Le polisario a annoncé le décès d'un de ses dirigrants, Abdallah Habib Bilal en charge de la sécurité intérieure du front, dans un hôpital espagnol des suites du Corona. La famille du défunt rejette cette version. Des sources du media Arab Post confient que les membres de la famille du défunt ont exigé que la direction du polisario procède à une autopsie pour découvrir la cause réelle du décès. Des sources internes au polisario ont à leur tour remis en question la cause de la mort de Habib Bilal en faisant valoir son statut de haut responsable du front polisario potentiellement qualifié pour diriger l'organisation. Ils considèrent que ce décès bien arrangeant est survenu à un moment où le front était pris dans une course féroce pour le leadership. Les même sources d'Arab Post ont ajouté que le leader du polisario est toujours dans un état critique et qu'il résiderait encore à l'hôpital algérien d'Ain al-Najja. Il ne serait pas retourné à Tindouf pour y exercer ses fonctions depuis avril dernier, date à laquelle il avait été transféré dans plusieurs hôpitaux en Espagne pour soins. Par ailleurs, des sources proches du Front ont révélé que le défunt avait des différends majeurs avec le conseiller à la sécurité du chef du polisario, Ibrahim Bidallah, surnommé « Karkao ». Il avait de ce fait, été démis de ses fonctions en 2019 du poste de ministre de la Défense. Après plus d'un an de négociations, et après acceptation de toutes ses conditions de non interférence dans son travail, il avait accepté de revenir à son poste de « ministre de la défense », jusqu'à son décès.