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Bac : Le début du commencement
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 26 - 06 - 2002

Une fois, le baccalauréat en poche, des questions existentielles surviennent. Certes, le supplice a pris fin, mais reste le plus difficile, l'intégration dans la société.
L'examen du baccalauréat reste un passage obligatoire. Si certains considèrent que cette étape imposée perd de son aura, il demeure certain pour d'autres, en revanche, qu'elle occupe toujours une place de choix dans le cursus scolaire de la majorité des chérubins et de leurs parents. Car, il faut reconnaître que pour chacun, le terme de processus scolaire est la meilleure insertion professionnelle et sociable qui existe à l'heure d'aujourd'hui.
Une telle approche rallie toujours autant d'adeptes. Chez nos jeunes bacheliers, le baccalauréat représente le premier diplôme que les pouvoirs publics accordent. Il reste une reconnaissance, dans le sens où les informations et les connaissances emmagasinées notamment durant les années de collège et de lycée ne possèdent plus cet aspect contraignant. On ne fera plus dans les mêmes «choses», les mêmes méthodes et dans le même «genre». C'est à autre chose qu'on s'attend. Et dans l'esprit d'un jeune bachelier, à cet «autre chose», il y tient tout particulièrement. Pendant toutes les années de scolarité, tous espèrent être «délivrés de ce lourd fardeau». Certains iront jusqu'à ne «tenir le coup» que parce que la délivrance est là, au bout du chemin.
Aussi, à la satisfaction personnelle s'ajoute un sentiment de fierté, partagé notamment par la petite famille. Certes, l'obtention du baccalauréat clôture une période, mais elle est le commencement d'une autre on ne peut plus sensible. Et pour cause, à entendre ces jeunes bacheliers, c'est la déprime qui suit une fois le diplôme en main. Que va-t-on devenir ? Devient le leitmotiv aussi bien des jeunes que de leurs parents. Pour les plus « téméraires » ce sont de longues études qui les attendent. Mais, le choix est restreint. La réforme universitaire n'en est qu'à ses balbutiements, les formations dans les écoles privées supérieures restent une réplique de ce contrôle continu, hérité de l'enseignement scolaire. Alors que faire ? La question de valorisation sociale retrouve alors toute son acuité.
Finalement, il ne sert à rien à lui seul, ce baccalauréat. Ce sont les études qui vont suivre, qui conditionne la position dans la société. Et un système social, dans lequel trouver un métier revalorisant est de plus en plus difficile. L'aspect matériel prend toute son ampleur et c'est un véritable investissement que celui de financer des formations répondant aux besoins des entreprises.


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