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Législatives 2012 : Mounir Satouri, natif de Derb Ghalef et candidat dans les Yvelines
Publié dans Yabiladi le 18 - 05 - 2012

A 22 jours du premier tour des législatives, les élus locaux et candidats sont sous les projecteurs des médias français et se font peu à peu connaître. Parmi ces candidats, il y a des Français d'origine marocaine. Difficile néanmoins de dire combien ils sont. L'un d'eux est Mounir Satouri, candidat dans les Yvelines pour les Verts. Son parcours personnel est atypique. Il n'est pas né en France mais au Maroc et a quitté sa terre natale, assez tard, lorsqu'il avait 15 ans. Sa passion pour la politique naît au Maroc.
C'est dans les Mureaux, commune des Yvelines que Mounir Satouri est candidat pour les élections législatives sous les couleurs d'Europe Ecologie Les Verts. En plus d'être candidat, cet homme âgé de 37 ans, marié et père de 3 enfants est également l'un des grands favoris de sa circonscription. Mounir Satouri fait parti de ces Français d'origine immigrée qui représentent aujourd'hui la diversité en politique et qui auront l'honneur, s'ils sont élus de siéger à l'Assemblée Nationale.
Engagé à 15 ans
C'est dans le quartier de Derb Ghalef à Casablanca que Mounir Satouri est né. «Je suis né en 1975, l'année de la Marche Verte !», dit-il en riant. Son père immigre en France dans les années 60 mais n'a jamais amené sa famille vivre en France avec lui. Il travaille dans le secteur du BTP, de longues années de dur labeur ou il inhalera goudron et autres gaz toxiques. La moitié d'un de ces poumons sera par la suite amputé, le rendant invalide.
Puis, lorsque Mounir est âgé de 6 ans, son père décide de quitter Derb Ghalef et d'installer la famille à Safi. C'est dans cette ville que Mounir Satouri va s'éprendre de politique. Alors qu'il n'a que 15 ans, le jeune homme adhère à la Jeunesse de l'USFP puis prend part à une vaste grève d'étudiants. Il se fait arrêté avec une trentaine d'autres lycéens, est jugé pour trouble public et est envoyé en prison pour 4 semaines. «C'est de là qu'est né cette immense envie pour la liberté. A 15 ans, ce n'est pas drôle de se retrouver dans une cellule avec 30 autres détenus de droit commun qui étaient emprisonnés pour vol, coups et blessures», lance-t-il. A cette époque, le père de Mounir Satouri continuait à faire des allers-retours entre la France et le Maroc. Mais dès qu'il apprend que son fils est emprisonné, il repart au Maroc et fait venir la famille entière en France et s'installe dans les Yvelines, qui deviendra quelques années plus tard la terre d'élection de Mounir Satouri. «Je suis né dans un quartier populaire, je représente aujourd'hui un quartier populaire», lance-t-il.
Les années passent et la passion pour la politique grandit chez le candidat. Il décide d'adhérer au Parti socialiste mais va y rester jusqu'en 2001, année où il basculera chez les Verts. La raison de ce basculement : les socialistes retirent dans leur programme le droit de vote des étrangers. Lui-même à cette époque n'a pas encore la nationalité française. Il l'obtiendra en 2002 par naturalisation.
Lien avec le Maroc
Régulièrement, Mounir Satouri participe à des rencontres et colloques organisés au Maroc qui le mènent à échanger avec les élus locaux marocains. Il n'hésite pas à leur donner des conseils en matière de logement social pour ne pas reproduire les mêmes erreurs que la France avec ses banlieues dans lesquelles existent pauvreté et exclusion. Il suit également de près les grands projets environnementaux du pays déplorant par exemple que le royaume n'utilise pas assez ses ressources naturelles pour faire baisser sa facture énergétique.
Lorsqu'on lui demande ce qui lui manque le plus du Maroc aujourd'hui : «Le Maroc !» répond-il sans hésiter. «L'hospitalité des Marocains, la joie de vivre et surtout le rythme de vie. On prend son temps au Maroc», ajoute-t-il. «Mais je suis et reste français à part entière. Cela m'apporte un équilibre dans mon identité», insiste-t-il à dire craignant que ces concurrents s'attardent sur ces origines marocaines et non sur les actions qu'il a menées sur le terrain ces dix dernières années.


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