Dans un communiqué publié jeudi 17 avril, la préfecture de police d'Agadir a réfuté avec fermeté les accusations de mauvais traitement portées à l'encontre d'un agent en poste à Oulad Teïma, après la diffusion d'un communiqué émanant d'une organisation de la société civile dénonçant une prétendue attitude inappropriée à l'égard de militants associatifs. Selon les explications fournies par la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), l'incident en question s'est produit lors de l'intervention des forces de l'ordre sur les lieux d'un accident de la circulation. L'agent mis en cause procédait alors à l'encadrement du périmètre afin d'assurer la protection de la victime et d'éviter que des individus extérieurs ne troublent les opérations de constatation menées conformément aux procédures prévues par la loi. La version relayée par l'association s'appuie sur l'intervention d'une personne ayant tenté d'accéder de manière non autorisée à la scène de l'accident, invoquant son appartenance à une organisation de défense des droits humains. Ce comportement, qualifié de perturbateur par les autorités, aurait été interprété de manière erronée comme un cas de maltraitance ou de comportement arbitraire. La préfecture d'Agadir insiste sur le caractère légal et proportionné de l'action entreprise par le fonctionnaire de police, rappelant que ses agents sont tenus, en toutes circonstances, de veiller au respect de la dignité des personnes tout en appliquant les dispositions réglementaires qui régissent leurs interventions. Dans ce contexte, la DGSN appelle à une lecture rigoureuse des faits, dépourvue de toute exagération ou approximation, et réaffirme son engagement à faire prévaloir une culture de service fondée sur la probité, l'impartialité et le sens du devoir.