Le Parlement participe à la 34e session du comité exécutif et au 36e Congrès de l'Union parlementaire arabe    Marché de changes (16-22 mai) : Le dirham s'apprécie de 1,09% face au dollar    Arrivée à Médine du premier vol de pèlerins marocains bénéficiaires de l'initiative « Route de la Mecque »    Le Maroc au Forum Mondial de l'Eau : Grande « nation de l'eau » pour une « prospérité partagée »    Electricité : Hausse de 5,7% de la production à fin mars    Le Marocain qui a vendu 2 000 avions chez Airbus rejoint AFG Aviation Ireland    SMAP IMMO Paris 2024: Dans la peau d'un acheteur [Vidéos]    Transport de marchandises. L'Espagnol Alonso s'installe à Casablanca    Cinq années de sécheresse, hausse des températures, ... l'agriculture tient bon    « African Lion 2024 »: déploiement d'un hôpital médicochirurgical de campagne dans la province de Tata    Réforme de l'audiovisuel public : Les employés du groupe France Médias Monde en grève    Tunisie: Un nouveau mini-remaniement ministériel    Foot/Coupes: 5 joueurs marocains sacrés avec leurs clubs dans trois continents différents    Eliminatoires Mondial-2026: Conférence de presse de Regragui le 28 mai à Salé    Football D2: Une gestion aléatoire éloigne le KACM de l'aspiration de l'ascension en D1 professionnelle...!    Soufiane Rahimi, l'enfant de Casablanca devenu super-héros aux Emirats    Soufiane Rahimi envisage de réaliser un film documentaire après sa retraite    Souveraineté sanitaire: L'OMS salue la Vision Royale    Températures prévues pour le lundi 27 mai 2024    27ème Festival des musiques sacrées du Monde: La star Sami Yusuf enflamme le public à Fès    MAGAZINE : Ahmed Piro, le son faute du gharnati    Interview avec Noor Ikken: "Prendre le temps de regarder autour de soi, c'est une manière de rendre hommage à la vie"    Exposition : Les graines végétales de Skiredj    6è édition TMM: Des Marocains du Monde de différents horizons honorés à Marrakech    Akhannouch met en avant les actions de l'Exécutif à Agadir    Sahara: des parlementaires britanniques appellent, dans une démarche bipartisane, à soutenir le plan marocain d'autonomie    Tourisme : le flux des arrivées au Maroc s'est renforcé de 17% en avril    Mondiaux de para-athlétisme (Japon-2024): le Maroc récolte 9 médailles, dont 2 en or    Contrôle des femmes dans les hôtels : Ouahbi convoqué au Parlement    Sahara : Moscou prend acte du compte rendu du Chef de la MINURSO    Football : Achraf Hakimi remporte la Coupe de France avec le PSG    Coupe d'Angleterre : Sofyan Amrabat champion avec Manchester United    European Elections : Sumar's promises to the Polisario    Spanish court throws out complaint against Polisario leader    Diaspo #339 : Karima Moual met des visages sur les parcours migratoires en Italie    Scandale de l'examen du barreau: Les victimes demandent la démission du ministre de la Justice    Les bienfaits et les effets sur la santé de la consommation de café et de thé    SM le Roi félicite les Souverains de Jordanie à l'occasion de la fête de l'indépendance de leur pays    C24: Le Commonwealth de la Dominique réaffirme son "plein soutien" au plan d'autonomie, "la base" pour une solution réaliste    La politique africaine de Sa Majesté le Roi est fondée sur l'appartenance et l'initiative et tournée vers les réponses africaines    Analyse : Atterrissage mystérieux d'avions à Djerba en Tunisie et son impact potentiel sur la politique régionale    Algérie : Tebboune, candidat d'un petit parti islamiste pour un second mandat    Prévisions météorologiques pour la journée du dimanche 26 mai 2024    La Vision de SM le Roi fait de l'essor atlantique une perspective sans égale de connectivité et un enjeu structurel d'intégration avancée    Argentine : le président Milei laisse planer le doute sur l'avenir du gouvernement    SAR la Princesse Lalla Hasnaa préside l'ouverture du 27è Festival de Fès des musiques sacrées du monde    Etude : Pour un bien être cérébral, les aliments ultratraités, à bannir    La Princesse Lalla Hasnaa préside l'ouverture du 27è Festival de Fès des musiques sacrées du monde    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Transport : une grève controversée
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 03 - 04 - 2007

Les 3 et 4 avril ont été décrétées journées de grève par l'Union syndicale du transport routier, affiliée à l'UMT. La Fédération du transport de la CGEM, elle, se dit ne pas être concernée.
Grève ou pas grève ? Au sein du secteur du transport, la réponse n'est pas unanime. L'Union syndicale du transport routier, affiliée à l'UMT, a confirmé, dans une conférence de presse qu'elle a tenue vendredi à Casablanca, qu'aujourd'hui et demain sont décrétés journées de grève. «Nous ne pouvons pas accepter le code de la route sous sa forme actuelle.
Nous insistons sur le fait que nous ne pouvons pas supporter des amendes qui nous mettront sur la paille. Les taxis, les bus et les camions qui nous sont affiliés protestent contre cela les 3 et 4 avril», déclare à ALM Mohamed Moustaki, coordinateur de l'Union syndicale du transport routier. Les professionnels de cette dernière, réunissant en grande majorité les grands taxis, venaient de boycotter la rencontre de sensibilisation qu'a organisée le ministre de l'Equipement et des Transports à Rabat le 27 mars, au profit des professionnels du transport. Pour les protestataires, il ne s'agissait que d'une réaction légitime : «Nous voulons un dialogue constructif, certes, mais pas avant le retrait du code de la route du Parlement.
Vous savez, ce code a été calqué sur le modèle suédois, alors que le Maroc n'a rien à voir avec la Suède en matière d'infrastructures !», s'exclame M. Moustaki. Ce dernier ne cache pas sa colère en exprimant celle de ceux qu'il représente. Et de préciser que si le mouvement de grève n'est pas suivi par l'ensemble des professionnels, ce n'est que pour «des raisons politiques». Plus simplement, l'Union syndicale du transport routier revendique le droit d'intervenir dans l'élaboration du code et compte, par le biais de grèves répétitives, amener le gouvernement à tenir compte de ses intérêts.
Dans ce climat de tension, certains optent toujours pour le rationalisme en voulant poursuivre le chemin du dialogue. C'est le cas de la Fédération du transport de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM). Dans une lettre adressée au ministère de l'Equipement, cette fédération tient à l'informer «que les opérateurs du transport routier ne sont pas concernés par le mouvement de grève de 48h, à compter du mardi 3 avril». C'est une décision qui émane de la volonté de la fédération de désamorcer la crise que suscite le code de la route au moyen d'une «force de proposition». «Nous nous réunissons, demain, avec le ministre de l'Equipement et des Transports à Rabat afin que nous lui transmettions nos propositions», affirme le président de la fédération, Abdelilah Hifdi. Selon ce responsable, une vingtaine d'amendements seront présentés par la fédération dans le but d'améliorer la pertinence de certaines dispositions liées à la sécurité routière et à l'aspect économique de la gestion des entreprises de transport de voyageurs et de marchandises pour compte d'autrui.
«La loi, à elle seule, ne règle pas tout. A ce code de la route, il faut prévoir des mesures d'accompagnement et tenir compte de l'état actuel des choses», insiste M. Hifdi. Différents problèmes seront soulignés par la fédération afin d'interpeller le gouvernement sur les moyens de les résoudre. «Tenez, par exemple, le code prévoit un temps de repos pour le chauffeur.
C'est très bénéfique à ce dernier, mais n'oublions pas qu'il n'y a pas encore d'infrastructures prévues pour cela. Autre exemple : en matière de surcharge, le transporteur est tenu, lui tout seul, pour responsable. Or, le client l'est tout autant, puisque c'est lui qui procède au chargement. Nous proposons, donc, qu'il y ait, comme en France, une coresponsabilité pénale transporteur et client», indique le président de la fédération.
Pragmatique, la fédération insiste sur le concret et tient à souligner que le code de la route ne doit pas susciter la colère au sein du secteur, mais plutôt la réflexion. Pour M. Hifdi, le code contient du négatif, mais aussi du positif : «Il ne faut pas oublier que c'est une loi pour la sécurité routière qui valorise le professionnalisme du conducteur. En fait, ce code ne pose pas problème autant que les dysfonctionnements des contrôles routiers. Ce dont nous avons le plus besoin, c'est de la moralisation et de l'harmonisation des contrôles. Lorsqu'il y a différents intervenants, on ne sait plus quoi faire».


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.