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Sahara marocain : Polisario, l'arroseur arrosé
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 03 - 05 - 2011

Le rapport de Ban Ki-moon n'a nullement cédé aux nombreuses sirènes propagandistes. Il loue les réalisations du Maroc dans ce domaine et demande la prorogation du mandat de la Minurso, sans aucune suggestion d'un quelconque mécanisme de surveillance des droits de l'Homme.
Un Polisario aux abois. Une évidence qui ne cesse de sauter aux yeux des observateurs depuis la présentation par le Maroc de l'initiative d'autonomie, jugée sérieuse, réaliste et crédible par l'opinion internationale, pour régler le différend régional du Sahara. Acculés, les séparatistes et leurs commanditaires bottent en touche et s'ingénient, depuis, à consacrer à l'international une image du Maroc, oppresseur et négationniste des droits et des libertés. La fin justifiant les moyens, la duperie, la supercherie, la duplicité sont avalisées par la direction mercenaire ; rien n'étant assez répréhensible pour combattre le Maroc et contrer ses intérêts. Toutes les questions deviennent donc, dans la propagande polisarienne, des atteintes et des violations graves des droits de l'Homme auxquelles le Maroc se livre allègrement et dans l'impunité totale au Sahara. L'argent coule à flot des caisses algériennes pour le recrutement des blogueurs et des « militants » des droits humains et le matraquage est à son paroxysme. L'objectif est limpide dans la tête des chefs mercenaires : obtenir le moment venu l'élargissement du mandat de la Minurso pour couvrir la protection des droits humains au Sahara et enterrer l'initiative d'autonomie. Le Polisario s'est investi éperdument dans une guerre sans merci sur un plan qu'il croyait être le talon d'Achille du Maroc: les droits humains. Aminatou Haidar, les six Sahraouis, les étudiants interdits de voyage, Gdim Izik, les affaires se succèdent et se ressemblent de par le mensonge, la tromperie et les contrevérités qui les émaillent et qui tissent leurs différentes péripéties. Au détour de toute cette propagande, le Polisario est pris à son propre piège. L'affaire Ould Salma éclate et démasque des «défenseurs de l'indépendance», foncièrement cerbères dans leur contrée. Le monde entier réalise qu'aucune note discordante n'est tolérée à Tindouf. Les « réfugiés » marchent au pas et les dissidents éliminés sans état d'âme.
Mais la propagande, dans un monde en perte de repères, paie. La résolution du Parlement européen en faveur des mercenaires, confortée par celle du Parlement espagnol, soutien indéfectible du Polisario, rassure et fait miroiter l'atteinte du premier objectif : le Conseil de sécurité ne peut qu'aller dans ce même sens, tant la soustraction à toute cette pression était inimaginable. L'assurance que le doute était semé, au sein même des partenaires du Royaume, et qu'il germera de plus belle à la veille de la présentation du rapport du SG des Nations Unies au Conseil de sécurité nourrissait une arrogance et une suffisance dans les discours et dans les attitudes des séparatistes sur la scène internationale. Mais c'était compter sans la volonté réelle du Maroc et son engagement sincère en matière de protection et de promotion des droits humains. Une batterie de réformes est à l'ordre du jour au Maroc. Le paysage institutionnel en charge de cette question est revu de fond en comble, insufflant une nouvelle dynamique volontariste et audacieuse dans ce domaine. De la promotion du Conseil consultatif des droits de l'Homme au rang d'une institution nationale, conforme aux principes de Paris, pour les Droits de l'Homme, à la création de la délégation interministérielle aux droits humains, en passant par la modernisation de l'ombudsman en une institution pour la médiation, la révolution est de velours certes, mais elle est de taille.Le courage et l'audace étant sans limites quand les motivations ont pour nom le développement du pays et son progrès, quand le choix n'a d'autre objectif que le bien-être des citoyens, les décisions courageuses prises par le Maroc dans ce domaine battent en brèche les thèses algériennes et polisariennes, dissipent le scepticisme, désarment les argumentaires sommaires et isolent les hostilités aveugles. Ainsi, le Royaume, qui avait déjà procédé à la lecture critique mais sereine de son passé, tournant définitivement cette page et qui a lancé depuis quelques années la réforme de la justice, a suscité une réaction admirative de la part ses partenaires, en annonçant la libération d'une centaine de détenus politiques. Imprimant une vitesse supérieure à cet élan réformiste, la Constitution elle, même est remise sur la table, décortiquée, débattue, et analysée dans le but de donner aux Marocains une loi suprême à la hauteur de leurs ambitions et de leurs aspirations. La profondeur de ces initiatives et leur ampleur a plongé dans la tourmente un polisario qui se croyait à deux doigts de la victoire. Le coup de grâce est donné par un bal diplomatique mené avec dextérité pour convaincre de la sincérité du Maroc, de son sérieux et de son rôle avant-gardiste dans la région en matière des droits humains. La consécration n'a pas tardée. Le rapport de Ban Ki-moon n'a nullement cédé aux nombreuses sirènes propagandistes. Il loue les réalisations du Maroc dans ce domaine et demande la prorogation du mandat de la Minurso, sans aucune suggestion d'un quelconque mécanisme de surveillance des droits de l'Homme. La résolution du Conseil de sécurité choisit de rester fidèle au rapport. Un hommage implicite aux efforts du Maroc et un échec retentissant à une bande de mercenaires, qui règne par la terreur sur des camps soustraits à tout contrôle. D'ailleurs, le rapport de Ban ne manque pas de le marteler. Le recensement des séquestrés de Tindouf doit avoir lieu, renvoyant, ainsi, l'Algérie et le Polisario à leur premier devoir, celui d'ouvrir les camps de la honte aux missions onusiennes, aux ONG et aux militants des droits humains. Mieux encore, le Conseil de sécurité incite, pour la première fois dans sa résolution l'Algérie, pays hôte des camps de Tindouf, à ouvrir ces camps et à endosser pleinement sa responsabilité envers des «réfugiés», simple et véritable fonds de commerce au service de desseins inavoués et d'ambitions démesurées. Ayant jubilé toute l'année sur ce registre, en récupérant toutes les causes perdues, le Polisario et son mentor algérien se retrouvent arrosés par une situation anachronique des droits humains à Tindouf, par une affaire Salma farouchement et impitoyablement réprimée et last but not least par une vidéo qui fait le tour des réseaux sociaux sur le racisme et l'esclavagisme, des pratiques d'un autre âge, qui fleurissent au sein des camps.


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