Israël nomme Avihai Levin, expert des échanges avec le monde arabe, à la tête de sa première représentation économique au Maroc    Tanger : Le vice-président de Mghogha placé en détention pour des affaires immobilières suspectes    CAN Féminine : L'Afrique du Sud évite le piège tanzanien et préserve ses chances    Chambre des représentants : adoption en commission du PL portant création de la "Fondation Maroc 2030"    Londres : un homme poignardé à mort par un agresseur cagoulé à Knightsbridge    OCP en passe d'acquérir PwC Business Services    Basket (DEX-H) – Play-offs : Programme des demi-finales aller    Rissani : Plus de 245 MDH pour sauvegarder le site archéologique de Sijilmassa    Mémorandum d'entente entre l'OMPIC et son homologue émirati    Aguerd : Milan et Sunderland rejoignent la liste des prétendants    Rabat-Salé-Kénitra : Huit centres de santé réhabilités    Justice transitionnelle : Amina Bouayach expose l'expérience marocaine à Beyrouth    Grand Agadir : Le barrage Tamri réalisé à 69%    Jazzablanca 2025 : Parcels, le groove parcel-lement parfait !    Donald Trump menace d'imposer des droits de douane de 35% sur les produits canadiens    Chine: Des universités lancent un programme de licence en économie de basse altitude    Ghana. Mahama inaugure la Task Force du Gold Board    Maroc : l'OIM au chevet de 10 000 migrants, dont des enfants livrés à eux-mêmes    Le ministère de l'Equipement et de l'Eau se dote d'un vaste pôle technologique    El Haddaoui : ''Brahim Diaz doit aller voir ailleurs !''    BKGR recommande de souscrire à l'augmentation de capital de TGCC    Saâd Abid : «Le secteur privé peut, lui aussi, soutenir ces initiatives dans le cadre d'une stratégie RSE.»    Fécondité : Procréer, pas vraiment le choix ! (Rapport)    La DGSN nomme de nouveaux responsables dans plusieurs villes du Royaume    Températures prévues pour samedi 12 juillet 2025    Mohamed Benalilou s'entretient à Rabat avec le président de l'Autorité des Emirats Arabes Unis de reddition des comptes    Réforme du Code du travail : Sekkouri plaide pour un équilibre entre la compétitivité des entreprisse et les acquis des salariés    Cinéma : "13 jours, 13 nuits", Roshdy Zem rejoue l'évacuation de Kaboul    MOGA Essaouira est de retour du 1 au 5 octobre 2025    Droits d'auteur: Attestation de Diffusion, s'abstenir !    Maroc Digital 2030: Lancement d'appel à concurrence pour des licences de 5G    Mondial 2030 : aucune décision prise pour la finale au Santiago Bernabeu    Un récidiviste vole deux véhicules à Salé sous la menace, la police récupère les voitures et identifie un complice    Les Gardiens du Patrimoine : bande-annonce    La Chine à mes yeux: un concours ouvert aux Marocains pour découvrir et raconter la Chine    Casablanca-Settat : la région se positionne comme un laboratoire de la régionalisation avancée    HCP: La croissance économique devrait se maintenir en hausse au troisième trimestre 2025    USA : Trump lance la diplomatie du commerce    Lionceaux de l'Atlas : Othmane Maamma rejoint officiellement Watford    Al-Haouz: 46.650 familles ont pu achever les travaux de construction et de réhabilitation de leurs habitations    Propriété intellectuelle : l'OMPIC s'aligne sur le mécanisme PPH    L'Humeur : A Rabat, le béton s'affole    CDM 2030 : Création de la Fondation Maroc 2030 pour piloter les grands événements sportifs    Jazzablanca : une soirée sous le signe du rap et du jazz avec TIF et Alfa Mist    Post-séisme : 46 650 familles restaurent leur habitat selon les autorités marocaines    72 % des Français veulent mettre fin aux privilèges accordés aux Algériens en France    Climat : chaleurs record au mois de juin    Mort brutale de Bun Hay Mean à Paris : Le "Chinois marrant" laisse un vide dans le stand-up    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



La refonte du champ religieux!
Publié dans Albayane le 21 - 03 - 2017

Au cours de la tournée triomphale du souverain dans nombre de pays africains, il était question également de l'expertise marocaine en matière de la pratique théologique.
De tout temps, note nation s'est constamment investie dans une approche religieuse marquée de circonspection, à la différence des turbulences orientalistes qui altèrent la sérénité spirituelle. Les formes d'extrémisme religieux auxquelles on fait face n'ont jamais été un produit interne, mais une intrusion nocive dans le référentiel cultuel local.
Durant des décennies, on aura donc noté, sans bavure, l'intérêt que porte notre pays en termes de réhabilitation du champ religieux. Cette refonte cultuelle qui s'insère, en fait, dans la dynamique de restructuration des constituantes vitales de la vie sociétale permet de pérenniser les fondements de tolérance et de modération séculaires de notre nation et de contrecarrer les dérives et les dérapages.
Effectivement, cela fait une éternité; le Maroc a toujours fait preuve de coexistence et d'acception et mené sa vie religieuse dans la paix et la quiétude jusqu'au moment où des manies étrangères infestent notre quotidien. C'est ainsi que des bizarreries au niveau des aspects corporel, comportemental et vestimentaire aliènent systématiquement les fidèles, avec des barbes drues, des cagoules macabres, des tuniques funestes, des sandales crasseuses. A voir ces créatures fades déambuler dans notre vécu ambiant, on se croirait plutôt arracher de notre peau !
Cette invasion lugubre prend de plus en plus de l'ampleur chez les jeunes qui sombrent dans la soumission et la vénération excessives. Et les actes terroristes ne tardent pas à éclater dans nombre de nos recoins où la «promiscuité» religieuse s'accapare des cervelles juvéniles. Et c'est la première fois que le phénomène des kamikazes importé obnubile les fanatiques veules. Les préceptes religieux qui ont été complémentent vidés de leur sens et leur essence se répandaient, à travers des groupuscules semant la terreur parmi les citoyens, alors que d'autres, profitant de la déchéance sociale, arborent l'alternative religieuse sans projet de société et à des fins politiciennes.
Notre pays a donc raison de redéfinir son paysage de culte par des mesures de standardisation dans les lieux saints et de cadrage des rapports intercommunaux, en attendant des démarches beaucoup plus «osées», en termes de distinction claire et tolérée dans la vie quotidienne des groupes et des individus, de nature à limiter les pratiques théologiennes sournoises au strict niveau cultuel, sans empiétement ni chevauchement. De toute évidence, l'Etat a un rôle prépondérant à jouer dans cette nouvelle équation pour l'édification d'une société où les croyances seront protégées sans qu'elles prennent le pas sur les cours du développement sociétal.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.