Le Chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, a eu, lundi à Genève, une série d'entretiens, en marge de la 108ème Conférence internationale du Travail qui coïncide avec le centenaire de l'Organisation internationale du travail (OIT). El Othmani a rencontré la présidente de l'Assemblée générale des Nations unies, Maria Fernanda Espinosa, le vice-président turc, Fuat Oktay, et la Première ministre norvégienne Erna Solberg. Lors de ces entretiens, le Chef de gouvernement a passé en revue les relations bilatérales, exposé le rôle pionnier du Maroc sur nombre de questions essentielles à l'échelle mondiale et mis en exergue les chantiers engagés par le Royaume, sous le leadership du Roi Mohammed VI. Lors des entretiens avec Mme Espinosa, l'accent a été mis sur le rôle pionnier du Maroc sur les questions de la migration, du changement climatique et la réalisation des objectifs du développement durable et de l'apport du Maroc à l'action diplomatique multilatérale, a souligné M. El Othmani dans une déclaration à la MAP. Mme Espinosa a salué dans ce cadre les efforts déployés par le Maroc en matière de migration et le rôle important joué par le Royaume dans ce domaine. La rencontre avec la Première ministre norvégienne Erna Solberg a été un échange sur les relations bilatérales qui se développent et se renforcent sur les plans politique, économique et de la coopération sécuritaire, avec un aperçu de l'approche du Maroc en matière de lutte contre le terrorisme et la traite d'êtres humains. Le chef de gouvernement a néanmoins expliqué le le Royaume adopte une approche humanitaire et de développement en matière de migration. Le vice-président turc, de son côté, a exprimé au chef du gouvernement, au cours de l'entretien, l'estime et les sentiments de considération que porte le président turc au Souverain et au rôle que joue le Maroc dans la région. Les entretiens ont également porté sur les perspectives de développement de coopération bilatérale. La question du Sahara marocain a été également au menu des entretiens qui a rappelé la position du Maroc et « la profondeur » des dernières résolutions onusiennes qui appuient l'approche marocaine.