«Le Front social de soutien aux mouvements de protestations» est une nouvelle enseigne associative qui vient de voir le jour. Le collectif est composé essentiellement d'organisations et de partis de gauche. Sur la liste des signataires figurent particulièrement l'Association marocaine des droits humains (AMDH), le Parti socialiste unifié (PSU), la Voie démocratique, le Conseil national ittihadi (CNI) et le Parti de l'avant-garde démocratique et socialiste (PADS) ainsi que leurs structures de jeunesse. Le Front réclame la «défense les droits humains et les libertés des plus larges franges des masses populaires». Ses initiateurs s'engagent également à «appuyer tous les mouvements militants allant dans le sens des intérêts des revendications vitales des Marocains», indiquent-ils dans un communiqué. La création du «Front social» intervient seulement un mois après l'annonce par presque les mêmes parties de la naissance de «la Coalition démocratique pour la libération des détenus politiques et la levée du blocus contre le Rif». Les islamistes d'Adl Adl wal Ihssane comme ceux du PJD sont absents du tour de table des deux structures.