Ayoub Gretaa dans le rôle de Nour, dans «La mer au loin» ‹ › Le rideau est tombé samedi en fin de soirée sur la 21e édition Festival international cinéma et migrations d'Agadir, avec la consécration du long-métrage «La mer au loin» qui a remporté trois distinctions, dont le Grand prix. La cérémonie de remise des prix a ainsi vu le triomphe de ce long-métrage réalisé par Saïd Hamich Benlarbi. Le film a été primé également dans la catégorie de la meilleure interprétation masculine attribuée à Ayoub Gretaa qui comptait le rôle principal de Nour. Celui-ci est un jeune qui a émigré du Maroc à Marseille pour vivre de petits trafics et mener une vie marginale et festive. Sa rencontre avec Serge, un policier imprévisible, et sa femme Noémie, va bouleverser son existence. FIFM 2024 : Dans «La mer au loin», Saïd Hamich Benlarbi replonge dans les douleurs de l'exil Cet acteur a également été distingué par le jury critique comme jeune talent prometteur. Ce prix qui porte le nom du défunt réalisateur béninois, Paulin Soumanou Vieyra (1925-1987) est revenu au film franco-palestinien «Palestine Islands» de Julien Menanteau et Nour Ben Salem. Le prix de la meilleure interprétation féminine est revenue à Safa Gharbaoui qui a campé le rôle d'Aya dans le film belge «Têtes brûlées». «Belles de nuit» de la Tunisienne Khedija Lemkecher a remporté le prix de la réalisation alors que «Katanga: la valsa des scorpions» de Dani Kouyaté (Burkina Faso) a été primé dans la catégorie du meilleur scénario. Des mentions spéciales ont été attribuées au film «Ne réveillez pas l'enfant» de Kevin Aubert, ainsi qu'à Ilyas Kadri dans «Belles de nuit» et Soumaya Akaaboune dans «Como El Viento». Organisé par l'association L'initiative culturelle, le festival a vu cette année la projection, en compétitions officielles, de huit longs métrages et autant de courts métrages, ayant pour thème le phénomène des migrations. L'Angola était le pays invité d'honneur avec la participation de cinéastes de ce pays d'Afrique australe.