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Etablissements et entreprises publics : Plus de 81 milliards de dirhams d'investissements prévus en 2021
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 10 - 01 - 2021

La courbe du chiffre d'affaires des EEP connaîtrait un redressement entre 2021-2023 pour atteindre les 308,640 milliards de dirhams. Pour ce qui est de la valeur ajoutée du secteur, les probabilités de clôture de l'année 2020 porteraient sur une baisse de 2% comparé à l'exercice 2019.
Les investissements du secteur des établissements et entreprises publics (EEP) devraient se consolider en 2021. Les prévisions tablent sur un volume de l'ordre de 81,84 milliards de dirhams, en progression de 17%. Cette estimation a été relevée dans le rapport dédié aux EEP, accompagnant la loi de Finances 2021 dont une synthèse a été récemment mise en ligne sur le portail du ministère de l'économie, des finances et de la réforme de l'administration. Il interviendrait après une baisse observée en 2020. Les prévisions actualisées des EEP au titre de l'investissement s'établissent en effet autour de 70,17 milliards de dirhams, en repli de 31% par rapport aux prévisions initiales (101,19 milliards de dirhams). «Ce réajustement s'explique en partie, comme à l'accoutumée, par l'impact des décisions issues des discussions budgétaires des travaux des organes délibérants des EEP.
En outre, la baisse reflète l'impact de la pandémie de Covid-19 sur l'activité de certains EEP ainsi que sur le planning d'exécution de certains projets qui ont été reportés», peut-on lire de la synthèse du rapport. Le document trace en effet l'évolution des EEP sur le cap 2018-2023. Il livre une analyse détaillée de l'ensemble des agrégats financiers de ces institutions et dresse ainsi des prévisions à court terme. On relève à cet effet une baisse prévisionnelle de 4% du chiffre d'affaires des EEP au titre de l'exercice 2020 et ce après une hausse de 6% entre 2018-2019. La courbe du chiffre d'affaires des EEP connaîtrait un redressement entre 2021-2023 pour atteindre les 308,640 milliards de dirhams. Pour ce qui est de la valeur ajoutée du secteur, les probabilités de clôture de l'année 2020 porteraient sur une baisse de 2% comparé à l'exercice 2019. Une amélioration est dans ce sens attendue sur la période 2021-2023. S'agissant des produits versés par les EEP au budget général de l'Etat, le rapport relève un montant de l'ordre de 13,79 milliards de dirhams, en hausse de 48% comparé aux réalisations de l'exercice 2018. Cette évolution résulte essentiellement des 900 millions de dirhams au titre de la cession d'actifs entre EEP et de 2,4 milliards de dirhams au titre du nouveau mécanisme retenu pour le financement du nouveau port de Safi. Le taux de réalisation est ainsi passé de 95% en 2018 à 120% en 2019. Au titre de 2021, les estimations, y compris les cessions d'actifs et hors recettes de la privatisation (4 MMDH) s'élèvent à 17, 1 milliards de dirhams marquant ainsi une hausse de 16% par rapport aux prévisions de la loi de Finances rectificative de l'année 2020.
2020, une année de réforme
Rappelons que l'exercice 2020 marque le lancement d'une profonde réforme du secteur public. L'engagement étant de renforcer l'exemplarité de l'Etat et de rationaliser sa gestion. Ce chantier, qui répond aux Hautes orientations royales, vient en effet traiter les dysfonctionnements structurels des EEP, et ce dans l'optique davantage de complémentarité et de cohérence dans leurs missions et de renforcement de leur efficience économique et sociale. Plusieurs actions ont été déterminées dans le cadre de ce projet de réforme, notamment la redéfinition substantielle et équilibrée du secteur public et la conduite d'opérations volontaristes de restructuration et de redimensionnement du secteur. Autre mesure phare, on cite la création de l'Agence nationale chargée d'assurer la gestion stratégique des participations de l'Etat et du suivi de la performance des EEP.
La réforme s'articule autour de 4 axes. Il s'agit de transformer les établissements publics à caractère commercial en sociétés anonymes ainsi que de dissoudre/liquider certains EEP dont les missions ne sont plus appropriées et leur apport en termes de développement socio-économique est quasi nul. Le projet de réforme instaurera également l'obligation d'évaluer la performance des EEP existants. Il prévoit par ailleurs la création de nouveaux établissements et entreprises publics ainsi que de leurs filiales dans le respect absolu des règles. «Ces créations devraient avoir comme effet immédiat la suppression de la structure administrative ou ministérielle ou toute autre organisation chargée antérieurement des mêmes missions dévolues à l'établissement public ou l'entreprise publique concernée, et le transfert, le cas échéant, des ressources dont elle dispose à l'entité nouvellement créée», relève-t-on dans ce sens. Notons que la création de nouvelles filiales devra être limitée aux cas dûment justifiés, en l'occurrence le portage d'alliances stratégiques ou l'adossement à des partenaires privés ou publics selon un business model viable.
Les EEP en chiffres
A fin septembre 2020, le Maroc comptait 225 établissements publics opérant dans des secteurs diversifiés. A ces entités s'ajoutent 43 sociétés anonymes à participation directe du Trésor. Ces EEP détiennent 492 filiales ou participations dont 54% majoritaires. On note par ailleurs 22 sociétés anonymes relevant des collectivités territoriales, se situant ainsi au même niveau des années 2018-2019. Le portefeuille des EEP se décline en deux catégories. La première concerne les EEP commerciaux, englobant ainsi les entités assurant une activité marchande des biens publics et les institutions financières publiques (IFP). On recense 71 entités à fin septembre dont 28 établissements publics et 43 sociétés anonymes à participation directe du Trésor. Ils représentent en effet 26,5% du portefeuille et détiennent 98% des filiales et participations publiques (482). La deuxième catégorie est relative aux EEP non commerciaux qui assurent un service public ou des organismes sociaux. Selon les statistiques établies à fin septembre 2020, ces EEP non commerciaux détiennent 73,5% du portefeuille, soit 197 établissements publics. En revanche, ils ne détiennent que 2% des filiales et participations publiques.


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