleçao et l'Ecosse dans la phase des poules après un tirage qui ravive les souvenirs du passé. En juin 1998, la sélection marocaine avait affronté le Brésil, champion du monde en titre, et une Ecosse combattive contre laquelle la sélection marocaine avait signé une victoire éclatante (3-0). En même temps, la Norvège avait, contre toute attente, battu le Brésil grâce à un penalty en fin de match (2-1), et soudain le Maroc se retrouvait éliminé malgré ses quatre points et sa performance impressionnante. Avec un parfum de déjà-vu, les Lions de l'Atlas rejoueront, près de trois décennies après, face au quintuple champion du Monde, le Brésil, fort de son armada de stars mondiales, à leur tête Vinicius, Raphinha ou encore Estêvão. Mais aujourd'hui le contexte a changé et le football marocain aussi ! Selon le sélectionneur de la Seleçao, Carlo Ancelotti, le Maroc est l'adversaire « le plus dangereux » pour le Brésil lors de la phase de groupe de la Coupe du monde 2026, qui aura lieu aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique. La sélection marocaine « joue bien » et réalise d' »excellents résultats », a souligné l'entraîneur italien dans des déclarations à la presse à l'issue du tirage au sort du Mondial effectué au Kennedy Center à Washington, rappelant que les Lions de l'Atlas ont signé un parcours « fantastique » lors de la dernière Coupe du monde au Qatar. Le Maroc dispose aussi d'un entraîneur « fantastique », a dit l'ancien entraîneur du Real Madrid, ajoutant que le match entre les deux équipes sera « difficile ». L'équipe nationale retrouvera aussi en juin prochain la sélection écossaise qu'elle avait également affrontée au premier tour du Mondial de 1998. Pour le sélectionneur de l'Ecosse, Steve Clarke, le tirage au sort de vendredi était « fantastique » pour sa sélection. « L'absence d'équipes européennes était une de mes principales préoccupations », a reconnu Clarke dans des déclarations à la presse. « Du coup, on affronte trois des meilleures équipes de trois continents différents, et c'est ça l'esprit de la Coupe du Monde ! », a-t-il ajouté. De son côté, l'entraîneur de Haïti, Sébastien Migné, a affirmé que le match de son équipe face aux Lions de l'Atlas « ne sera pas facile ». Lire aussi : Mondial-2026 (tirage au sort) : Le Maroc dans le groupe C avec le Brésil, l'Ecosse et Haïti La sélection marocaine compte dans ses rangs des joueurs qui évoluent à « un très haut niveau », a déclaré le coach français à la presse, rappelant que les Lions de l'Atlas ont réalisé un record de 18 victoires consécutives. « En termes de stratégie, on va attendre quelques jours. J'irai les observer également durant la prochaine Coupe d'Afrique des Nations », a-t-il indiqué. L'entraîneur de l'équipe nationale, Walid Regragui, a assuré, quant à lui, que la sélection marocaine va « tout donner pour rendre fiers ses supporters ». « Nous allons respecter tous nos adversaires (…) et on va tout donner pour être à la hauteur et rendre fiers nos supporters », a déclaré le coach des Lions de l'Atlas à l'issue du tirage au sort. De leur côté, plusieurs anciens internationaux marocains ont affirmé que l'effectif de l'équipe nationale du Maroc permet d'entamer la Coupe du monde 2026 en toute confiance et d'atteindre un stade avancé de la compétition. Dans des déclarations à la MAP, ils ont souligné que l'équipe nationale dispose de tous les atouts pour s'imposer en Coupe du monde 2026 et réaliser un nouveau exploit, estimant que les Lions de l'Atlas sont capables de terminer en tête de leur groupe. À cet égard, la légende du football marocain Mohamed Timoumi a indiqué que les chances de l'équipe nationale sont « fortes », ajoutant que les Lions de l'Atlas ont gagné le respect sur la scène internationale, grâce à leur expérience et leur réputation footballistique accumulées par une génération de grands joueurs. L'ancien milieu offensif de l'AS FAR a souligné que le succès de l'équipe nationale lors de ce rendez-vous sportif requiert une bonne gestion des matchs, une concentration optimale lors des stages d'entraînement et une bonne préparation sur les plans mental, technique et physique, notant que les Lions de l'Atlas sont capables de rééditer, voire surpasser, l'exploit réalisé lors de la Coupe du monde au Qatar. Pour sa part, l'ancien attaquant de la Renaissance de Settat, Khalid Raghib, a affirmé que les performances et la progression de l'équipe nationale sur la scène internationale rendent l'enjeu bien plus important qu'une simple qualification pour les seizièmes de finale, notant que le Maroc doit désormais se maintenir parmi les meilleures équipes, d'autant plus que son effectif actuel compte des joueurs de haut niveau capables de faire la différence. Quant à l'ancien buteur du Raja de Casablanca, Hicham Aboucherouane, il a affirmé que la sélection du Maroc est devenue un adversaire à prendre en compte après avoir terminé quatrième lors de la précédente édition de la Coupe du monde. Dans ce sens, il a fait observer que le groupe actuel comprend des joueurs d'un niveau compétitif élevé capables de mener le Maroc vers l'avant. La Coupe du monde 2026 est la première à être organisée conjointement par trois pays ainsi que la première à réunir 48 pays, qui disputeront un total de 104 matchs, dont 78 aux Etats-Unis, 13 au Canada et 13 au Mexique. Avec MAP