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L'état des océans inquiète les experts de la BM
La dégradation de la santé des mers met en péril la sécurité alimentaire
Publié dans Albayane le 22 - 10 - 2013

L'activité humaine a pesé lourdement sur les océans au cours du siècle dernier. La surpêche a appauvri les stocks de poissons : selon les estimations de l'Organisation des Nations Unions pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), environ 57% des stocks de poissons sont entièrement exploités et 30 autres pour cent sont surexploités, épuisés ou en voie de reconstitution. L'écoulement des nutriments et les pollutions de sources terrestres ont créé des zones mortes pauvres en oxygène où la plupart des formes de vie marine ne peuvent se développer. Le changement climatique entraîne une élévation de la température des océans et l'acidification de l'eau de mer.
La détérioration de la santé des océans met en péril le bien-être et les moyens de subsistance des populations côtières de toute la planète — ainsi que les centaines de millions d'emplois qui reposent sur les activités liées à l'océan telles que le tourisme, la pêche, le transport maritime et les biotechnologies.
Alors que peut-on faire pour inverser le courant ? Un nouveau rapport d'un comité d'experts mondiaux constitué par la Banque mondiale pour conseiller le Partenariat mondial pour les océans expose une stratégie propre à conjuguer la santé des océans et le bien-être humain.
Le comité d'experts Blue Ribbon Panel rassemble des spécialistes de 16 pays représentant un large éventail d'acteurs concernés par la question des océans : pouvoirs publics, entreprises privées, organisations de la société civile, scientifiques, économistes et institutions multilatérales.
Un défi planétaire
Pour Ove Hoegh-Guldberg, président du comité et directeur du Global Change Institute à l'Université du Queensland, «avoir des océans en bonne santé est un défi planétaire qui exige que les grandes et les petites entreprises, les pouvoirs publics et les scientifiques s'attèlent ensemble à la tâche. Bien que porteurs de visions du monde très différentes, tous les membres du comité étaient d'accord pour dire que nous ne pouvions pas continuer comme si de rien n'était, et que chaque composante de la société devait faire partie de la solution. »
Entre autres, le comité compte parmi ses membres Chris Lischewski, président-directeur général de Bumble Bee Foods, une grande entreprise du secteur des produits de la mer, l'océanographe Sylvia Earle, l'économiste Ragnar Arnason, spécialiste de l'économie halieutique, et le Secrétaire général du Forum des îles du Pacifique Tuiloma Neroni Slade.
Redéfinir ce qui est possible en matière de santé des océans et de bien-être humain
Le comité d'experts recommande que le PMO -et les autres acteurs qui seront amenés à investir dans les océans- fonde son approche sur cinq grands principes intégrant des considérations sociales, économiques et écologiques.
Envisageant la problématique des océans dans sa globalité, ces principes donnent la priorité aux investissements du PMO qui favorisent le développement de moyens de subsistance durables, de l'équité sociale et de la sécurité alimentaire, la santé des océans, la mise en place de systèmes de gouvernance performants, le renforcement des capacités et l'innovation, et qui sont viables à long terme. La stratégie basée sur ces principes permettra au PMO de prendre des décisions avisées sur le lieu, le moment et le type d'actions susceptibles d'avoir le plus d'impact.
Il n'existe pas de solution universelle au problème des océans. Mais il y a des solutions qui peuvent être bonnes à la fois pour les océans et pour les économies. En faisant front ensemble à ce moment déterminant de l'histoire, le PMO envoie un message clair : il est dans l'intérêt de chacun de redonner la santé aux océans malades pour le bien des générations futures.
Pour un partenariat mondial effectif
Faire s'asseoir à la même table des personnalités aussi diverses et éminentes pour parvenir à un consensus sur les problèmes à résoudre et ce qu'il convient de faire montre la puissance d'un partenariat mondial effectif. Les premières priorités du comité découlent naturellement des objectifs du PMO d'avoir des océans en bonne santé et d'atténuer la pauvreté, et ses recommandations vont rendre ce partenariat stratégique dans sa manière de fonctionner et ses lieux d'intervention.
Juergen Voegele : Directeur des services de l'agriculture et de l'environnement à la Banque mondiale.
Un défi planétaire
Pour Ove Hoegh-Guldberg, président du comité et directeur du Global Change Institute à l'Université du Queensland, «avoir des océans en bonne santé est un défi planétaire qui exige que les grandes et les petites entreprises, les pouvoirs publics et les scientifiques s'attèlent ensemble à la tâche. Bien que porteurs de visions du monde très différentes, tous les membres du comité étaient d'accord pour dire que nous ne pouvions pas continuer comme si de rien n'était, et que chaque composante de la société devait faire partie de la solution. »
Entre autres, le comité compte parmi ses membres Chris Lischewski, président-directeur général de Bumble Bee Foods, une grande entreprise du secteur des produits de la mer, l'océanographe Sylvia Earle, l'économiste Ragnar Arnason, spécialiste de l'économie halieutique, et le Secrétaire général du Forum des îles du Pacifique Tuiloma Neroni Slade.
Redéfinir ce qui est possible en matière de santé des océans et de bien-être humain
Le comité d'experts recommande que le PMO -et les autres acteurs qui seront amenés à investir dans les océans- fonde son approche sur cinq grands principes intégrant des considérations sociales, économiques et écologiques.
Envisageant la problématique des océans dans sa globalité, ces principes donnent la priorité aux investissements du PMO qui favorisent le développement de moyens de subsistance durables, de l'équité sociale et de la sécurité alimentaire, la santé des océans, la mise en place de systèmes de gouvernance performants, le renforcement des capacités et l'innovation, et qui sont viables à long terme. La stratégie basée sur ces principes permettra au PMO de prendre des décisions avisées sur le lieu, le moment et le type d'actions susceptibles d'avoir le plus d'impact.
Il n'existe pas de solution universelle au problème des océans. Mais il y a des solutions qui peuvent être bonnes à la fois pour les océans et pour les économies. En faisant front ensemble à ce moment déterminant de l'histoire, le PMO envoie un message clair : il est dans l'intérêt de chacun de redonner la santé aux océans malades pour le bien des générations futures.
Pour un partenariat mondial effectif
Faire s'asseoir à la même table des personnalités aussi diverses et éminentes pour parvenir à un consensus sur les problèmes à résoudre et ce qu'il convient de faire montre la puissance d'un partenariat mondial effectif. Les premières priorités du comité découlent naturellement des objectifs du PMO d'avoir des océans en bonne santé et d'atténuer la pauvreté, et ses recommandations vont rendre ce partenariat stratégique dans sa manière de fonctionner et ses lieux d'intervention.
Juergen Voegele : Directeur des services de l'agriculture et de l'environnement à la Banque mondiale.


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