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Produit haineux de Boukharrouba , Chengriha et Tebboune, le « Nouvel homme algérien »
Publié dans Maroc Diplomatique le 20 - 07 - 2025

Le régime militaire algérien a hérité de ce qu'on peut et devrait appeler une tare cognitive pour ne pas dire génétique du règne sans partage d'un certain Boukharrouba, alias Houari Boumediene et qui n'avait jamais vraiment pris part à la guerre de libération, ni combattu qui que ce soit.
Ce colonel de son état, qui avait éliminé sans scrupules tous les leaders de la révolution algérienne – y compris ses très proches -, s'était emparé du pouvoir par un coup d'Etat le 19 juin 1965, emprisonnant notamment des années durant Ahmed Ben Bella, forçant à l'exil Mohamed Boudiaf au Maroc, assassinant Khider, Krim Belkacem et imposant pendant douze ans, jusqu'à sa mort en décembre 1977 sa férule de fer.
Les historiens ne se sont pas encore penchés sérieusement sur le « règne sans partage de Boumediene », silhouette filiforme et orgueilleuse, non plus sur les conséquences, notamment psychologiques, sur le citoyen algérien. Il s'agit ni plus ni moins d'une paranoïaque de sa déconstruction, digne bien entendu des régimes totalitaires, stalinienne et fasciste en l'occurrence, qui , issue d'un vide historique et lancée dans un désastreux mouvement de récupération – disons d'invention – identitaire n'a trouvé mieux dans sa désespérance que de se projeter tristement dans la destruction de celle du peuple marocain. Autrement dit, pour exister le pouvoir militaire algérien a besoin ni plus ni moins d'inventer son récit national à travers une piteuse comparaison avec celle du Royaume du Maroc. En vain, bien entendu, car ici le mimétisme semble se substituer à l'authenticité et la comparaison n'a guère raison avec notre pays qui, l'histoire le démontre, revendique à juste titre plus de 2000 ans et constitue avec l'Angleterre la seconde Monarchie dans le monde. Ce que Boukharrouba, Chengriha et Tebboune se sont tour à tour efforcés de combattre et de vouloir détruire.
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Boumediene a crée la haine de son peuple à l'égard du Maroc et, tantôt moqueur, tantôt dépité parlait de « hogra » ! Autrement dit d'un mépris inventé de toutes pièces bien sûr du peuple du Maroc à l'égard de l'Algérie, ce qui n'était qu'une factice accusation dont les successeurs respectifs se sont emparés pour alimenter la haine et surenchérir. Bouemdiene ne croyait pas si bien dire, oubliant tout simplement que dans la guerre que le peuple algérien menait de 1954 à 1962, le peuple du Maroc – à sa tête ses Rois – soutenait officiellement ses combattants, à tous points de vue : politique, militaire, financier, humain, et lui vouait une solidarité qu'aucun autre peuple ne pouvait lui offrir.
En mars 2006, le Roi Mohammed VI, brisant obstacles et tabous, réinventant une autre conception de l'histoire maroco-algérienne tourmentée a effectué en marge d'un Sommet arabe une visite quasi officielle en Algérie. Il rencontre alors le président Bouteflika, passe quelques jours à visiter Alger et rencontrer le peuple algérien et, comme à son habitude, à y flaner seul , devisant ici et là, sans encombre ni le moindre préjugé. Roi populaire, l'âme trempée dans l'amour des peuples quels qu'ils soient, il inaugura un rapport inédit avec une Algérie pourtant possédée par le démon de la méfiance et le mépris qu'un général de son état, irréversible adversaire, ennemi de toujours – je veux dire Toufik Medine -, tireur de ficelles qui, entouré de janissaires formés à la détestation du Maroc, règne toujours à Alger...
Il est désormais permis, voire recommandé d'affirmer que tous ces Apparatchiks sortis des limbes d'un Boumediene du temps de sa gloire, ont généré tour à tour un modèle : celui d'un citoyen haineux à l'égard du Maroc, celui qu'on appelle avec un mépris primaire le Makhzen. La Coupe d'Afrique des femmes qui se déroule au Maroc nous en fournit si besoin la preuve de cette hargne fabriquée qui perdure et qui a un nom désormais : le ridicule ne tue pas ! Eliminée par le Ghana, l'Algérie lâche évidemment ses « mouches « électroniques » et accuse le Maroc, nous laissant deviner sa hargne après que ce pays africain eût reconnu il y a deux mois la marocanité du Sahara, avec le Kenya notamment...
Le gouvernement algérien lance aussitôt, dans la foulée, une campagne de hashtag pour interdire à ses citoyens la participation à la Coupe d'Afrique de football, nous soulageant d'un poids et nous épargnant cette arrogance que lui connaît. Chengriha et Tebboune qui réaffirment constamment leur retour à l'héritage de Boumediene, sont à présent au pied du mur : face au Maroc, ils sont reclus à un pathétique réflexe défensif. Ils sont inventé un citoyen algérien dépolitisé dont la seule caractéristique est la hargne, et je dirais la haine de soi...Nous sommes désormais placés devant un phénomène iconoclaste, celui de l'émergence d'un « nouvel Algérien » engagé dans une violente et caricaturale campagne de mépris à l'égard du peuple marocain, mobilisé à travers les réseaux, irrespectueux et arrogant , à l'ego démesuré.


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