La préfecture de police de Rabat «dément formellement» avoir procédé à des arrestations ou à des restrictions de liberté contre des participants au rassemblement organisé, mercredi, par des étudiants en médecine, a indiqué la DGSN jeudi 26 septembre. Cette action nocturne a été menée «dans des conditions pouvant représenter un danger pour l'ordre public», a-t-on souligné. La préfecture de police de Rabat a précisé également que «le recours à la force publique s'est limité à disperser les personnes présentes lors ce rassemblement après leur refus de se conformer aux injonctions légales qui leur avaient été adressées par le commissaire de police compétent.» Huit personnes ayant pris part à l'attroupement en question ont été entendues par la police judiciaire dans le cadre des enquêtes préliminaires, sans qu'aucune mesure privative ou restrictive de liberté ne leur ait été appliquée, selon un communiqué consulté par Barlamane.com. Des ambulances de la protection civile, a-t-on détaillé, «ont été dépêchées pour transporter quatre manifestants ainsi que deux membres des forces de l'ordre vers le service des urgences, qu'ils ont quitté immédiatement après avoir subi les examens médicaux nécessaires.» La préfecture de police de Rabat, enfin, réfute les allégations de «recours excessif à la force publique», diffusées par certaines parties de manière exagérée, dénaturant ainsi la réalité des faits.