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Benabdallah : Le pays s'achemine vers l'émergence d'une nouvelle majorité gouvernementale
Réunion du SG du PPS avec les ministres
Publié dans Albayane le 10 - 07 - 2013


du parti et ses deux groupes parlementaires
Si les ministres d'un parti politique membre de la majorité gouvernementale démissionnent, le pays devra être dirigé par une nouvelle majorité ou organiser de nouvelles élections législatives, comme le prévoit la Constitution du pays, a affirmé, mardi, le secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme, Mohamed Nabil Benabdellah, également ministre de l'Habitat, de l'urbanisme et de la politique de la ville.
S'exprimant lors d'une réunion des ministres du PPS avec les membres des deux groupes parlementaires du parti à la Chambre des représentants et à la Chambre des Conseillers, le SG du PPS a estimé que la dernière décision du Parti de l'Istiqlal va peut être mettre fin au feuilleton dramatique que vivent le gouvernement et le pays depuis des mois et dont l'impact négatif sur la marche des affaires du pays n'échappe à personne.
Il n'y a d'autre voie pour sortir de la crise que celles qui sont expressément prévues dans la Constitution, à savoir la formation d'une nouvelle majorité gouvernementale ou l'organisation de nouvelles élections législatives, a-t-il dit, ajoutant qu'il est peu probable pour le moment de convoquer de nouvelles élections législatives.
Après la remise à SM le Roi de son mémorandum et la fin de non recevoir réservée à la demande d'intervention royale, le Comité exécutif du parti de l'Istiqlal (PI) a annoncé, lundi, par voie de communiqué, la mise en application de la décision du conseil national de se retirer du gouvernement, rappelle-t-on. Selon ce communiqué, les ministres du parti vont présenter une démission collective au chef de gouvernement.
Réagissant à l'attitude de «justice et de sagesse» réservée à la demande de l'Istiqlal, le SG du PPS a souligné que le Maroc a la chance d'avoir une institution monarchique très respectueuse des dispositions de la Constitution et des institutions étatiques.
Il a estimé que l'on s'achemine sans doute, à l'issue de la décision de l'Istiqlal, vers la constitution d'une nouvelle majorité gouvernementale avec la participation de la formation politique la mieux disposée à rejoindre le gouvernement, dirigé par le Parti de la justice et du développement (PJD). Jusqu'à présent, a-t-il dit, aucun contact n'a été pris avec un quelconque parti politique, en dépit des rumeurs reprises dans une certaine presse, selon lesquelles le Rassemblement national des indépendants aurait exprimé la volonté de remplacer l'Istiqlal au gouvernement.
Revenant sur les péripéties du «feuilleton mexicain», dont le dernier épisode a été annoncé lundi, pour le plaisir de ceux qui s'acharnent depuis des mois contre le gouvernement actuel en l'accusant de tous les maux et d'incapacités, le SG du PPS a affirmé que pour ce qui le concerne, le parti du livre est décidé à poursuivre sa mission gouvernementale dans l'intérêt du pays et de la démocratie, tel que décidé par ses instances dirigeantes.
En attendant, il semble que l'on va peut être permettre enfin au gouvernement, mis en place il y un an et demi, de poursuivre son programme d'action et de procéder aux réformes attendues de tous et dont l'élaboration requiert la participation et la collaboration de toutes les instances constitutionnelles, dont le gouvernement et l'institution royale.
Abstraction faite de tous les obstacles dressés devant ce gouvernement, de grands chantiers sont réalisés au niveau des différents départements ministériels, y compris des secteurs sous la responsabilité de ministres istiqlaliens, a dit le SG du PPS, insistant sur la nécessité pour le pays et ses dirigeants de prendre toutes les précautions nécessaires pour lancer les grands chantiers de réformes portant notamment sur des questions aussi décisives et sensibles que la Caisse de compensation, la régionalisation, etc.
C'est sur ces dossiers précisément que le gouvernement est sévèrement critiqué, y compris par le PPS, qui appelle à l'accélération du rythme des réalisations sans travail bâclé et sans tapage médiatique, a-t-il dit, rappelant qu'il n'y a pas un seul gouvernement au monde qui ne commette pas d'erreurs.
Dans le cas du gouvernement actuel, a-t-il dit, il est vrai que le PJD vit la première l'expérience gouvernementale après plusieurs années d'opposition. Il est vrai aussi que certaines approches poursuivies en matière de gouvernance n'ont pas été suffisamment productives, mais il est vrai surtout que ce gouvernement a été violemment attaqué de tous bords dès l'annonce des résultats des élections législatives qui ont donné la majorité au PJD.
Des forces politiques, désireuses de mettre la main sur la scène politique marocaine et de s'accaparer sans partage aucun tous les centres de décision n'ont pas avalé la victoire du PJD et se sont lancées depuis dans une guerre acharnée contre le gouvernement actuel en mobilisant leurs alliés à l'intérieur et à l'extérieur du gouvernement. Ces forces antigouvernementales rêvent toujours de réaliser leur but d'absorber tous les partis politiques, historiques soient-ils comme le PPS, pour régner en maîtres sur les affaires du pays, manipulant ici et là et donnant par «télécommande» leurs ordres pour réaliser leurs intérêts et défendre leurs privilèges.
Pour le cas de l'Istiqlal, il a été poussé à faire monter les surenchères, d'attaquer le gouvernement et ses membres, et de varier les tons pour créer, en fin de compte, une situation de non retour où il serait impossible de s'entendre et de dialoguer, a expliqué le SG du PPS, précisant que tous les amendements de la Charte de la majorité proposés par l'Istiqlal ont été adoptés par la majorité gouvernementale sans parvenir à «calmer» les esprits.
Les basses attaques inqualifiables contre la personne du chef du gouvernement, le SG du PPS et d'autres personnalités honorables du gouvernement sont devenues au cours des derniers mois monnaie courante et notamment lors de la tournée du SG de l'Istiqlal dans des régions du pays.
Quant au document «El Karama» dont ils parlent, il se fonde sur nombre de données erronées en avançant notamment un chiffre de 42 milliards mobilisables.
Cette réunion, présidée par Larbi Kharbouche, président du groupe de l'Alliance socialiste à la Chambre des conseillers, s'est déroulée en présence des ministres de la Culture, Mohamed Amine Sbihi, de la Santé, Pr El Houssaine Louardi, du président du Groupe du progrès démocratique à la Chambre des représentants, Rachid Rokbane ainsi que de parlementaires des deux groupes et de cadres et membres des cabinets des ministres et des groupes parlementaires.


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