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Aquaculture: Produire du poisson sans épuiser la ressource
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 17 - 04 - 2015

La pêche sera-t-elle bientôt dépassée par une tendance vers l'aquaculture? C'est du moins ce qui ressort de la journée portes ouvertes sur les perspectives de développement de l'aquaculture en Méditerranée tenue jeudi à Nador.
Les différents acteurs nationaux et internationaux du secteur semblent converger vers la nécessité de développer l'aquaculture, avec un souci de durabilité. «Face au déclin des ressources maritimes, l'aquaculture est en train de s'imposer comme une alternative durable et raisonnable», a déclaré Abdellatif Belkouch, directeur du centre Infosamak.
Il faut dire qu'il s'agit là d'une tendance mondiale. La consommation de poisson dans le monde est en constante augmentation et les ressources naturelles de la planète seront bientôt incapables d'accompagner cette demande. Aujourd'hui, un poisson sur deux destiné à la consommation est produit de l'aquaculture. «Autrefois, l'homme vivait de chasse et de pêche. Aujourd'hui, il ne chasse plus. Jusqu'à quant continuera-t-il à pêcher?», s'est interrogé François René, président du comité d'aquaculture de la Commission générale des pêches pour la méditerranée (CGPM), rappelant que le poisson est aujourd'hui la denrée la plus échangée dans le monde.
L'aquaculture est par ailleurs séduisante du point de vue de la rentabilité: une crevette pêchée en mer coûte, depuis quelques années, plus cher qu'une crevette produite dans une ferme aquatique.
Le Maroc, première source de poisson dans l'espace euro-méditerranéen, ne peut donc plus rester à l'écart. «La pêche est non seulement l'un des principaux moteurs de l'économie nationale, mais ce métier est profondément ancré dans notre culture», a expliqué Majida Maârouf, directrice de l'Agence nationale pour le développement de l'aquaculture (ANDA). Selon elle, la pratique de l'aquaculture au Maroc reste, néanmoins, au stade embryonnaire parce qu'elle doit faire face à un bon nombre de freins.
Majida Maârouf
Directrice de l'Agence nationale pour le développement de l'aquaculture (ANDA).

«L'aquaculture dépend largement de la recherche scientifique», a poursuivi Majida Maârouf, notant que le Maroc a encore beaucoup de retard à rattraper dans ce domaine. L'accès au foncier est lui aussi l'un des obstacles auxquels doit faire face le secteur: la rareté du foncier littoral et la concurrence que représentent les projets immobiliers et touristiques rendent difficile l'aménagement des espaces à terre le long du littoral pour le développement de l'aquaculture marine. Le coût élevé de l'investissement ainsi que la concurrence serrée au niveau international font également partie de ces contraintes.
L'aquaculture a été introduite au Maroc dès les années 1920. Il s'agissait, à l'époque, essentiellement d'aquaculture continentale avec l'introduction de la truite dans la région d'Azrou. Les premiers élevages marins datent des années 1950 dans la lagune de Oualidia. S'en est suivi un développement, toutefois limité de cette activité, le long du flanc atlantique de la côte marocaine.
Le secteur a connu un regain d'intérêt en 2009 avec le lancement du plan Halieutis. Ce dernier prévoit de faire de l'aquaculture un moteur de croissance économique important en misant avant tout sur sa durabilité. Cette attention particulière au secteur s'est concrétisée, en 2011 par la création de l'ANDA. Aujourd'hui, l'agence travaille sur cinq zones identifiées comme ayant un potentiel aquacole important.
Il s'agit de la méditerranée orientale, avec la lagune la Marchica et la baie d'Al Hoceima, la région du Souss-Massa Drâa, notamment autour de la ville d'Agadir, la région de Oued Eddahab-Lagouira avec la baie de Dakhla, la région de Tan Tan-Boujdour avec la lagune de Khnifiss, et enfin la région d'El Jadida avec les lagunes de Oualidia et de Sidi Moussa.


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