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Bakrim : «Un débat métaphysique»
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 04 - 01 - 2006

«Marock» continue de déchaîner les passions. Mohamed Bakrim, chef de la division de la promotion et de la coopération au Centre cinématographique marocain (CCM), pense que la réaction du Syndicat du théâtre marocain relève de la métaphysique. Entretien.
ALM : Le Syndicat du théâtre marocain a appelé au boycott de « Marock» de la réalisatrice Leïla Marrakechi dont la sortie nationale est prévue pour la mi-février. Quelle est votre réaction ?
Mohamed Bakrim : Je pense qu'il s'agit là d'un débat stratégique qui relève de la métaphysique. Au Centre cinématographique marocain (CCM), nous sommes pour le développement du cinéma national. Nous sommes dans le terrain et nous soutenons les cinéastes marocains. Ce secteur a marqué un joli pas ces derniers temps. De telles réactions risquent de nous ramener en arrière. Leila Marrakechi est une jeune réalisatrice qui a participé avec «Marock» de plein droit lors du dernier Festival du film national.
Dans le communiqué en question, Hassan Al Joundi parle d'atteinte aux valeurs du Maroc et des Marocains. Qu'en dites-vous ?
La réaction du Syndicat du théâtre marocain suite à un film est une première au Maroc. Cela doit interpeller au premier degré les Chambres professionnelles et les syndicats du cinéma. Il faut qu'ils réagissent à ce communiqué de Hassan Al Joundi, le secrétaire général de ce syndicat. Il faut critiquer dans les règles de l'art et surtout ne pas faire des projections sur le cinéma. C'est un discours qu'on plaque sur la production cinématographique. Ce débat confirme que la société marocaine est en train de vivre une mutation dont le vrai catalyseur n'est autre que le cinéma.
À votre avis, pourquoi les critiques à l'égard de «Marock» ont été tellement acerbes ?
Vous savez, il ne faut pas voir dans ce long-métrage de la jeune réalisatrice Leïla Marrakechi un manifeste. Il faut le critiquer d'un point de vue cinématographique. En effet, certaines critiques les plus acerbes ont été émises par des gens qui n'ont pas encore vu «Marock». Et ils l'ont avoué. Il s'agit là d'une position de principe. Le film n'a pas encore été projeté au Maroc alors que les critiques vont bon train. Pour émettre son avis, il fallait attendre la sortie nationale de cette production cinématographique prévue dans les semaines à venir.
«Marock» n'est pas le seul film marocain qui a déchaîné autant de passions…
Effectivement ! Dans ce sens, je rappelle, à tire d'exemple, le film du réalisateur Abdelkader Lagtaâ «Porte close» ainsi que celui de Nabyl Ayouch, «Une minute de soleil en moins». Ces deux productions cinématographiques ont suscité de vives réactions. Je me demande pourquoi «J'ai vu tuer Ben Berka », un long-métrage co-produit (France, Maroc et Espagne), n'a pas suscité autant de réactions lors de la huitième édition du Festival national du film, organisée à Tanger du 2 au 10 décembre 2005. Récemment, le cinéma marocain a connu une embellie remarquable. Actuellement, il y a plus de cinéastes et le champ s'est encore élargi avec la percée de jeunes réalisateurs issus des pays de l'immigration. SM le Roi Mohammed VI vient de donner aux Marocains résidents à l'étranger (MRE) l'occasion de participer à la vie publique. Le cinéma a déjà franchi ce pas.


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