Le directeur général de Rossseti (Société fédérale des réseaux électriques), Andréï Rioumine, et le président exécutif de la Chambre africaine de l'énergie (AEC, African Energy Chamber), Nj Ayuk, ont échangé, en marge du Forum international «Semaine russe de l'énergie», sur les perspectives de coopération entre la Russie et les pays africains, en citant expressément le Maroc parmi les partenaires jugés prioritaires. Un dialogue axé sur la transformation énergétique du continent Les discussions ont porté sur les besoins croissants de l'Afrique en infrastructures électriques modernes et sur la nécessité de concevoir des programmes intégrés de développement, alliant réseaux de transport, production décarbonée et formation technique. Les interlocuteurs ont également évoqué la place croissante des énergies renouvelables et des systèmes de stockage dans les politiques énergétiques nationales. M. Rioumine a rappelé les liens de travail établis par Rossseti avec plusieurs Etats africains, parmi lesquels le Maroc, la Tanzanie, le Sénégal, le Ghana, l'Afrique du Sud. «Nous observons avec grand intérêt les efforts entrepris pour assurer la stabilité énergétique en Afrique. Le Maroc compte parmi nos interlocuteurs essentiels et nous estimons que la coopération avec la Chambre africaine de l'énergie permettra de dégager les voies les plus prometteuses de partenariat,» a-t-il déclaré. Des projets conjoints en préparation Les deux responsables ont examiné les conclusions de la récente Semaine africaine de l'énergie, tenue au Cap (Afrique du Sud), durant laquelle Rossseti a mené plusieurs entretiens avec des entreprises et institutions africaines. M. Ayuk a pour sa part salué la disponibilité du groupe russe à accompagner les programmes africains de modernisation énergétique, estimant que «l'échange d'expertise et la complémentarité des savoir-faire ouvriront la voie à des réalisations concrètes au service du développement durable du continent.» Cette rencontre, organisée dans le cadre du dialogue russo-africain, illustre la volonté commune de Moscou et des partenaires africains, dont le Maroc, de faire de la coopération énergétique un levier durable de croissance et de stabilité.