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Hirak : Ilyas El Omari accuse le gouvernement
Publié dans Yabiladi le 05 - 06 - 2017

Depuis une semaine, le secrétaire général du PAM et président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima multiplie les sorties médiatiques pour s'exprimer sur Hirak du Rif qui secoue la région depuis plus de 7 mois. Dimanche, il a affirmé que le retard est imputé au gouvernement d'Abdelilah Benkirane.
Disparu des radars de l'actualité marocaine depuis plusieurs mois, Ilyas El Omari est sorti de l'ombre. Alors qu'il appelait la semaine dernière à une conférence nationale sur la vague de protestations qui secoue Al Hoceima et sa région depuis des mois, le patron du Parti de l'authenticité et de la modernité multiplie, cette semaine, les sorties médiatiques.
Alors que son interview accordée à Hespress n'a pas encore été diffusée, le président de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima était, dimanche, l'invité de l'émission «Bila Qoyoud» (sans restrictions) de la chaîne anglaise BBC pour parler du Rif. L'occasion pour lui de détailler d'abord sa proposition relative à l'organisation d'une conférence nationale sur les protestations du Rif. Pour lui, il s'agit d'une initiative qui émane de la région en tant qu'institution constitutionnelle.
Pour El Omari, la région n'existe que sur papier
Une initiative qui «n'était pas la première et ne sera pas la dernière depuis le début des manifestations». El Omari a aussi fait savoir que l'idée d'une conférence nationale a même recueilli des réactions positives. «L'initiative vise à rétablir la confiance et le dialogue entre les manifestants, les hommes politiques, la société civile, les intermédiaires et le gouvernement», argue-t-il. Il ne manque pas de faire la remarque sur le mot Hirak.
«Je préfère plutôt parler de protestation et non pas de Hirak. Ce dernier a une connotation politique et c'est un vocabulaire qui nous est parvenu du Moyen-Orient. Ce n'est pas les manifestations qui ont appelé la protestation un Hirak mais les médias.»
Il ne manque pas d'insister sur les revendications sociales de la population, ayant débuté avant la tragédie de Mohcine Fikri, mais ayant «explosé» avec ce drame. El Omari passe ensuite au rôle de la région dans la dégradation de la situation économique et sociales de la province d'Al Hoceima. Une occasion en or pour fustiger le gouvernement. «Il y a une loi organique pour les régions et la Constitution insiste sur la régionalisation, mais malheureusement, deux ans après, le gouvernement n'a toujours pas sorti les décrets d'application de cette loi», lance-t-il.
«Nous, en tant que régions, nous n'existons que sur papier. Ces décrets, qui relèvent des prérogatives du gouvernement, doivent permettre le transfert des compétences et des pouvoirs. Jusqu'à maintenant, ni l'ancien ni l'actuel gouvernement n'ont sorti ces décrets.»
Retard des projets à Al Hoceima ? La faute à Abdelilah Benkirane
Evoquant les accusations de «séparatisme» à l'encontre des manifestants, Ilyas El Omari insiste que c'est le gouvernement, à travers la majorité gouvernementale qui s'est attaqué aux jeunes et aux femmes d'Al Hoceima en utilisant cette accusation. Il explique aussi le drapeau du Rif et les drapeaux amazighs par l'identité et la symbolique historique de la province. In fine, la responsabilité de la dégradation du climat social, selon lui, n'est autre que l'ancien gouvernement d'Abdelilah Benkirane.
«Il y a du retard, malheureusement, causé par l'ancien gouvernement, dans la mise en œuvre de ce qui a été signé devant Sa Majesté en octobre 2015 pour la réalisation de projets structurels. Plus d'un an et demi du retard…»
«Lorsque j'ai signé, en tant que président de la région, avec le gouvernement et devant Sa majesté, j'ai dit au chef du gouvernement (Abdelilah Benkirane, ndrl) qu'il faut accélérer la mise en place. L'opposition n'a rien à voir dans la mise en place du projet», se défend-t-il.
Le patron du Tracteur insiste aussi sur le fait que «la région n'a pas de prérogatives sans les textes». Pour appuyer cette déclaration, Ilyas El Omari cite la lettre qu'il avait adressée au chef du gouvernement au début de la protestation. «J'ai envoyé une lettre à Abdelilah Benkirane et les membres de son gouvernement en janvier. Il m'a adressé une réponse choquante en m'informant que je n'ai pas le droit de lui adresser de lettre en tant que président de la région», rappelle-t-il. «J'ai donc découvert que nous n'avons aucune prérogative».


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