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Amnesty International épingle l'Algérie sur le traitement réservé aux journalistes, les libertés religieuses et l'expulsion des migrants
Publié dans Barlamane le 22 - 02 - 2017

Amnesty International dresse un tableau peu reluisant de la situation des droits de l'Homme en Algérie dans son rapport annuel 2016/2017 publié ce mercredi 22 février. L'organisation internationale revient notamment sur les cas des personnes qui ont été condamnées par la justice pour avoir « critiqué pacifiquement le gouvernement ».
Le cas Tamalt
Elle cite l'affaire du journaliste et blogueur Mohamed Tamalt. Ce dernier a été condamné en juillet 2016 à deux ans de prison pour « outrage » envers le Président et les institutions publiques suite à des messages publiés sur sa page Facebook. La peine a été confirmée par la suite par la Cour d'appel en août « à la suite d'une audience lors de laquelle il a accusé des gardiens de prison de l'avoir battu ».
« Il avait débuté une grève de la faim en juin, lors de son arrestation. Tombé dans le coma en août, il est décédé à l'hôpital en décembre. Les autorités n'ont pas mené d'enquête adéquate sur les allégations selon lesquelles il aurait été battu en détention, sur son traitement en prison et sur sa mort », souligne Amnesty International.
L'ONG cite également le cas de Zoulikha Belarbi. Membre de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme (LADDH), elle a été jugée « coupable de diffamation, d'« outrage au président de la République » et d'« outrage à corps constitué » par le tribunal de Tlemcen qui « l'a condamnée à une amende ». « Il lui était reproché d'avoir publié sur Facebook un photomontage satirique montrant le président Abdelaziz Bouteflika et des responsables politique », écrit l'ONG.
Libertés religieuses
En ce qui concerne la liberté de religion et de conviction, l'ONG évoque le cas de Slimane Bouhafs. Converti au christianisme, l'homme a été condamné par le tribunal de Sétif en août à cinq ans de prison pour « avoir « dénigré » l'islam et « insulté » le prophète Mahomet (Mohamed, QSSL) dans les messages qu'il avait partagés sur Facebook », avance l'organisation.
Celle-ci parle également de l'affaire de la communauté ahmadie en Algérie. « Selon les informations relayées par les médias et des groupes de la société civile, à partir du mois de juin, les autorités ont pris pour cible des membres de la communauté musulmane ahmadie, arrêtant en raison de leur foi plus de 50 personnes », précise-t-elle.
Amnesty International affirme que des dizaines de personnes arrêtées en 2015 suite aux violences à Ghardaïa « restaient maintenues en détention dans l'attente de leur procès » à la fin 2016. « Elles faisaient l'objet d'une information judiciaire pour terrorisme et incitation à la haine. Parmi ces détenus figurait Kamel Eddine Fekhar, militant politique, ainsi que d'autres partisans de l'autonomie de la région », ajoute-t-elle.
Expulsions de migrants
Pour ce qui est des droits des réfugiés et des migrants, AI relève le fait qu'aucune loi « n'avait été promulguée à la fin de l'année ». « Des heurts ont opposé des habitants et des migrants originaires d'Afrique subsaharienne, à Bechar et à Ouargla en mars, à Tamanrasset en juillet et à Alger en novembre », relate-t-elle. « En décembre, les forces de sécurité auraient arrêté à Alger environ 1 500 migrants et réfugiés venus d'Afrique subsaharienne », poursuit l'ONG.
Selon Amnesty, les forces de sécurité « auraient expulsé plusieurs centaines d'entre eux vers le Niger dans les jours qui ont suivi ». « Les personnes qui n'ont pas été expulsées ont été libérées à Tamanrasset, ville située dans le Sud du pays, et elles n'auraient pas été autorisé à utiliser les transports publics. Cette interdiction aurait eu pour but de les empêcher de retourner à Alger », souligne-t-elle.
Sur la liberté d'expression et de réunion, Amnesty International affirme que les « pouvoirs publics ont, cette année encore, laissé dans un vide juridique de nombreuses associations de la société civile, comme Amnesty International Algérie » en « n'accusant pas réception de leurs demandes d'enregistrement ». Elle rappelle que les manifestations demeurent toujours interdites à Alger et cite plusieurs cas de militants arrêtés et condamnés suite à des manifestations pacifiques.


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