Dans un reportage publié par National Geographic, la revue consacre un long article à Taghazout, village côtier du sud marocain devenu capitale du surf et désormais haut lieu du tourisme balnéaire. Selon National Geographic, «Taghazout, situé à trois heures de route de Marrakech, fut longtemps un village de pêcheurs endormi, prisé des routards, des surfeurs et des voyageurs en quête de soleil, grâce à son atmosphère bohème». Dès les années 1960, «le site attira des musiciens venus d'Europe et d'Amérique, séduits par ses plages dorées et son littoral baigné de lumière». L'article note encore que «Taghazout a toujours été une destination prisée». Aujourd'hui, «un vaste projet touristique a permis l'émergence de nouveaux établissements hôteliers, de commerces de charme, d'espaces dédiés au yoga et aux arts, tout en conservant l'âme originelle du village». Taghazout, longtemps discret, «offre désormais une vie locale foisonnante, entre cafés végétariens, restaurants en bord de mer et hébergements écologiques». Un carrefour du surf, de la culture et de l'art de vivre marocain Toujours selon National Geographic, «Taghazout demeure considéré comme la capitale marocaine du surf et du yoga, grâce aux vagues réputées qui longent son littoral scintillant». Les plages de Banana et de Panoramas, «où les petites vagues régulières conviennent aux débutants», côtoient Anchor Point et Boilers, «réservés aux surfeurs confirmés». Plusieurs écoles spécialisées «proposent des cours et séjours adaptés à tous les niveaux». Le reportage évoque aussi «un dédale de ruelles où se mêlent échoppes, maisons d'hôtes et boutiques». Les visiteurs peuvent y découvrir «des céramiques, des tapis berbères et des paniers artisanaux». Le musée de l'arganier, «premier au monde à être consacré à cet arbre mythique, propose de l'huile d'argan et de figue de barbarie issues de coopératives féminines locales, en plus d'un restaurant et de cours de cuisine marocaine». Non loin, «un marché artisanal expose une large variété d'objets façonnés dans la région». La tradition du hammam est également mise en avant. L'article relève que «la visite du hammam constitue un art de vivre au Maroc, depuis les rituels traditionnels dans les maisons de soins locales jusqu'aux établissements modernes dotés de piscines minérales et de saunas». Une expérience particulière y est décrite comme «un bain rituel berbère utilisant les produits les plus purs de la région». En direction de l'Atlas, National Geographic décrit la Vallée du Paradis comme «un havre naturel de falaises calcaires, de gorges plantées de palmiers et de bassins émeraude, accessible en quarante minutes de route depuis Taghazout». Selon le reportage, «le lieu se prête à la randonnée, à la baignade, à l'équitation et à la contemplation des paysages». Il est précisé que «les visiteurs partagent fréquemment un déjeuner traditionnel avec une famille locale, dans une ferme de la région». Enfin, l'article rappelle que «l'offre d'hébergement à Taghazout est éclectique, allant des grands complexes balnéaires dotés de parcours de golf et de vastes espaces de bien-être, aux pensions familiales et maisons d'hôtes installées au cœur du village». Ces dernières «proposent des cours de yoga au lever et au coucher du soleil, dans un cadre intimiste».