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Évènement : Tirer les leçons des précédents échecs
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 22 - 11 - 2002

Après les échecs des candidatures pour l'organisation de la Coupe du monde en 1990, 1994 et 2006, le Maroc revient à la charge pour celle de 2010. Il s'agit de tirer les leçons de ces échecs pour faire une campagne digne de ce nom.
Il s'agit de la quatrième candidature du Royaume pour abriter la Coupe du monde. Cela montre la détermination du Maroc d'être le premier pays africain à organiser cette importante manifestation sportive. Au lendemain du troisième revers, les Marocains avaient bien évidemment été très déçus et même quelque peu démoralisés. Parce que tout le monde s'était mis à y croire. Et même à être certain de la victoire. Avec 3 voix seulement pour la candidature de 2006, contre 9 et 7 lors des deux dernières candidatures, la candidature du Maroc avait régressé cette fois. Et cela est à attribuer à l'absence de consistance du dossier. Force était donc de constater que les pays qui avaient voté pour le Royaume en 1990 et 1994 ne l'ont pas fait pour 2010.
La communication, le lobbying et les garanties financières et économiques qui sont les clés de toute candidature sérieuse. Car ce sont les multinationales qui pèsent lourd dans la prise de décision pour tel ou tel candidat à l'organisation de la Coupe du Monde. Mais ce qui nous a toujours fait défaut, ce sont les infrastructures et on ne peut pas communiquer juste au niveau des maquettes… Bien sûr, «c'est le tour du continent africain d'organiser la Coupe du Monde de football 2006 et le Maroc est le meilleur candidat compte tenu de la proximité géographique», comme l'avait déclaré il y a quelques années, à Londres, Driss Benhima, Haut commissaire chargé du suivi du dossier de la candidature du Maroc pour l'organisation de la Coupe du Monde 2006.
La campagne 2006 avait coûté quelque 50 millions de DH. Mais ni les arguments, ni les moyens n'avaient suffi. Le Maroc était sûr que sa candidature retiendrait particulièrement l'attention de la FIFA, parce que le Royaume a été constant sur la scène mondiale du football. Il a mis sur le marché des joueurs talentueux dont Larbi Ben Barek, jusqu'à Mustapha Hadji élu meilleur joueur africain en 1998 par la CAF. Ce n'est pas tout.
Le Maroc avait joué quatre phases finales de la Coupe du Monde, sans oublier en 1998 en France les plus beaux buts et les images les plus poignantes de la prestation de l'équipe nationale marocaine, qui s'était acquis un capital sympathie planétaire après son élimination due à la défaite du Brésil. On ne gagne pas des batailles de cette dimension avec des faits d'armes sportifs. Et selon Saïd Belkhayat, membre du Comité exécutif de la CAF, a déclaré à Aujourd'hui Le Maroc que «le Maroc a de grandes chances d'organiser le mondial. Il faudrait pallier à un grand problème, celui de l'infrastructure sportive. A mon avis, l'infrastructure hôtelière, et celle des routes, … ne pose pas problème». «L'intérêt de la candidature pour 2006, a-t-il poursuivi, était de faire connaître le Maroc, ses atouts… Elle a bien poussé la FIFA à admettre le principe de rotation et de réserver la Coupe du Monde 2010 à l'Afrique». Et M. Belkhayat de souligner que les défaillances de la candidature 2006 «doivent être pris en compte, essentiellement la faible infrastructure sportive. C'est notre grand handicap».
Une Commission de la FIFA visitera le Maroc en 2004. D'ici là, trois stades devraient être prêts et trois autres mis en chantier. Le message ne souffre aucune ambiguïté. Lorsque les inspecteurs viendront au Maroc, il faudra leur montrer des choses réelles.
Le virtuel même lorsqu'il est très bien réalisé, en DVD, en 3D, en couleur n'amène rien d'autre que des sourires de sympathie autour de verres de thé et de petits fours. D'autant plus que la puissante Afrique du Sud, qui nous avait damé le pion au niveau des voix, pour l'édition 2006, dispose déjà d'infrastructures «cinq étoiles». Et que sa puissance économique lui permet d'en construire d'autres. La bataille sera rude. Mais si l'on y part bien armé, bien outillé, en se battant comme il faut sur tous les fronts, il n'y aura pas de raisons de ne pas y croire.


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