Le Maroc consolide son rôle stratégique sur la scène internationale en matière de sécurité en accueillant la 93e Assemblée générale d'Interpol. Reconnu pour son engagement dans la lutte contre le crime organisé et le terrorisme, le royaume renforce son rôle de partenaire fiable pour la coopération transfrontalière et la prévention des menaces globales. Le Royaume chérifien affirme son rôle de pilier international dans la lutte contre le crime organisé et le terrorisme en accueillant la 93e Assemblée générale d'Interpol à Marrakech, du 24 au 27 novembre 2025. Cette décision, annoncée en décembre 2023, a été confirmée par la remise du drapeau d'Interpol à la direction générale marocaine de la sécurité. En parallèle, lors de cet événement de quatre jours, un rapport d'évaluation sera présenté sur un nouvel outil destiné à la détection et au suivi des biens volés. En effet, Dans une vidéo diffusée lors de la dernière session à Glasgow (Ecosse), Interpol a souligné que le choix de Marrakech reflète la confiance de la communauté internationale dans l'expertise marocaine en matière de sécurité et de coopération transfrontalière. Lire aussi : Tourisme : Tanger-Assilah consolide sa place parmi les stars du Royaume De surcroit, le pays s'impose comme un acteur stratégique grâce à son rôle central dans la défense et la coopération transfrontalière. Le Maroc est devenu un véritable nœud de sécurité, jouant un rôle déterminant pour la stabilité régionale et internationale, a affirmé Abdellatif Hammouchi, directeur général de la DGST-DGSN dans son intervention lors du 13e réunion internationale des hauts responsables de la sécurité, qui s'est tenue à Moscou. Sur le plan opérationnel, les résultats sont significatifs. D'après le bilan 2024 de la DGSN en 2024, la direction a démantelé 947 réseaux criminels, avec près de 30 000 arrestations dans différentes affaires. Les saisies de drogues ont atteint plus de 123 tonnes de cannabis, en plus de plusieurs tonnes d'autres substances illicites. Dans le domaine de la cybercriminalité, les structures spécialisées marocaines ont permis de contenir la hausse des infractions malgré l'augmentation du nombre de cas détectés. Certainement, le Maroc ne se limite pas à ses frontières. La coopération Sud-Sud avec des pays africains tels que la Côte d'Ivoire, le Sénégal, le Mali et le Tchad s'illustre par des formations, des échanges de renseignements et des appuis techniques. Les relations stratégiques avec l'Union européenne et les Etats-Unis viennent renforcer cette dynamique, notamment dans la lutte contre la cybercriminalité et les trafics transfrontaliers. Dans ce cadre, le Maroc reçoit 20 systèmes de vidéosurveillance avancés dans le cadre de la coopération bilatérale avec l'Espagne pour mieux gérer l'immigration clandestine, le trafic de drogue et les menaces terroristes. En outre, les Forces Armées Royales assurent la surveillance des frontières avec une stratégie coordonnée et intégrée à une approche socio-économique pour faire face aux défis migratoires et sécuritaires. Parallèlement, des lois et stratégies nationales ont été adoptées pour lutter contre la traite des êtres humains, la corruption financière, le blanchiment d'argent, le trafic de drogue et la cybercriminalité, soutenues par la montée en compétence des magistrats et policiers chargés de ces dossiers sensibles.