Tout l'arsenal juridique n'y a rien fait, un chauffard reste un chauffard et un fou de vitesse reste aussi fou qu'à son habitude… Alors la Gendarmerie royale a mis les petits plats dans les grands, et mis aussi des radars fixes dans des véhicules banalisés de tous genres, conduits par ses agents. Explications. Ces véhicules sillonneront les autoroutes essentiellement, et traqueront les voitures qui dépassent la vitesse autorisée, en l'occurrence 120 km/h. Une fois l'infraction constatée, explique la gendarmerie, le contrevenant est interpellé au point de contrôle suivant et un procès-verbal est dressé. Dans le cas où le chauffard quitte l'autoroute avant ce barrage, une convocation lui est adressée afin qu'il se rende à la brigade de gendarmerie où le PV d'infraction lui est remis. Le véhicule radar peut tout prendre et tout surprendre, qu'il soit à l'arrêt ou en mouvement, dans sa direction ou en sens inverse. Il reste à pouvoir déceler certains véhicules, roulant tellement vite qu'on ne les voit pas passer… Et pourtant après les radars fixes, les gendarmes avaient installé des agents, tapis dans les végétations des terre-pleins des autoroutes ou à l'abri d'un pilier de pont, invisibles, mais les chauffards continuaient à rouler aussi vite, dépassant souvent les 180 km/h, et sans qu'on ne les trouve nécessairement au barrage suivant. C'est contre ces gens qu'il faut sévir. L'avantage de ce nouveau radar banalisé est qu'il peut capter tout véhicule contrevenant aux dispositions du Code, et même si le chauffard arrive à s'échapper, en sortant de l'autoroute avant le barrage, ou en usant d'un document officiel, l'infraction est enregistrée. Il serait souhaitable que les mémoires de ces appareils soient régulièrement visités par l'inspection de la gendarmerie.