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Nouvelle déception du Maroc en CAN 2012 : Recadrer sérieusement le football national
Publié dans Albayane le 30 - 01 - 2012

Encore une fois un nouvel échec pour le Maroc éliminé au premier tour de la CAN 2012. Deux matches et deux revers, respectivement contre la Tunisie (2-1) et le Gabon (3-2), ont été largement suffisants pour que l'équipe nationale quitte tôt la compétition africaine, à l'aube de cette année, pourtant qualifiée de celle la relance du sport en général et du football en particulier. C'est la plus mauvaise prestation de toute l'histoire de la participation marocaine en Coupe des d'Afrique. Jamais le Maroc n'a été éliminé juste après les deux premiers matches du premier tour.
De l'édition de 1972 au Cameroun en passant par celle de 1976 en Ethiopie qui a vu le Maroc remporter son premier et dernier sacre africain, jusqu'à la meilleure performance avec la finale de la CAN 2004 remportée par la Tunisie (2-1) sur son sol, l'équipe nationale a également terminé en troisième place lors du rendez-vous du Nigéria en 1980. D'autres résultats moins bons restent dans le palmarès du football national avec la 4e place lors des deux éditions de 1986 de la CAN en Egypte et 1988 organisée au Maroc ainsi que la place de quart finaliste en 1998 au Burkina Faso.
Depuis donc la première participation en 1972 quand l'équipe nationale fut éliminée au premier tour par un tirage au sort après son égalité aux points avec le Congo qu'il a pourtant battu par (1-0) avant d'être contraint à deux matches nuls par le Soudan et le Zaïre sur le même score de 1-1 (les trois buts ont été l'œuvre du premier Ballon d'Or africain, Ahmed Faras), jusqu'à aujourd'hui où le Maroc qui vient d'être sorti du premier tour de la CAN 2012 pour la 8e fois sur 14 participations, ne faisait ses adieux qu'après le troisième match, comme lors des récentes éditions en 2006 et 2008 alors qu'en 2010 l'équipe nationale n'y était même pas.
En 2012, le Maroc n'a retrouvé la compétition africaine que difficilement au détriment des sélections modestes comme la Centrafrique qu'on n'a pas pu battre en aller comme au retour et la Tanzanie qui n'a pas été facile à dépasser. L'Algérie qu'on a dominée à Marrakech par (4-0) - c'est d'ailleurs le match qui a faussé toutes les données sur la valeur réelle de l'équipe nationale - s'était imposée par (1-0) lors du premier match à Annaba.
En phases préparatoires, l'équipe nationale qui s'est inclinée à domicile dans des matches amicaux devant l'Ouganda et le Cameroun vainqueur du tournoi LG Cup, n'a remporté qu'un seul test face à l'équipe suisse de Grashopper Zürich lors du stage de concentration à Marbella.
Gerets qui venait de découvrir l'Afrique pour la première fois dans son histoire avec la première expérience en tant qu'entraineur à la tête d'une sélection nationale, avait justifié le choix de se contenter d'un seul test amical face à une équipe non africaine de calibre pour éviter certaines blessures à ses joueurs…
C'était nécessaire de rappeler tout un parcours raté d'un entraîneur ambitieux mais prétentieux par son excès de confiance, un entraineur qui nous a promis de remporter la CAN 2012, même avec des joueurs blessés comme Oussama Essaïdi, des joueurs certes professionnels mais qui ne jouent pas avec leurs clubs respectifs, des joueurs qui chôment comme Chammakh, Boussoufa, Hajji… et autre Kantari qui n'a pas été aligné depuis plus de six mois. Et dire que ce dernier a été préféré encore une fois au détriment de Kawtari, titulaire dans son club en France et l'un des artisans de la qualification du Maroc lors des éliminatoires de la CAN.
Voilà une des bévues de Gerets qui a justifié la responsabilité de son échec en alignant deux formations différentes en deux matches, pratiquement la moitié du Onze national a été changée face au match face au Gabon par rapport à la première sortie contre la Tunisie.
Ce n'est finalement qu'un nouvel échec qui pourrait être mis en rapport avec la configuration actuelle de la sélection nationale.
Surtout lorsqu'on sait sur les seize pays en lice de la CAN 2012, la sélection du Maroc est la plus « gâtée ». Tous les moyens financiers et matériels ont été mis à sa disposition avec carton blanche pour Gerets, l'entraîneur le mieux pays de la CAN avec un salaire, gardé au secret, mais estimé, selon certaines sources non démenties à 250 mille euros soit l'équivalent de 300 millions centimes alors que des primes de 200 millions de centimes auraient été promises pour chaque joueur…
Finalement c'est l'échec le plus décevant. Et Gerets a eu le courage de l'avouer sans pour autant formuler l'intention de partir. « Si on me laisse faire mon travail, je reste.. », avance Gerets qui souhaite « recommencer et continuer quelque chose qu'il 'aimerait bien finir. C'est vrai qu'au milieu de la route, il y a un énorme échec mais auparavant, quand on a réussi la qualification après 15 mois de labeur, personne ne m'a dit que j'étais un mauvais entraîneur... S'ils ne sont pas contents de mon travail, qu'ils me le disent… », conclut Gerets qui ne se dérobe pas pour honte de reconnaitre sa faiblesse.
Il faut se rendre à l'évidence et après cette débâcle et repenser le football national.
L'heure est au bilan, de la manière la plus sereine et la plus efficiente, une meilleure image du onze national.


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