La longue campagne de mobilisation en faveur d'Abdelali Hamidine, dirigeant du parti de la justice et du développement(PJD), poursuivi pour complicité d'homicide volontaire dans l'affaire de l'étudiant Benaissa Ait Eljid, n'a pas suffi à mobiliser grand monde de ses partisans, a appris barlamane.com de source digne de foi. En effet, seule une quarantaine de cadres et militants du PJD, dont notamment Slimane El Omrani, premier secrétaire-adjoint du parti, Abdessamad Sekkal, président/PJD du conseil de la région de Rabat-Sale-Kénitra), Abdelhak El Arabi, Mmohamed Taouil, Mohamed Amekraz, membres du secrétariat général, Abdellah Bouanou, Khalid Boukhari, députés/PJD, Mohamed Khayi et Aazzedine Cheikh, présidents/PJD des conseils d'Arrondissements de ‘'Jenane El Ouard'' et ‘'Al mariniyine ‘', ont marqué leur présence à l'extérieur et à l'intérieur de la cour lors de l'audience de lundi dernier à Fès. Au milieu de sa petite troupe, Hamieddine paraissait déçu, triste et inquiet pour son avenir. En revanche, précise la même source, ce sont plus de 300 personnes, dont des ex-‘'Kaidi'' et des activistes locaux de l'association marocaine des droits de l'homme, canalisées par les ayants droit de la victime, ont observé un sit-in devant ladite cour, en appelant à dévoiler la vérité sur ce meurtre. De même, près de 140 étudiants ‘'kaidi'' ont organisé une marche à partir du campus universitaire ‘'Agdal'', en direction du siège dudit tribunal, où ils ont pris part au sit-in initié par le camp Ait Eljid. La cour d'appel a décidé de reporter au 19 mars prochain le procès de Hamieddine pour préparation des plaidoiries, et ce à la demande du parquet général et du collectif de défense des deux parties antagonistes.