Liaison maritime directe Malaga-Tanger : les discussions relancées    Projets ferroviaires : la métamorphose ferroviaire de Casablanca en marche    Saison agricole 2025-2026 : une campagne à plusieurs inconnues !    L'incroyable fuite en Espagne du général Abdelkader Haddad confirmée par les autorités espagnoles    Billetterie CAN 2025 : la CAF reporte la mise en vente    Aziz Akhannouch participe à New York à une réunion de la FIFA sur les préparatifs au Mondial 2030    Mondial 2026 : la FIFA dévoile les mascottes officielles    L'article 272 du travail : quand la loi condamne les malades au chômage et à la précarité    40 ans de polygamie radiophonique!    L'ère des elles : une femme « médecin » des rails au Xinjiang    OCP affiche des résultats semestriels solides et accélère sa transition verte    La Fédération andalouse des agences de voyages met le Maroc au cœur de son Roadshow FAAV 2025    Agadir : Coup d'envoi du Salon de l'Artisanat    Mission 300 : 17 nations africaines lancent une réforme énergétique    Le Maroc défend à New York une vision africaine de l'énergie fondée sur la solidarité régionale    Tik Tok. Les amis de Trump prennent le contrôle    Prendre Alger au mot    Les Marocains, entre autres nationalités, soumis à de nouvelles obligations de visa pour l'entrée au Chili à la suite du décret n° 359    Washington réaffirme son soutien à l'autonomie marocaine au Sahara    Mondial 2030. Akhannouch participe à New York à une réunion de la FIFA    ONU. Le Maroc annonce la tenue à Rabat de la première Conférence sur les victimes africaines du terrorisme    Violences numériques faites aux femmes. La société civile réagit    Températures prévues pour le samedi 27 septembre 2025    Sans les droits des femmes, ni la paix ni le développement inclusif ne peuvent véritablement perdurer    Tanella Boni, la voix ivoirienne qui fait rayonner la poésie africaine    Coupe Arabe 2025 : Algérie et Tunisie avec des expatriés d'Europe ?    Diplomatie : Washington encourage les investissements américains dans le Sahara marocain    L'Algérie au bord de l'inconnu... Scénarios d'un régime en déclin    New York : Série d'entretiens de Bourita en marge de la 80e session de l'AG de l'ONU    Le Groupe Akdital annonce la réussite d'une mastectomie par voie mini-invasive, une grande première au Maroc    CHU d'Errachidia : 482 millions de DH pour les gros œuvres    Santé publique : renforcement de la surveillance événementielle au Maroc    CAN 2025 : la CAF reporte l'ouverture de la première prévente de billets    Le Grand Stade de Tanger a connu une refonte globale pour répondre au cahier des charges de la FIFA 2030 (architecte)    CAN 2025 : La CAF reporte l'ouverture de la billetterie après un couac technique    Inédito: Estudiantes marroquíes en la Copa del Mundo de Drone Soccer en Corea del Sur    Maroc : La jeunesse, cœur battant de saison culturelle 2025-2026 de l'Institut français    Xi Jinping au Xinjiang pour le 70e anniversaire    Sommet sur le climat 2025 : Xi plaide pour une justice verte et plus de coopération    Algérie, otage de ses généraux : Anatomie d'un régime de l'ombre    Nice : Polémique sur 120 000 euros en liquide trouvés dans la grande mosquée En-nour    Casablanca accueille Mo Amer, l'humoriste de Netflix qui conquiert la scène mondiale    Nicolas Sarkozy condamné à cinq ans de prison pour financement libyen    La DGSN réfute les déclarations d'une touriste britannique dépourvue de documents de voyage à l'aéroport Marrakech-Ménara    J-Lioum, ici et maintenant, la jeunesse au cœur de la nouvelle saison culturelle 2025-2026 de l'Institut français du Maroc    Info en images. Fête du Cinéma: 60.000 spectateurs seulement, le grand écran en quête de son public    RETRO-VERSO : Bâtiment Lahrizi, témoin de l'âge d'or architectural de Casablanca    23rd L'Boulevard packs in 40,000+ visitors in four days    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Conjoncture : Pressing sur l'Espagne dans l'euro-zone
Publié dans Albayane le 14 - 03 - 2012

Les problèmes du gouvernement espagnol de redresser les finances publiques de son pays traversent les frontières et sont examinés à la loupe au sein de l'euro-zone. Pas de laxisme disent ses partenaires quant à réduction du déficit public. Madrid se voit cette fois obligée à accepter sans rechigner les réprimandes des ministres des finances de l'euro zone et «faire un effort» supplémentaire pour ramener le déficit public à 5,3% du Produit Intérieur Brut (PIB) pour 2012 au lieu de 5,81% comme l'avait annoncé de manière unilatérale le gouvernement espagnol.
Au lendemain d'une chaîne de mobilisations dans les rues de 60 villes espagnoles contre la réforme du marché du travail, le gouvernement a dû, faire face lundi, à une autre bataille, celle de juguler le déficit public. Cette fois, il a eu affaire, à Bruxelles, à des adversaires différents des syndicalistes puisqu'ils sont plus forts, intraitables et disposent du monopole de contrainte.
Les ministres d'Economie de l'euro-zone ont rejeté l'objectif de 5,8% du déficit public annoncé par le gouvernement à titre de l'exercice de 2012. Ils lui ont demandé des coupes additionnelles de 0,5% du PIB, un pourcentage qui se traduira par une nouvelle réduction de cinq milliards euros. Ceci signifie que les ministères de l'économie, des finances et des administrations publiques devront revoir leurs calculs dans l'objectif d'amaigrir davantage les rubriques budgétaires assignées à certains secteurs. Déjà, l'annonce de réduire de 39 milliards euros le déficit public a mis contre le mur les gouvernements régionaux qui ont été obligés à renoncer à de nombreux programmes sociaux. Ces mesures drastiques ont eu comme résultat le licenciement de milliers de travailleurs, la diminution des prestations des services publics et l'abandon d'une infinité de projets sociaux par des ONG et municipalités.
Le président de l'Euro-groupe, le premier ministre luxembourgeois Jean Claude Juncker, était, lundi, catégorique en déclarant que «le chiffre annoncé initialement par le gouvernement espagnol de 5,8% est mort». Une des conclusions adoptées par les ministres des finances du même groupe remarque que «l'Euro-groupe considère que la correction à temps du déficit doit être garantie par un effort additionnel de l'ordre de 0,5% du PIB, au-delà de ce qui a été annoncé par les autorités espagnoles jusqu'à présent».
En tout cas, la réduction additionnelle d'un demi-point du déficit public a été décidée sur la base des analyses d'experts de la Commission Européenne et de la Banque Centrale Européenne (BCE), a précisé de son côté le commissaire des affaires économiques, Olli Rehn.
Le nouvel objectif de déficit établi en accord avec l'Euro-groupe pour l'Espagne permet «d'introduire une cohésion entre la nécessité de restaurer la confiance aux finances publiques espagnoles et de faciliter le retour à la croissance durable» tout en «conduisant de manière sûre à l'objectif de 3% en 2013», a soutenu Rehn. Cette attitude traduit la double préoccupation pour garantir la stabilité du budget et la confiance en l'économie espagnole aux marchés financiers internationaux. L'objectif est de permettre à l'Espagne de ramener le taux de son déficit public à ceux des grandes puissances de l'Union Européenne qui comptent moins de chômage et plus de croissance économique.
Les membres de l'euro-zone ont également demandé au gouvernement espagnol d'appliquer «strictement» les mécanismes prévus dans la nouvelle loi de stabilité budgétaire pour le contrôle fiscal «à tous les niveaux de l'administration», dont les gouvernements régionaux et les conseils locaux.
Dans un communiqué, l'Euro-groupe a signalé, lundi, que «le gouvernement de Madrid a exprimé sa disposition à prendre en considération ces recommandations».
Selon la même source, l'importante déviation dans l'exécution budgétaire de 2011, lorsque le déficit public avait atteint 8,5% au lieu de 6% conclu avec l'UE, exige «un grand effort quant au processus de consolidation en 2012» prévu par le gouvernement espagnol.
De manière, estiment les pays membres de l'euro-zone, le budget de 2012, que le gouvernement espagnol compte présenter fin mars, doit «prévoir un effort soutenu de consolidation et être appuyé par des mesures bien concrètes qui garantiront que la correction soit crédible et durable à tous les niveaux du gouvernement». Ils ont cependant accueilli favorablement l'engagement de l'Espagne de ramener le déficit public à moins de 3% en 2013, «un objectif très important» pour l'Euro-groupe.
Ainsi se présentent-ils les nouveaux défis pour le gouvernement de Mariano Rajoy. Il s'agit d'un panorama plus compliqué au moment où le marché du travail passe par une période délicate et les gouvernements régionaux sont amenés à revoir à la baisse la rubrique dépenses.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.