En Algérie, le procès en première instance de l'historien algérien Mohamed Amine Belghit touche à sa fin. Le jeudi 26 juin, le parquet a requis contre lui une peine de sept ans de prison ferme assortie d'une amende de 700 000 dinars (soit environ 4 616,31 euros), selon un média algérien. Belghit, détenu depuis le 3 mai, est poursuivi pour «atteinte à l'unité nationale», «incitation à la haine» et «utilisation des technologies de l'information à des fins de propagande portant atteinte à la dignité humaine». Ces accusations font suite à une interview accordée par l'historien à un média des Emirats arabes unis, où il a affirmé que le mouvement amazigh est une «création des services secrets français et sionistes». Le procureur de la République a jugé ces propos contraires aux valeurs constitutionnelles concernant l'unité du peuple, la souveraineté de l'Etat et la cohésion sociale, comme indiqué dans un communiqué du 3 mai. Pour rappel, l'Algérie a déjà accusé le Maroc, la France et Israël de «soutenir financièrement et militairement» les revendications indépendantistes Kabyles.