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«Après les agissements de Quentin Müller, les ventes de "Marianne", qui lutte pour sa survie, se sont effondrées au Maroc», déplore un confrère du journaliste soupçonné d'enquêtes bidonnées
Publié dans Barlamane le 03 - 11 - 2024

Avec la complicité des directeurs de son journal, Quentin Müller publie un nombre prodigieux d'éléments fabriqués sur le Maroc, qui fermentent dans la cuve infeste de l'inauthenticité. Une production qui a exactement la colère ou l'emportement des foules, et qui s'élève rarement au-dessus de ce niveau.
«Il avait utilisé un visa touristique alors qu'il s'est déplacé au Maroc pour des raisons professionnelles, ce qui a été perçu comme une tentative de contourner les règles administratives du royaume. Je vais vous l'affirmer : Marianne, peu favorable à la controverse, n'est pas destiné à servir d'interprète à des rancœurs mal contenues», confie à Barlamane.com un collaborateur du magazine Marianne, O., qui côtoie le journaliste Quentin Müller depuis de nombreuses années. «On ne le dit pas, mais après cette polémique, les ventes du magazine, lequel mène une existence troublée et incertaine, se sont effondrées au Maroc et on le déplore parce que cette polémique emmaillotte encore nos ressources matérielles au moment où le journal cherche un repreneur et une voie pour vivre honorablement en concurrence avec ses confrères. En plus, la version web de notre site se consomme à titre clandestin dans le royaume.»
En 2023, Quentin Müller, journaliste pour la revue française Marianne, s'est retrouvé dans la tourmente pour des violations des lois marocaines, en particulier la loi n° 88-13 relative à la presse et à l'édition. Il était soupçonné d'avoir exercé des activités journalistiques sans autorisation, une infraction grave au regard des réglementations marocaines. Le Maroc exige des journalistes étrangers une accréditation préalable, une règle bien connue. À Rabat, on plaisante presque : «la société des rédacteurs de Marianne, exige l'adoption par le futur repreneur d'une charte éthique relative à la non-intervention de l'actionnaire sur le contenu du journal. Elle doit en rédiger une deuxième sur le détournement du magazine par des journalistes peu déontologiques.»
Infractions en continu
Selon des sources officieuses, Quentin Müller (qui publie une enquête bidonnée sur le roi Mohammed VI) aurait également contrevenu à la loi n° 02-03 régissant l'entrée et le séjour des étrangers dans le pays. Il a avancé des motifs falsifiés pour justifier sa présence au Maroc, prétendant, au début couvrir le séisme qui frappé le Maroc en septembre 2023. Toutefois, ils aurait dévié de sa mission première pour enquêter à Rabat sur des questions sans rapport avec le tremblement de terre. «Dans cette optique, la revue Marianne et les travaux de Müller pourraient jouer le rôle de relais pour diffuser une image supposée négative de la monarchie marocaine en Europe. Cela soulève la question de l'indépendance éditoriale de certains médias français, perçus comme des instruments roulant pour certaines idéologies», nous confie une source proche du dossier.
«Je n'ai pas tout lu, mais le ton de pamphlet dans ces enquêtes que vous mentionnez concerne des faits très isolés et peu vérifiables. S'est-il dispensé de faire des emprunts à des travaux antérieurs sur le Maroc ? Je ne sais pas. En tout cas, notre magazine n'est pas facétieux. Lui-même sait mes réserves sur la presse à bon marché», se défend O. Les comportements reprochés à Quentin Müller dépassent les simples infractions légales. Sur le plan déontologique, les critiques fusent. Nombreux sont ceux qui dénoncent son manque de rigueur et son parti pris manifeste dans le traitement des sujets marocains. En s'éloignant de la couverture factuelle du séisme pour aborder des questions politiques et sociales sans lien direct, Müller aurait détourné l'objectif initial de sa mission au Maroc. Ce type de dérapage questionne la validité des informations rapportées par ce journaliste, qui est accusé de privilégier un discours vulgaire au détriment de la vérité.
L'affaire Quentin Müller met en lumière les défis posés par certains journalistes étrangers au Maroc, dont la couverture des événements locaux peut rapidement dévier vers des interprétations partisanes, empreintes d'arrière-pensées politiques. Si la liberté de la presse est un principe fondamental, elle implique également une responsabilité de respecter les lois locales et de privilégier l'objectivité. Le cas de Müller rappelle que la ligne entre journalisme objectif et activisme politique peut parfois s'avérer dangereusement fine. Cette affaire illustre les risques de manipulation médiatique et la nécessité pour les autorités marocaines de rester vigilantes face aux ingérences médiatiques étrangères.


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