Mohamed Nait Youssef Un air de ressemblance flagrante, du déjà vu ailleurs, de plagiat semble frappé nos voisin de l'Est, en manque d'inspiration. « Bousandouk », la nouvelle série ramadanesque, diffusée sur une chaîne de télévision généraliste privée, fait polémique sur les réseaux sociaux. En cause, il serait un vrai et fidèle copier-coller, de très mauvais goût de feuilleton marocain «Hdidane», puisée, lui, dans les traditions et le patrimoine authentiquement marocains. «Bousandouk est tout simplement une copie conforme grotesque de Hdidane : l'idée, les personnages, les décors, les costumes et même l'accent ... Ô manque de créativité quand tu nous tiens ! C'est visible à l'œil nu. Les flagrantes similitudes de ce travail fade et raté manquant de recherche, de touche artistique et esthétique révèlent cette absence quasi-totale des idées novatrices et créatives dans le petit écran algérien. Et pourtant… Mieux vaux tard que jamais ! Car, nos voisins de l'Est enfin, après une longue léthargie idéologique, se sont réveillés pour discourir pour ne pas dire parler du patrimoine immatériel après lui avoir tourné, des décennies durant, le dos. Et là, fidèle à leur manière, ils se sont servis chez le voisin riche : couscous, caftan, le Rebab sans oublier bien entendu certains personnages historiques : Ibn Battûta, Tariq ibn Ziyad...
