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Une appropriation douteuse de l'affaire Hajar Raissouni par une certaine presse française
Publié dans Barlamane le 02 - 10 - 2019

La vision romantique et héroïque que propose la presse française de l'Affaire Hajar Raissouni a laissé pantois les lecteurs enclins à l'objectivité. Des articles à charge pour déprécier le Maroc au mépris de la vérité et de la bonne mesure. L'idéologie du laisser-passer s'applique désormais aux idées, ce qui est de mauvais augure.
Le traitement, par certains médias français, de l'affaire de la journaliste Hajar Raissouni condamnée pour «avortement illégal» et «débauche» (relations sexuelles hors mariage [NDLR]) interpelle à plus d'un titre. Il a vite laissé apparaître des lacunes, des approximations, des confusions, voire des impostures. L'absence de vérification permet tous les abus. Du foisonnement des contributions et de la multitude des angles, il ressort une volonté d'embarrasser le Maroc à travers un protocole narratif typique : observations biaisées, recueil partiel de témoignages , constitution unilatérale de récits, transcriptions sélectionnés.
La journaliste Hajar Raissouni, arrêtée le 31 août, en même temps que son fiancé, un citoyen soudanais, a focalisé toute l'attention des médias français. Interpellés au même moment, le gynécologue qui l'a auscultée et qui a procédé à l'avortement illégal, un infirmier et une secrétaire ont été jugés en même temps, mais leur cas est passé à la trappe. Si le débat autour de la question du droit à l'avortement s'inscrit dans l'évolution de la société marocaine, et des questions débattues sur la gestion de la vie et des libertés, il est étonnant que la presse française en fasse l'alibi pour faire preuve d'antipathie envers le Maroc, un pays libre et souverain.
Le parquet de Rabat a assuré dans un communiqué que l'arrestation de Mme Raissouni n'avait «rien à voir avec sa profession de journaliste», sauf que Le Monde et d'autres journaux de la place ont pris pour argent comptant les éructations d'officines comme Reporters sans frontières (RSF), dont l'un des fondateurs n'est autre que le maire d'extrême-droite Robert Ménard. RSF a écrit, sans rire, que Mme Raissouni est «victime de l'acharnement judiciaire contre les journalistes». Amnesty International, sans preuves comme d'habitude, a dénoncé des «accusations forgées de toutes pièces.» Ou comment deux boîtes se sont tendancieusement substituées à la justice !
L'on ne saurait trouver meilleur exemple de réappropriation des affaires marocaines pour régler des comptes politiques et économiques avec le Royaume. La France, qui insiste sur l'unicité et l'égalité des droits et des devoirs, se comporte comme aux temps de l'administration coloniale et du code de l'indigénat. Mission civilisatrice comme dans les siècles éculés ! Hajar Raissouni, «journaliste discrète» titre Le Monde, et en même temps, le quotidien d'Hubert Beuve-Méry la décrit comme « un symbole » ! De quoi ? On ne sait !
Il est regrettable que des acteurs de la vie civile et des activistes, sous couvert de droits de l'Homme se soient ligués à cette meute pour porter atteinte au Maroc. L'ancien journaliste Aboubakr Jamaï, a prétendu que Hajar Raissouni a été «persécutée» car elle partage le même patronyme avec le fondateur du MUR, Ahmed Raissouni.
Est-il nécessaire de mentionner qu'Aboubakr Jamaï collabore actuellement avec la société de services d'investigation K2 Intelligence, qui dispose de relais à New York, à Londres, à Madrid, à Genève, à Tel Aviv et en toute liberté ? Ce même Jamaï qui a fondé, il y a quelques années, Upline Securities, société de change conçue pour profiter des nouvelles régulations de la bourse de Casablanca, avant de réinvestir ses gains dans une entreprise de presse, Médiatrust, grâce à laquelle il a longtemps exercé son métier de journaliste.
Serions-nous à ce point loin de la réalité et du bon sens quand on dit que la liberté d'expression de Soulaymane Raissouni, qui se plaint dans ses éditoriaux de ce qu'il appelle «une forme d'intolérance» à l'égard de la presse libre au Maroc, a été toujours conservée malgré le registre polémique qu'il adopté pour véhiculer ses opinions ? Est-il nécessaire de rappeler que Khadija Ryadi et de Abdelhamid Amin, anciens présidents de l'Association marocaine des droits humains (AMDH), courent le monde entier sans aucune restriction alors qu'ils détractent partout leur pays ? Rappelons que Barlamane.com s'est déjà déjà fait écho d'une publication de l'ancien capitaine de l'armée Moustapha Adib, où il avoue que les renseignements français ont capté quelques «opposants» marocains pour porter préjudice au Royaume, les poussant à écumer les plateaux de France 24 et de France Inter, pour ne citer que ces supports ?
Que la presse française se rassure : il est devenu interdit d'interdire au Maroc. En revanche, l'anomalie, c'est l'utilisation lâche du fourmillement de la société marocaine et la tendance à l'utiliser à tout propos, et sans propos. La liberté est désormais la règle et la contrainte l'exception, n'en déplaise à ceux qui écornent l'image de la patrie des droits de l'Homme, avant de déverser leur bile sur celle Maroc. Sans succès. Les plus belles histoires sont décidément celles qu'on n'invente pas.


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