Les 14 et 15 mai derniers, deux candidats en lice pour la course à la présidence de la Confédération générale des entreprises du Maroc ont présenté leur programme. Ainsi, Salaheddine Mezouar et Hakim Marrakchi ont chacun donné des promesses, dont une partie devra être concrétisée dans les mois suivant l'élection de l'un ou de l'autre. Pour succéder à Miriem Bensaleh-Chaqroun, deux binômes doivent convaincre les membres du patronat. D'une part, un ex-chef de la diplomatie, Salaheddine Mezouar, avec son colistier actuellement vice-président de la CGEM, Faïçal Mekouar. D'autre part, un binôme paritaire, conduit par un industriel qui a trente ans d'expérience dans le monde de l'entreprise. Il s'agit de Hakim Marrakchi, épaulé par sa colistière, Assia Benhida-Aiouch. Dans ce sens et à l'issue de la présentation des deux programmes, Hakim Marrakchi a déploré le fait de voir que «le choix proposé par ailleurs» se cantonne à «une approche top-down», à son avis «moins susceptible d'apporter les réponses adéquates et rapides» aux situations actuelles du monde de l'entreprise et de la compétitivité dans le pays. Pour relever ces défis, «la CGEM a besoin d'être conduite par un véritable chef d'entreprise», ajoute Marrakchi, qui considère que son rival (sans le nommer) «ne remplit pas cette condition». Sur le même registre, Salaheddine Mezouar a rappelé la situation d'urgence pour l'économie marocaine et que «le secteur priver doit donner l'exemple». Il a souligné l'importance de «relancer la croissance» et créer de l'emploi dans «un esprit de partenariat entre le gouvernement, le secteur privé et les partenaires sociaux» en saisissant l'opportunité d'«accompagner» notamment les jeunes porteurs de projet. Les élections de la présidence de la CGEM sont prévues le 22 mai prochain.