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La mosquée douteuse!
Publié dans Albayane le 06 - 12 - 2017

L'affaire de la mosquée du quartier Haut Anza, relevant de la commune urbaine d'Agadir, continue encore de défrayer la chronique dans les milieux électoral et populaire. Une pétition appelant à la rupture des travaux de construction du lieu de culte en question, circule parmi les habitants et les riverains de « Taddart ».
De surcroît, les voix de refus ne cessent de gronder de plus de plus, jugeant que cette fondation religieuse dont le coût s'élève à plus de 35 millions de dirhams, croit-on savoir, serait un « gâchis », car l'endroit grouille de Mosquées. Rétorquant à ce tapage médiatique d'envergure, d'autres se permettent d'accuser leurs vis-à-vis de laïcité et l'athéisme. Ceci dit, le ton monte d'un cran et les palabres vont bon train à ce sujet qui, il faut bien l'avouer, ne semble plus être perçu comme étant un tabou, voire même de l'hérésie. En fait, s'opposer à la création d'un « lieu de prière » n'a jamais été possible, au sein d'une société «conservatrice».
Cependant, au-delà des répliques de ces fanatiques qui, sans arguments fiables, se donnent libre cours à des surenchères, le débat autour de ce phénomène est désormais libre à la tribune publique. Cet état de fait qui a lieu au Haut Anza est en passe de délier les langues et libérer la parole. En effet, l'indignation est d'autant plus évidente qu'elle donne lieu à d'autres indications afférentes, jusqu'ici occultées et pas suffisamment dénoncées. Ce mutisme ou encore ce laxisme envers nombre de contraventions commises au nom du bénévolat drapés d'habit religieux, encourage ces actes entachés parfois d'irrégularités et imprimés d'hypocrisie à se propager, sans que les Autorités compétentes ne réagissent, de crainte de s'attirer le «colère des Dieux» ou au désir de tirer profit des butins du mécénat.
D'emblée, il va sans dire que la gestion de la chose religieuse ne saurait être à la merci du bon vouloir des énergumènes dont les conduites sont souvent malintentionnées. Le foisonnement d'une partie d'associations «spécialisées» dans la collecte des fonds pour bâtir des mosquées à des montants faramineux, n'est pas toujours authentique, puisque ces opérations pécuniaires effectuées auprès des mécènes préférant garder l'anonymat ou des organismes étrangers non identifiés, ne sont ni contrôlées ni canalisées par des instances étatiques.
Ces individus «crasseux» qui rôdent dans les terrasses des cafés, arborant des écriteaux et des seaux et mendiant des sous au nom de la mosquée s'inspirent pas, non plus, la moindre confiance, alors que, ripostent les indignés, d'autres réalisations sociales sont encore plus prioritaires et personne n'y prêtent le même intérêt. Il y a donc anguille sous roche, face à cette campagne acharnée de de vouloir construire des mosquées, n'importe où et comment, dans l'anarchie la plus totale, puisque ce qui importe c'est bien l'argent ! Halte à cette hémorragie exaspérante, l'Etat devrait réagir pour y mettre un terme, au nom de la rationalité et la rentabilité…


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